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vendredi, 30 août 2013

148. Croisière sur le Danube -1-


podcast

Mardi 20 août : départ pour Budapest

 Je suis à Roissy où j’ai passé la nuit. Ce matin je me lève à 4h30 et après un copieux petit déjeuner je prends la navette pour rejoindre le Terminal 3. J’ai rarement eu l’occasion de décoller depuis ce Terminal, le plus petit de Roissy. La dernière fois, c’était en 2007, lors d’un départ pour le Sénégal.

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L’enregistrement se fait très vite et après un passage rapide aux toilettes -notez la décoration- je rejoins la salle d’embarquement.

L’avion décolle à 8h30 en direction de Caen. C’est un vol charter spécialement affrété par la Compagnie Croisieurope. Pourquoi ce détour par Caen ? Tout simplement pour prendre un groupe de ploucs normands encadrés par un petit chefaillon qui les dirige à la baguette. Si je résume, nous étions environ 70 à Roissy, ceux qui seront appelés ultérieurement « les individuels », et le groupe normand constitué de 90 personnes, « le groupe proxi ». Si je donne tous ces détails, c’est qu’ils ont une importance pour la suite de la croisière. Un groupe composé et mené par un sergent a toujours plus de poids que les quelques malheureux individuels qui ne se connaissent pas. Je suis d’ailleurs certaine que le prix de cette croisière n’a pas dû être le même pour les membres de ce groupe.

Bref, revenons au voyage.

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Nous atterrissons à Budapest vers  12h15 et quatre cars nous conduisent jusqu’au bateau, amarré tout près du marché central. L’embarquement débutera à 16h ; aussi nous avons quartier libre jusqu’à cette heure. Je vais donc flâner dans les rues de la ville.

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Aujourd’hui, c’est le jour de la fête nationale et il y a beaucoup de monde. Ce soir, un feu d’artifice sera tiré depuis les rives du Danube.

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À partir de 16h commence l’installation dans les cabines. Je suis au niveau du pont principal, à l’avant du bateau ; ma cabine se situe juste sous le salon bar et plus précisément sous la piste de danse ! Je comprends mieux maintenant pourquoi j’avais l’impression tous les soirs que l’on tapait avec un marteau ; c’était le bruit des chaussures sur la piste !

L’appareillage tarde un peu en raison d’un incident qui s’est produit au moment de l’atterrissage de l’avion : une dame a été prise d’un malaise à ce moment précis et il a fallu la transporter à l’hôpital où elle a passé divers examens. Par chance elle n’avait rien et elle rejoint donc le bateau vers 19h en taxi. 

Nous pouvons donc quitter Budapest et, alors que tout le monde se retrouve au salon pour le pot d’accueil, je me dirige à l’arrière du bateau pour photographier la ville.

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Passage au restaurant à 19h30. Moment crucial où l’on découvre avec qui on va partager les repas durant dix jours. Ce premier repas est plutôt glacial … L’atmosphère se détendra un peu au fil des jours, mais sans plus. C’est bien la première fois que je reviens sans même connaître les noms et prénoms de mes voisins de table. Toutefois, j’apprends la mort d’un homme que j’ai connu dans ma folle jeunesse. J’oublie souvent que nous ne sommes que de pauvres mortels …

 

À suivre      

Commentaires

Remarque, tu te souviens des prénoms des suisses que l'on s'est coltiné tous les soirs sur le bateau l'année dernière ? Et la mère et la fille, idem, je revois leur tête mais aucun prénom ne me revient en mémoire...
Et pourtant, ils jactaient non stop !

Écrit par : Christine | vendredi, 30 août 2013

@ Christine : non, j'ai oublié. L'avantage avec la Suissesse, c'est qu'on n'avait pas besoin de faire la conversation !

Écrit par : tinou | vendredi, 30 août 2013

Les commentaires sont fermés.