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dimanche, 04 septembre 2011

188. Bilan d'une décennie -36-

 En relisant mes notes de l’année 2006, j’ai été frappée par le nombre d’activités que j’avais alors par rapport à maintenant où je ne fais plus rien à part du crochet comme une vieille  devant la télé.

 Bref, en 2006, je vais aux restos du cœur trois matinées par semaine, puis j’ai répétition de percussions le lundi soir et en avril je débute des cours de peinture. Il y avait longtemps que j’avais envie de me mettre au barbouillage mais jusqu’ à présent je n’avais pas trouvé où m’inscrire. Et puis, en cherchant un peu sur le net, je trouve le blog d’une jeune femme qui donne des leçons chez elle. Elle habite à La Riche, donc tout près de chez  moi. Je la contacte aussitôt et me voilà lancée dans la barbouille.

Comme tout ce que j’entreprends de nouveau, je m’y donne à fond, les idées fourmillent alors. En 1978, lorsque nous avions acheté un piano pour ma fille, je m’étais mise à la musique. À force de persévérance je suis arrivée à jouer un prélude de Bach et deux gnossiennes de Satie. Mais ce qui m’aurait plu, c’est de jouer du jazz, mais là je me suis heurtée au problème de la dextérité des doigts. Ensuite, Peggy entrant au conservatoire, le piano fut transféré dans sa chambre et j’abandonnai alors. 

Mais revenons à la peinture :

La table du salon est bientôt recouverte d’un plastique sur lequel sont posés pinceaux, tubes, chiffons, produits divers … Bref, ma salle à manger devient un atelier de peinture ! D’ailleurs aujourd’hui encore, si l’on regarde d’un peu près, on peut apercevoir sur quelques chaises des traces de  couleur que je n’ai pas encore ôtées. Il m’arrivait parfois la nuit de me réveiller en sursaut, d’avoir une idée et de me mettre au chevalet.

Pour mon anniversaire, ma fille m’offre pinceaux et matériel divers. En mars 2007, j’ai même participé à une exposition à Descartes en présentant deux toiles, les suivantes :

Jardin Majorelle et Gérone.

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Cette passion dura bien une année, jusqu’au jour où la prof nous annonça son prochain déménagement. Mais j’en reparlerai au moment voulu.

Durant cette année 2006, je fais beaucoup de sorties avec Julie.

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Mercredi 5 avril : Nous allons visiter le mont-Saint-Michel. Il fait un froid de canard. Le midi nous aurions pu aller manger une omelette chez la Mère Poulard, mais vu le prix (30 euros) on s’est rabattu dans une crêperie.

 

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Jeudi 4 mai 2006 : toujours avec Julie, je vais visiter le parc de la Haute Touche dans l’Indre.

 

Premier week-end de juin : les Années Joué. Nous déjeunons sur place et nous faisons la connaissance de Max Crochet, dresseur d’animaux pour le cinéma. Il nous explique qu’il vient d’ouvrir sa maison aux visites. Toujours partantes pour les nouveautés, nous nous inscrivons aussitôt et le

18 juin 2006 : nous voici donc à Saint Flovier.  Le dresseur nous montre ses animaux, nous assistons à une séance de dressage. Sa femme, d’origine africaine nous a préparé un plat typique. Il y a deux ou trois autres personnes avec nous, venues également pour la visite. L’ambiance est conviviale et après le repas Max nous dit :

— Maintenant, à vous !

— Comment ça, à nous ?

— Oui, vous allez prendre ma place dans la cage. Julie, allez vous installer sur le canapé et prenez un journal.

Un peu étonnée, Julie s’exécute cependant, elle pénètre dans la cage et va se positionner, non sans quelque appréhension (je vois ça à son air inquiet). Entre temps, une trappe s’est ouverte silencieusement et un magnifique guépard s’est précipité et est venu se coucher sur la carpette, au pied du divan.

— Julie, vous pouvez poser le journal, regardez à vos pieds.

J’eus peur un instant qu’elle se mette à crier. Mais elle fit preuve d’un grand sang-froid !

Caressez-lui la tête !

Bon, là, faut peut-être pas trop en demander …. 

Puis ce fut à mon tour. Comme Julie je rentre dans la cage et je m’installe sur le canapé. Je suis à peine assise que je sens soudain un souffle chaud dans ma nuque et  deux grosses pattes viennent s’appuyer sur mes épaules, alors que par devant un lionceau vient me renifler le cou et me léchouiller. Je suis en compagnie de deux lionceaux de six mois, deux belles bêtes ma foi, mais bon, je sens qu’ils commencent à s’exciter et j’ai peur que la léchouille se termine en mordillette ! 

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Ce moment mémorable fut pris en photo. Nous avons ensuite posé toutes les deux en compagnie du guépard. Ce serait à refaire … Et bien je ne recommencerai pas, mais cela reste néanmoins un bon souvenir.

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 Quant à Max Crochet, il semblerait qu'il ait eu des problèmes avec la justice.

Durant l’été, je fais de nombreuses balades puis, début septembre, alors que Julie est en vacances, nous programmons un petit séjour à … Mais ce sera dans la prochaine note !

À suivre

 Le mont Saint Michel

jeudi, 01 septembre 2011

187. C'est à n'y rien comprendre !


podcast

Peut-être vous avais-je dit qu'en décembre dernier, lors d'une visite chez ma toubib, cette dernière m'avait prescrit une analyse de sang afin de vérifier si la machine était en bon état. Les résultats avaient alors montré un taux élevé de chlolestérol. Depuis quand ? Difficile à savoir puisque la dernière prise de sang remontait à 2002. Toujours est-il que l'on fait rapidement le point sur mon alimentation et il s'avère alors que j'abuse sans doute du fromage.

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Comme je suis, malgré les apparences, attentive à ma santé, j'ai donc supprimé totalement le fromage depuis six mois -hormis de temps à autre un peu de gruyère râpé, faut pas pousser non plus !-.

Lundi je suis donc allée me refaire piquer et j'ai reçu les résultats ce matin. En ouvrant l'enveloppe, j'étais confiante, sûre que mes efforts avaient porté leurs fruits . Et là ... SURPRISE ! TOUS LES TAUX SONT A LA HAUSSE PAR RAPPORT A LA FOIS PRECEDENTE !

Alors là, je n'y comprends plus rien. Depuis trois mois, je fais une cure de melons, de tomates, je n'utilise pas de beurre (ou si peu), je cuisine les aliments à l'huile d'olive, je ne mange pas de charcuterie, peu de viande. Que reste-t-il alors ? Les œufs? J'en mange environ sept par semaine, ce doit être trop.  

Et puis, il y a surtout le fait que je suis trop sédentaire. Il va falloir que je fasse un peu plus de marche à pied !

Ma toubib est actuellement en vacances, elle ne rentre que le 8 septembre. Il me reste une semaine à attendre. QUE VAIS-JE MANGER  d'ICI LÀ ? 

Bref, tout cela me laisse bien perplexe ... 

Un lien intéressant ICI qui permet de dédramatiser la situation.

186. Où il fut question de paons

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En février 2006, en cherchant un texte pour illustrer des photos de paons, j’avais trouvé ce poème de la poétesse Lucienne Desnoues (1921-2004) :

Les paons au coucher du soleil

 Le paon Touflard, la paonne Ade, la paonne Oplie,

Le paon Dule, le paon Talon, le paon Créas,

Chaque beau soir que Dieu créa

Toutes leurs splendeurs accomplies,

Le paon Théon, le paon Plemousse, le paon Tin,

La paonne Iquarde, et le père paon Diculaire

Qui hautement circulèrent

Le long des ruisseaux argentins,

Paonne Ache, paonne Onceau,

Paon Phlétaire, paonne Urge,

Sûrs que plus une tâche n’urge

Éteignent leur grand cinéma.

 

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On pourrait ainsi s’amuser à chercher d’autres noms. Pour ma part, j’ai trouvé :

Le paon Dentif, le paon Tographe, le paon Telant, le paon Sement, le paon Tomime, le paon Tagruel (un pote à la paonne Urge), la paonne Acée, la paonne Américaine qui nous fait un cinéma pas possible et enfin les petites grecques, les paonnes Athénées.

Si vous en trouvez d’autres, faites-le moi savoir !

12:08 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)