mercredi, 12 mars 2014
45. Carnet de voyage en Éthiopie -10-
Lundi 24 février : en route pour Adama (Nazret).
Izhar nous explique que l’hôtel où nous venons de passer la nuit appartient à un célèbre marathonien éthiopien. Cet établissement attire la jet set d’Addis Abeba qui vient y passer le week-end. Ce matin toutes les belles voitures de la veille ont disparu. Tout ce beau monde est retourné vaquer à ses occupations.
Avant de quitter définitivement Hawasa, nous allons faire un tour au bord du lac voir les pêcheurs en pleine activité.
La première chose qui frappe est le nombre impressionnant de pélicans, mais aussi de marabouts !
— Bouh, l’affreux, que tu as le bec sale !
Sur la rive, les hommes s’activent au dépeçage des poissons et des petits restaurants proposent la dégustation de friture ou de soupe de poissons, tout ça dans une ambiance bon enfant.
Nous reprenons la route en direction du nord. Nous longeons la future autoroute reliant Addis Abeba à Hawasa. Dans quelques années la région sera méconnaissable !
Nous nous arrêtons bientôt au bord du lac Shala. Tout autour coulent des petits rus dont les eaux atteignent les 97°. Voyez les bulles à la surface !
Au loin on aperçoit des flamants roses. Depuis vingt le pompage intensif des eaux du lac pour l’irrigation a fait baisser dangereusement son niveau.
Pause déjeuner : je prends le plat traditionnel (le tips ?). Puis petite balade jusqu’à un embarcadère ; c’est l’occasion de photographier quelques beaux oiseaux
Et encore des marabouts, présents partout ! Jamais de ma vie je n’en avais vu autant en liberté !
Puis nous reprenons la route ; attention, le chargement de coton penche dangereusement :
Nous atteignons l’hôtel à la nuit tombante. Il est situé à l’entré de la ville, dans un havre de verdure et qui dit verdure dit … moustiques ! Une légère odeur d’insecticide règne dans la pièce et le nombre de cadavres gisant au sol en est une preuve. Néanmoins quelques spécimens plus costauds ont résisté. Pas grave, je mettrai la moustiquaire.
Je retrouve Sonia, Kiki et Izhar pour l’apéro journalier, un moment de détente très appréciable. C’est alors qu’arrive monsieur La Baule, tout excité :
— Dis-moi Izhar, tu ne sais pas si je pourrais avoir des cacahuètes ? ( Ah, la bouteille de pastis ne doit pas être encore terminée !).
— Attends, je vais demander !
Et Izhar se renseigne auprès du serveur.
Mais monsieur La Baule est pressé et il repart aussi sec. On saura le lendemain qu’il est parti en ville pour tâcher d’en trouver, en vain.
C’est alors que le serveur nous apporte un assortiment de petites graines toutes chaudes que l’on dégustera à leur santé !
Le dîner traîne en longueur, comme d’habitude. Le service est extrêmement long pour nous qui avons l’habitude de manger à toute vitesse. Plus les jours passent et moins je mange ; je me contente d’une soupe et d’une salade de fruits. En principe je me rattrape au petit déjeuner.
Je rejoins ma chambre avec plaisir car elle est spacieuse et le bureau me donne envie de m’installer et de mettre à jour mon carnet de notes.
À demain !
11:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, ethiopie, adama
Commentaires
pour la photo au dessus de légende suivante (Nous nous arrêtons bientôt au bord du lac Shala) je suppose que les taches claires dans l'arbre sont des nids d'oiseau bélier, sorte de moineau à la livrée jaune...
Écrit par : thierry | samedi, 15 mars 2014
@ Thierry : je ne sais pas, je n'ai pas vu les oiseaux qui nichaient là. Par contre, tu trouveras une photo de l'oiseau bélier dans ma note 11.
Écrit par : tinou | samedi, 15 mars 2014
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