65. Toute la musique que j'aime -8-

Nul n'est besoin de vous le présenter, n'est-ce pas ? Cette année, cela fera trente ans que Georges Brassens est mort. Ses chansons sont toujours très présentes dans l'esprit des Français, le choix est vaste. Parmi son répertoire j'ai retenu cependant trois chansons que j'aime particulièrement :

La chanson de l'Auvergnat qui me rappelle mon enfance car on l'entendait fréquemment à la TSF dans les années cinquante.

L'enterrement de Verlaine, qui est peut-être une chanson un peu moins connue :

Et enfin les passantes (extrait tiré de l'émission de Jacques Chancel, Le grand échiquier)  

64. Un an de plus

63. Patrimoine culturel immatériel-7-

Terminons ce tour de France en beauté ! En novembre dernier, c'est la gastronomie française qui fut à l'honneur et obtint ainsi le droit de figurer dans la liste des traditions à sauvegarder de par le monde.

Plus précisément, il s'agit du repas gastronomique qui, selon les règles, débute par un apéritif, suivi d'une entrée, d'un poisson, d'une viande, d'un plateau de fromage, d'un dessert, du café et du pousse-café. Ouf, n'en rajoutez pas, je suis déjà repue après l'entrée !

L'importance est mise sur le côté festif, et également sur la transmission des valeurs et du savoir-faire culinaire. Bon, de ce côté-là, j'ai appris pas mal avec ma grand-mère et celle de mon mari, et j'ai tout naturellement transmis ces recettes à ma fille : le hachis Parmentier, la blanquette de veau, le bœuf bourguignon, le ragoût de mouton, les champignons à la grecque, les rognons sauce Madère, sans oublier ma fameuse terrine de foies de volaille dont la renommée a largement dépassé les frontières de l'hexagone !

 Maman n'avait qu'une spécialité culinaire : le beurre blanc pour accompagner le brochet. Mais comme je n'aime pas le poisson de rivière, je n'ai pas retenu sa recette. Je sais qu'il faut des échalotes grises et un tour de main pour obtenir une émulsion du beurre.

Et puis vient se greffer à la cuisine l'art de la table : savoir disposer les couverts, les différents verres, plier les serviettes etc.

Bon appétit !

La prochaine fois, nous irons voir les spécificités de nos voisins européens.

62. Le timbre de février

Un week-end bien tranquille chez des amis à Bordeaux. À l'arrière-plan, on aperçoit Peggy qui met la table.

61. Toute la musique que j'aime -7-

Avant  toute chose,  mettez la musique, sinon cette note n'a aucun intérêt :

 

Il pleut sur New York en ce soir gris de novembre, une pluie fine mais glaciale qui vient me fouetter le visage. J’erre dans les rues sans but particulier si ce n’est de rejoindre mon hôtel. Au sol, les néons se reflètent dans les flaques et une odeur mêlée de poussière et de gaz d’échappement vient me picoter le nez.

New York sous la pluie, les gens se pressent de rentrer chez eux. Peu à peu les magasins se vident. J’évite de marcher trop près de la route car les voitures viennent éclabousser le trottoir.

Et tout en marchant, je me demande pourquoi je suis venue dans cette ville, à la recherche de quoi … de qui … Soudain j’aperçois sa voiture. Mais non, ce n’est pas lui et après tout quelle importance. Je suis bientôt oppressée par tous ces immeubles qui  dressent leur pointe vers le ciel sombre comme pour mieux percer les nuages. New York sous la pluie et moi qui traîne mon chagrin comme un fardeau permanent. Les gens passent indifférents, je les remarque à peine.

Envie de partir. C’est sûr, demain je rentre en France.

 

Oui, bien sûr, je fantasme. Je ne suis jamais allée à New York.

 

 

J’ai découvert la musique de Miles Davis en regardant le film de Louis Malle, « Ascenseur pour l’échafaud », avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Ce fut pour moi une véritable révélation et, aujourd’hui encore, ce morceau très particulier me produit une sensation étrange.

Le trompettiste est mort en 1991 à Santa Monica. Il est enterré au cimetière de Woodlawn à New York. 

Retrouvons-le sur scène en 1964 :