dimanche, 05 janvier 2020
Tours qui disparaît -3-
Planche XVIII. — Passage du Cœur-Navré
Ce passage, qui date du XVe siècle et peut-être d'une époque antérieure, va de la place Foire-le-Roi, n° 17, à la rue Colbert, n°64.
Son nom lui vient d'une enseigne représentant un cœur percé d'une épée, qui pendait à l'une de ses maisons.
En 1562, Jehan Boutault, maître armurier, y habitait, à l'angle de la place Foire-le-Roi.
Ce passage appartenait à différents propriétaires et dépendait du fief de l'abbaye de Saint-Julien, paroisse de Saint-Pierre-du-Boille.
J'ai trouvé un complément d'informations concernant le sieur Boutault dans le livre du Dr Giraudet, Les artistes tourangeaux, 1885. Voici ce qu'on y apprend :
" Jehan Boutault dit Cœur-Navré. Au mois de septembre 1562 il figure dans les comptes municipaux comme ayant reçu une somme de trois écus d'or pour l'achat par la ville de trois épées de sa forge, offertes en présent à un héraut du roi de Navarre et aux deux trompettes venus de Blois " pour sommer la ville de rendre l'obéissance au roi et faire chasser l'étranger."
Nous avons rencontré le nom de cet armurier pour la dernière fois en 1569, dans un rôle dressé pour la distribution de blé à un grand nombre de personnes atteintes par la disette."
Le passage du Cœur-Navré existe toujours. Les murs sont recouverts de divers graffitis et le sol jonché de détritus divers.
Avant-après :
11:46 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tours, passage, cœur navré
Commentaires
En sept l année dernière , j ai fait un rallye photo pour une association et quand je suis passé sous ce passage avec les autres membres du groupe , on s est senti oppressé , moi j étais vidée de toute énergie , hyper fatiguée ensuite...
Écrit par : Juju | dimanche, 05 janvier 2020
Ah, quelle histoire ! Heureusement qu'on n'avait pas pu visiter les catacombes en 2008, sinon tu serais restée sur place !
Écrit par : tinou | lundi, 06 janvier 2020
Ah les catacombes j aimerais bien un jour les visite !
J avais réessayé avec Olivier quand j étais à Paris mais toujours autant la queue
Écrit par : Juju | lundi, 06 janvier 2020
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