lundi, 04 mars 2013
44. Quand la musique classique envahit les trottoirs
On dit toujours que la musique dite classique est ennuyeuse, rébarbative, qu'elle est l'exclusivité d'une minorité culturelle qui la confine dans des tiroirs poussiéreux comme si elle ne devait appartenir qu'à elle seule. Qu'ils seraient tristes, les compositeurs, s'ils savaient cette réalité, eux qui composaient pour tous les gens sans exception. Or, il faut bien l'avouer, rien n'est fait pour donner envie d'en écouter !
Et pourtant, il ne faut pas croire que les gens sont hermétiques à cette musique. Il suffirait simplement de la leur présenter d'une manière plus agréable que celle existant.
Etes-vous déjà allés à un concert classique ? Il ne faut pas parler, pas bouger, SURTOUT NE PAS TOUSSER ! Bref, toute une série de contraintes qui déjà enlève une grande partie du plaisir de l'écoute. J'ai tenté l'expérience par deux fois et j'ai été très déçue. Depuis j'écoute du classique à la maison, très souvent d'ailleurs depuis mon ordinateur en tapant mes notes ou bien en faisant le ménage (dans ces cas là je choisis Vivaldi). Dans la voiture, j'ai une préférence pour Bach.
J'ai trouvé géniale l'expérience faite à l'occasion de l'anniversaire de la fondation de la banque espagnole Sabadell. Regardez la mine réjouie des badauds ! Ils sont loin d'être insensibles, non ? Le final du quatrième mouvement de la 9e symphonie de Beethoven intitulé l'ode à la joie - qui est devenu l'hymne de l'Union européenne- remporte là un franc succès.
Mettez la vidéo en grand format !
06:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
dimanche, 03 mars 2013
43. Haro sur le baudet
ou plutôt sur le cochon sous les traits à peine dissimulés du dépravé notoire ainsi que tous les médias aiment à le présenter. Je veux bien sûr parler de DSK, personnage que j'ai toujours trouvé assez arrogant, présomptueux, avec toutefois un certain charme physique et beaucoup de prestance. Mais là n'est pas le sujet.
Monsieur DSK aime le sexe, est-ce un pêché ? Ce n'est pas le premier et encore moins le dernier. Il suffit de voir la fréquentation des boîtes échangistes pour se rendre compte que ces lieux sont loin d'être déserts. Est-ce pour autant que l'on dénonce tous les pékins qui les fréquentent ? La liste risquerait d'être fort longue.
D'autre part, il ne me semble pas que les rapports que DSK a pu avoir avec les femmes se soient passés sous la violence. Cette mijorée de Tristane Banon a d'ailleurs perdu le procés intenté contre lui pour tentative de viol. Il avait tout simplement voulu l'embrasser, la belle affaire.
Si l'auteur des faits avait été l'épicier du coin, on n'en ferait pas tout un plat. Cela ferait quelques lignes dans le journal local - et encore-. C'est regrettable d'ailleurs car le sort de toutes les femmes violentées et violées par de vrais pervers reste encore un sujet tabou. Elles restent bien souvent des victimes silencieuses, ombres grises dans un monde cruel et dépravé.
Comme si la déchéance de l'ancien directeur du FMI n'était pas suffisante, voilà qu'une espèce de cinglée vient en rajouter une couche ! Marcela Iacub - puisqu'il s'agit d'elle en l'occurence- sort un livre intitulé Belle et Bête où elle raconte sa relation avec le cochon de janvier à août 2012. La Belle a tout simplement fait tomber DSK dans un traquenard ; il n'a rien vu venir. Voilà une attitude particulièrement perverse et troublante puisqu'elle envoie également un mail à DSK pour expliquer son attitude.
Cher Dominique,
Après tant de mensonges et d'esclandres, je me sens obligée maintenant de te dire la vérité. Je sais que tout ceci n'est pas très beau à entendre mais ma conscience me tourmente depuis presque un an. Je suis une personne honnête et je me suis laissé entraîner d'une manière un peu légère dans un projet te concernant auquel je n'aurais pas dû participer. Les gens avec lesquels j'ai travaillé m'ont un peu dégoûtée après coup parce qu'ils se sont servis de moi comme d'un instrument pour te nuire. Et ce n'est pas cela que je cherchais. Je te jure. Je ne voulais pas te nuire mais essayer de comprendre ce phénomène étrange que tu es.
Mon livre sur ton affaire américaine, je l'ai écrit parce que ce sont eux qui me l'ont demandé. Le fait de chercher à te rencontrer était parti du même projet. Sans te dire tout le reste. Il m'a fallu te faire croire que j'étais éprise de toi, que j'étais folle de toi. Et puis que j'avais mon coeur meurtri, que j'étais jalouse et tout ce que tu sais. Je suis désolée. Je te demande pardon mais je sais que tu ne me pardonneras jamais. Je ne le ferais pas non plus à ta place. Mais sache en tout cas que je le regrette profondément. J'ai essayé de te le dire il y a quelques mois mais tu ne voulais plus me parler. Mais c'est vrai que c'était en partie un peu de ta faute aussi. Tu aurais pu te rendre compte tout seul si tu avais fait un peu attention.
Je te demande d'effacer ce mail. Je ne veux pas ajouter cet aveu au problème terrible que j'ai en ce moment à cause d'eux. Ce ne sont pas des gens méchants mais un peu inconscients et fous.".
Ce mail, adressé le 26 novembre 2012 à Dominique Strauss-Kahn par Marcela Iacub, a été lu publiquement à l'audience et versé au dossier, mardi 26 février par la défense de l'ancien patron du FMI.
Le plus ahurissant dans toute cette histoire, c'est que la dame porte désormais un bandeau ou un chapeau cachant ses oreilles car - d'après elle - le cochon aurait bouffé un de ses lobes ! On croit rêver devant toutes ses divagations ...
Si elle fantasme sur les cochons, qu'elle consulte alors un psy. Mais de grâce, qu'elle nous foute la paix !
Pour ma part, je n'achèterai pas ce livre et vous devriez le boycotter. TROP, C'EST TROP !
On n'abat pas un homme à terre.
17:37 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 mars 2013
42. La femme du yéti
Il y a deux jours de ça, alors que je jouais tranquillement à Cityville sur Facebook pendant que le peintre achevait les travaux, je suis contactée par une certaine CC dans la discussion instantanée du jeu que j'avais oublié de bloquer.
Le dialogue s'engage donc :
CC : bonjour
Moi : bonjour
CC : comment va tu là ? (sic)
Moi : bien, merci
Une minute se passe, puis :
CC : que deviens tu ?
Moi : euh ... On se connait ?
CC : on etait au lycée ensemble
Moi : ah bon ? Je ne me souviens pas de toi.
CC: quoi de neuf ?
Moi : tu sais, quarante d'une vie ne se raconte pas en une minute. Tu habites toujours à Tours ?
Elle ne répond pas à la question, mais m'interroge :
CC : ou habite tu ? (sic)
Déjà les quelques fautes élémentaires d'orthographe me mettent la puce à l'oreille. Si elle a réellement fréquenté le lycée Balzac dans sa jeunesse, elle n'en a pas retenu grand chose.
Moi : dans la banlieue tourangelle.
CC : je peux te demander un service ?
Ah, je sens qu'on va aborder le vrai sujet de son appel.
Moi : ça dépend, dis toujours.
CC : je ne peux pas télécharger ma carte de telephone pour mon portable car je suis à découvert a la banque, tu pourrais ... (je vous passe la suite car je n'ai pas bien compris la manipulation qu'elle voulait me faire faire ).
Moi : sûrement pas, désolée !
Et je ferme la discussion instantanée.
Je me précipite alors sur son mur pour voir qui est cette CC. Je ne suis pas déçue de la visite. Elle indique qu'elle est née en 1963, date à laquelle j'étais déjà en 4ème !). Je me garderai de faire des remarques sur le physique, mais je note au passage qu'elle revient de vacances à la neige. Je parcours les diverses pages et consulte les commentaires inscrits : un régal !
Quelques extraits :
— oh outin tu te cartonne toute seule kiki a dit oh nn mamai ta tou cache.
Si quelqu'un peut me traduire, ça marrangerait. Pour ma part, je n'ai rien compris !
— du vent sa caille et le mont blanc vous le verez pas je le cache.
— si il est a droite de ma tete c l aiguille du midi que j ai dans le c ... (cul, je suppose).
— super panorama de la table ou la bouffe etait bonne leee blllaaannc aauuuussssi !
— tieen unne autruche hic !!!
— nonnn c la montagne allez bises a tous je pense a vous qui en bas.
Pour achever le tout, elle met sa photo avec une sculpture censée représenter le yéti :
Bon, j'ai arrêté là mes investigations car j'étais totalement déprimée. Il y a de quoi, non ?
10:53 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (6)