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dimanche, 08 septembre 2013

156. Croisière sur le Danube, épilogue


podcast

Mercredi 28 août : le retour

 La matinée parait terriblement longue à attendre le départ pour l’aéroport de Constanta à midi.

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Dans l’avion, je me retrouve à côté de deux dames. L’une d’elles avait eu un malaise lorsque l’avion avait atterri à Budapest.

Nous décollons en début d’après midi et le vol s’effectue sans problème jusqu’au moment où l’hôtesse annonce :

— Mesdames et messieurs, l’avion amorce sa descente sur Caen. Nous vous prions de bien vouloir rejoindre vos sièges et attacher les ceintures.

À cet instant ma voisine me regarde en soupirant et me dit :

— Pourvu que tout se passe bien cette fois-ci !

Je regarde alors son amie qui, placée près du hublot,  commence à être agitée de tremblements. Elle lui prend alors la main et dit :

— Tout va bien se passer, ferme les yeux, détends-toi, respire profondément ! Le temps est ensoleillé, on commence à apercevoir la campagne.

L’autre est en proie à des secousses de plus en plus violentes :

—Ça y est, je vomis !

— Non, tu ne vomis pas.

Par précaution, je lui tends déjà un sac en papier.  Elle tire au cœur d’une manière épouvantable. Par chance rien ne sort !

Son amie se tourne vers moi en soupirant :

— Ça s’annonce mal ! Tout a commencé l’année dernière lorsque nous avons fait une croisière au pôle nord. Là nous avons été prises dans une violente tempête. Nous sommes restées trois jours durant dans les cabines sans pouvoir sortir ; dans le bateau toute la vaisselle et tous les bibelots étaient cassés. Et au retour en avion, l’atterrissage a été houleux. C’est là qu’elle s’est évanouie.

Dans son coin, l’autre s’est transformée en pile électrique. Elle serre la main de son amie jusqu’à la broyer.

— Allez, calme-toi un peu, tout va bien ; l’avion a sorti le train d’atterrissage, dans cinq minutes on est sur la terre ferme.

Mais rien n’y fait. La malheureuse est au bord de la syncope.

L’avion vient de se poser en douceur et bientôt les moteurs sont coupés.

— Bon, ouvre les yeux, regarde, on est arrivé, il y a un beau soleil dehors. Dans quelques minutes tu vas retrouver ton fils. Ouvre les yeux, je te dis !

Nous la prenons alors sous les bras pour la lever. Derrière les gens s’en mêlent :

— Pauvre femme, il faut qu’elle s’asseoit, elle n’est pas bien !

— Ah non, si on l’asseoit, elle ne va plus vouloir se relever.

Je les laisse passer dans le couloir ;  j’ai appris un peu plus tard qu’il a fallu la transporter dans un fauteuil roulant.

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L’avion redécolle peu après en direction de Roissy. À peine le temps de photographier les ailes à travers le hublot que nous voici arrivés.

Je récupère très vite ma valise et me dirige vers la station des navettes.

Une nuit à l’hôtel : Coucou, me revoici !

Et le lendemain vers 10h je retrouve Christine à la gare de Saint-Pierre-des-Corps.

— Pas fâchée d’être de retour !

 

 

FIN

05:59 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, croisiere, danube

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