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lundi, 26 septembre 2011

203. Parlons peu, mais parlons bio !

Hier matin, en compagnie de Christine, je suis allée faire un tour à Rochepinard où se tenait le salon "Bio et environnement" durant tout le wek-end. 

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Outre les stands de produits régionaux -on a fait un arrêt dégustation au stand des fromages de brebis- on pouvait trouver des vêtements en mohair (je ne vous dis pas le prix !), et toutes sortes de stands proposant des soins corporels et de la relaxation avec des plantes, des pierres, des appareils très étranges. Bref, tout un attirail bien hétéroclite supposé apporter du bien-être ! Moi, je veux bien, mais bon ...

Nous sommes ressorties comme nous étions arrivées, c'est à dire les mains vides. Ah si, j'oubliais, nous avons pris la carte d'un restaurateur installé rue Rouget de l'Isle et qui propose de la cuisine bio. Je pense qu'un jour ou l'autre j'irai tester.

Voici sa carte :

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Décidément, le bio a le vent en poupe. Reste à définir un peu plus clairement ce que l'on place sous cette appellation. Je doute fort que tous les produits vendus en grande surface sous cette étiquette soient réellement dépourvus de produits chimiques ou autres saloperies ! Mais le terme bio fait vendre, c'est très tendance, alors autant jouer sur les mots tant que cela peut rapporter !

Je suis allée deux fois à la coopérative bio de Tours. La première fois par curiosité et la deuxième parce que je recherchais un produit qu'ils étaient les seuls à vendre sur Tours. Je me suis bien jurée de ne jamais y retourner. L'ambiance est, disons, très spéciale. D'ailleurs je ne suis pas la seule à l'avoir remarquer : 

 

dimanche, 25 septembre 2011

202. Les timbres de l'été

Voici les trois derniers timbres réalisés par Thierry que j'ai regroupés car j'avais pris du retard dans la publication. 

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Les vacances ne sont plus qu'un lointain souvenir déjà... Le temps, boff, on a connu mieux ! Mais pour se consoler, on peut toujours se dire que ça aurait pu être pire.

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C'est déjà l'automne et les arbres sont encore bien verts. Octobre nous réserve encore quelques belles journées ensoleillées puis nous rentrerons dans la période que je déteste le plus, à savoir novembre. 

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L'ère du portable ! On peut vraiment dire que c'est rentré dans les mœurs. On en arrive à se demander comment on faisait avant, oui, avant, vous vous souvenez ? 

 

 

05:28 Publié dans Thierry | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 23 septembre 2011

201. Bilan d'une décennie -46-


podcast

Mercredi 10 janvier 2007 :

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Le départ de l’hôtel est prévu à 8h30 mais dès le lever du jour je suis déjà dans la rue ! C’est en fait le seul moment de libre où je peux flâner à mon aise et photographier sans précipitation. Encore une chance que le petit déjeuner soit prêt dès 6h30…

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Me voilà donc partie dans les rues de Sapa. L’animation est déjà intense. De bonnes odeurs de grillades se font sentir et pour un peu je remangerais bien.

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Tout près de notre hôtel se dresse l‘église, vestige de la présence française. Juste derrière, dans le petit jardin on peut apercevoir le père Noël et la crèche, ainsi que deux tombes de Français (des prêtres ?).

A 8h30, le groupe quitte l’hôtel et le minibus nous conduit à quelques kilomètres de là. Le guide nous a prévenu :

—  Ce matin, marche à pieds d’environ 2 heures. Mais il faut se méfier avec lui car on a remarqué qu’il n’avait aucune notion des distances et du temps ! On s’attend donc toujours au pire… (N’est-ce pas Alain ?).

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Le car nous laisse en haut d’une colline et là, le spectacle est grandiose. La vallée s’offre à notre vue, à moitié cachée par la brume matinale. On peut admirer les rizières en terrasses, les petits cours d’eau qui serpentent au creux de la vallée.

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On déambule ainsi pendant près de trois heures, à la découverte des maisons, des gens qui vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Pas de stress ici, tout n’est que calme, sérénité, gentillesse aussi. Quelques femmes nous invitent à pénétrer à l’intérieur de leur maison. Cette promenade fut un véritable régal ! Peu à peu le brouillard se dissipa…

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Dans un petit village nous avons pu voir une petite école.

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Quel dommage que nous n’ayons pas pu rester là pour déjeuner. A ce propos, il faut savoir que nous avons mangé vietnamien tous les jours, mais à la sauce européenne, c’est à dire que nous avions une cuisine adaptée (pas trop pimentée et surtout avec une hygiène alimentaire à peu près sûre). Il faut savoir que l’hygiène laisse quand même beaucoup à désirer. A nous de prendre nos responsabilités si nous voulions goûter ce qui était proposé dans la rue (ce que j’ai fait à plusieurs reprises sans soucis mais bon…).

Au détour du chemin, nous croisons un couple de jeunes mariés.

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Donc nous rentrons à Sapa pour le déjeuner, au restaurant des «  Mimosas ».

Après le déjeuner, nous partons faire une promenade digestive sur le marché local. C’est très coloré et animé.

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A 15h, nous nous retrouvons tous pour entamer la deuxième marche de la journée. Cette fois-ci nous partons de Sapa à pieds et nous nous dirigeons vers une vallée très encaissée où se trouve une cascade. Alain, prévoyant, décide de nous attendre en haut.

Et nous voilà donc partis : ça descend sur plusieurs kilomètres et on commence à fatiguer. C’est vrai ça, on n’a pas choisi ce voyage pour faire du trekking… M’enfin, comme dirait Gaston, on y est , il faut bien continuer.

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Arrêt photo devant la cascade. Ce n’est pas le tout, il faut maintenant remonter ! Le groupe s’est largement dispersé et Tien, notre guide, nous indique alors un chemin différent pour le retour. Huguette, Roselyne et moi  commençons donc la remontée vers Sapa. Gilles, le jeune marié qui est habitué aux randonnées, s’est gentiment proposé de nous accompagner et tout le long du chemin il nous prodigue des conseils, comme si nous étions des gamines :

—  Buvez les filles, vous vous déshydratez, respirez profondément… !. A un endroit, il faut enjamber un petit ru qui se jette dans le ravin. Oups, ne pense pas au vertige Tinou !

On rejoint enfin la route en terre…..Là, quelques motos taxis attendent les clients. Je dois être au bord de l’épuisement car Huguette et Roselyne me conseillent de rentrer derrière un de ces motards de la montagne. Personnellement je trouve qu’elles n’ont pas l’air mieux que moi, mais après tout, pourquoi se fatiguer inutilement ?... Me voici donc enfourchant la moto et hop ! c’est parti pour une montée rocambolesque. Je me dis que j’ai bien fait de faire de la moto avec Mimi l’année dernière, sinon je n’aurais jamais eu le courage de grimper. Dans le coup j’atteins rapidement Sapa et j’en profite pour aller dans un cybercafé pour donner de mes nouvelles à ma fille.

Le soir, j’apprends que le guide est revenu tranquillement en moto, passant sous le nez des quelques attardés du groupe qui en sont restés un peu estomaqués ! Imaginez qu’on soit tombé dans le précipice ? J’apprends également que mes deux acolytes ont pris aussi une moto taxi.

Les courbatures n’apparaîtront que quelques jours plus tard…

Pour l’heure nous allons dîner et nous coucher.

A suivre

Plus de photos dans le diaporama qui suit :

mercredi, 21 septembre 2011

200. Bilan d'une décennie -45-


podcast

Mardi 9 janvier 2007, suite :

 

voyage, vietnam

Avant d’atteindre Lao Cai, nous faisons un nouvel arrêt dans un village où la cueillette du thé vert vient d’être faite récemment et les arbustes ont été taillés pour la récolte suivante. Un village pauvre, mais où les gens sont heureux de nous accueillir. Dans toutes les maisons il y a l’électricité et souvent une télé, même si le sol est en terre battue. Les femmes possèdent toutes une machine à coudre. Elles font elles-mêmes leur costume dont elles sont très fières !

voyage, vietnam

 

voyage, vietnam

A Lao Cai nous nous rendons d’abord devant l’entrée du pont qui enjambe le fleuve Rouge. De l’autre côté c’est la Chine.

voyage, vietnam

Les marchands chinois traversent quotidiennement le pont pour venir vendre leurs produits.

 

voyage, vietnam

Après le déjeuner, petite pause sur la place de la gare de Lao Cai, là même où nous sommes arrivés le matin. J’en profite pour goûter à un jus de canne à sucre broyée dans cette archaïque machine. Délicieux !

voyage, vietnam

voyage, vietnam

Puis nous regrimpons dans notre petit car. Cette fois-ci, les femmes se mettent à l’avant du car. La secouette  « Orangina» du matin, nous la laissons volontiers à ces messieurs !

 Cette fois-ci nous prenons la route vers le sud en direction de Sapa. Une distance de 38 kilomètres que nous allons parcourir en trois heures.

A environ mi chemin, nous nous arrêtons dans un autre village, peuplé de Hmong noirs. Les habitants de ce village pauvre vivent en altitude dans une région assez ingrate et froide.

Les femmes Hmong nous ont vu arriver depuis la route et quand le car stoppe à l’entrée du village, elles sont déjà là à nous attendre pour nous proposer leur  artisanat  petits sacs, pochettes etc). Me voici donc entourée par deux femmes qui ne vont plus me lâcher d’une semelle tout le long de la balade. Et elles sont curieuses !

voyage, vietnam

voyage, vietnam

« Comment tu t’appelles ? Quel âge tu as? Tu as des enfants ? »

Le soleil décline dans le ciel et le froid commence à se faire sentir. On imagine sans difficulté que leur vie est bien précaire. Dans leurs maisons, même si la télé est bien présente, il n’y a aucun confort. Un brasier se consume au centre de la pièce principale et dans la pénombre on distingue l’homme de la maison qui s’est endormi sur sa chaise ! L’alcool de riz ou l’herbe du coin ont eu raison de lui ! Ce qui fait beaucoup rire les femmes Hmong qui le secouent comme un prunier pour le sortir de sa torpeur !

Au-dehors une ribambelle d’enfants errent, souvent pieds nus dans la boue. Je songe alors à « nos chères têtes blondes » que l’on sur couve chez nous… Quel terrible contraste ! Et cependant ces enfants n’ont pas l’air malheureux. Ils vivent dans la pauvreté, certes, mais ils ne souffrent pas de la faim et surtout, surtout, ils sont élevés dans le respect de la famille et les liens entre les différentes générations sont très importants. On retrouvera ça dans tout le pays.

voyage, vietnam

Mes deux copines me raccompagnent jusqu’au car et se font de plus en plus pressantes.

« Dis, t’achète à moi ? »…C’est ainsi que je suis repartie avec cinq ou six sacs brodés et quelques écharpes. En contre partie, je leur ai demandé de poser pour la photo. Voici donc mes deux copines :

voyage, vietnam

Nous arrivons enfin à Sapa. Située à une altitude de 1650 mètres, Sapa est un ancien site militaire français construit vers 1912. Puis la petite ville se transforma en station thermale. Il subsiste encore de belles demeures coloniales.

Aujourd’hui Sapa est devenu assez touristique. On y croise surtout des «  routard » de tous pays en quête d’authenticité. Ouverte aux étrangers depuis 1990, la ville tend à devenir un lieu de tourisme de masse. Cependant elle mérite le déplacement car la région est très belle, comme vous le verrez demain !

Pour l’instant nous rejoignons notre hôtel. Nous allons y rester deux nuits, ouf, le temps de reprendre des forces.

 

 

 

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C’est très amusant car, avec le froid et la brume qui sont brusquement tombés sur la ville, on se croirait un peu  en Forêt Noire !  Nous dînons en ville. La température frise les 0° et comme le restaurant n’est pas chauffé, nous mangeons avec nos manteaux. D’ailleurs les serveurs ont aussi leur anorak et leur bonnet ! C’est assez rigolo. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est quand nous retrouvons nos chambres. On nous a bien installé du chauffage ( un petit soufflleur qui ne chauffe que lorsqu’on est devant) … mais on ne dépasse pas les 10°. C’est surtout la très grande humidité qui est gênante. J’ai donc dormi avec mes chaussettes, le pyjama, un pull et le gros peignoir trouvé dans la salle de bain. Par chance, comme j’ai une chambre pour moi toute seule, je récupère la deuxième couette du lit inoccupé !

Je vous dis à demain !

A suivre

05:26 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, vietnam

lundi, 19 septembre 2011

199. Bilan d'une décennie -44-


podcast

Mardi  9 janvier 2007 :

 Deux coups frappés dans la porte du compartiment nous réveillent en sursaut sur le coup des six heures du matin. Le train est arrêté. Vite, il faut s’extirper des couchettes, enfiler les chaussures, extraire les valises du compartiment et se précipiter en vitesse sur le quai. Roselyne, qui dort avec des boules Quiess, n’a rien entendu et on est obligé de la secouer fermement pour la réveiller.

En moins de cinq minutes on se retrouve, échevelés, hagards sur un quai sans lumière. Dans le train la lumière a également été coupée ce qui fait que les retardataires doivent se débrouiller dans le noir complet !

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Bienvenue à Lao Cai ! De l’autre côté de la rivière Yuan Jiang qui longe la ville, c’est la Chine.

Pour l’instant, nous nous retrouvons sur le parking de la gare, un peu abasourdis. Là, le guide fait charger nos bagages dans un minibus, puis nous fait grimper dans un autre minibus pour nous en faire descendre cinq minutes plus tard pour monter dans un second, qui s’élance, fait le tour de la place et…. finalement s’arrête devant un hôtel-restaurant  situé trente mètres plus loin!

Un petit café, ça fait du bien. Surtout qu’on réussit à avoir du pain, du lait et même du beurre !

Bon, on n’est pas là pour s’amuser. Allez, en route, direction un village situé à une dizaine de kilomètres et où se tient ce matin un marché. Ça grimpe et la route laisse un peu à désirer. D’ailleurs quand il pleut, ça doit être impraticable ! Les cars de tourisme ne peuvent y accéder, c’est pour cela que nous avons un petit car plus maniable.

Vous connaissez tous la pub pour Orangina, « secouez-moi, secouez-moi !» ? Eh bien, c’est l’occasion de la chanter car, pour être secoué on fut secoué ! A tel point qu’il valait mieux ne pas s’asseoir au risque de décollage instantané.

Je ne vous ai pas dit que notre voyage avait pour thème la rencontre des ethnies minoritaires du Vietnam. Un circuit hors du commun et des grands sites touristiques. D’ailleurs vous allez vous en rendre compte tout de suite.

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En cours de route nous apercevons une jeune Hmong fleurie qui attend le car pour aller au marché voisin. Qu’à cela ne tienne, on l’emmène avec nous ! Alain est ravi car elle s’installe à côté de lui. On quitte la route pour emprunter une piste et quelques kilomètres plus tard, nous voici au village. Arrêt pipi pour ces dames, en bas, dans une affreuse cahute de planches au bord de la rivière et pour ces messieurs, de l’autre côté de la route.

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Le marché est très animé, il fait un temps gris et assez frais. Nous sommes les seuls étrangers, mais notre présence ne gêne nullement les habitants qui se laissent volontiers photographier, amusés de se voir ensuite dans l’appareil. Scènes très colorées, les costumes des femmes sont très ouvragés …Le coiffeur, le marchand de poissons séchés, la viande de porc. Un peu plus loin, dans un champ, se tient le marché aux buffles, bain de pieds dans un ruisseau.

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Nous restons une bonne heure à observer le trafic, un peu bousculés car les gens arrivent peu à peu des villages voisins par le pont situé plus loin ou encore par des chemins qui descendent de la montagne. J’ai craint un moment que le guide nous fasse traverser ce pont !

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Bientôt nous quittons cet endroit pour retourner déjeuner à Lao Cai, là où le matin nous avions pris le petit déjeuner.

Vous trouverez plus de photos dans le diaporama qui suit :

A suivre


VIETNAM 3 par cheztinou