dimanche, 18 août 2019
Le monde des rapaces -3-
On ne risque pas de rencontrer ce rapace en liberté dans nos contrées puisqu'il vit essentiellement dans la toundra articque. Il s'agit du harfang des neiges, appelé aussi ookpik par les Inuits.
Le blanc de son plumage se confond dans le paysage neigeux. En liberté cet oiseau peut vivre environ dix ans, et trente ans en captivité.
Celui-ci bien sûr est un oiseau privé de sa liberté, mais il semble en parfaite santé.
Mais laissons les Canadiens nous parler de lui !
11:57 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rapaces, harfang
samedi, 17 août 2019
Le monde des rapaces -2-
Après le hibou grand duc, voici l'effraie des clochers, appelée aussi la chouette effraie ou la dame blanche. Cette espèce est répandue dans le monde entier, exceptée en Antarticque et sur certaines îles.
Elle fut longtemps considérée -ainsi que les hiboux- comme un oiseau de mauvaise augure et il était fréquent d'en voir cloutée sur les portes de ferme autrefois. Si cette coutume barbare a heureusement disparu aujourd'hui, il n'en reste pas moins que la superstition demeure très vivace. Il suffit de lire les commentaires à leur propos sur des sites ésotériques. C'est pour le moins hallucinant !
Quelques exemples relevés ici ou là (je ne corrige pas les fautes d'orthographe) :
Dès que ma mère entend la chouette hululer la nuit, ce qui n'est pas très fréquent en centre-ville, elle dit "y'a eu la chouette cette nuit, c'est pas bon, ça sent la mort", et chaque fois ça s'est révélé vrai, pour mon père, et d'autres membres de la famille aujourd'hui disparus. Je suis partie habiter quelque temps dans la Sarthe, en pleine campagne, et j'avais lié amitié avec une fille de mon âge, très branchée nature, qui habitait dans un corps de ferme qu'elle retapait avec son mari. Un jour elle me dit, tiens je suis contente, on a une chouette qui a élu domicile dans notre grenier, elle est magnifique ! J'ai eu froid dans le dos, pour moi la chouette restée l'oiseau de mauvais augure raconté par maman. Deux mois après Gaëlle est tombé malade gravement, tumeur au nerf crural (ce qui est assez rare), elle a vécu encore une dizaine de mois avant de s'éteindre à 30 ans. Une semaine après, j'ai eu son mari au téléphone pour avoir de ses nouvelles et dans la conversation il me dit tiens c'est bizarre, tu sais la chouette qu'on avait dans le grenier, elle a dû trouver un autre nid douillet, elle est partie...Je n'ai rien dit juste pensé...
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La veille du décès de la grand mère de mon fiancé, une chouette hurlée j'ai tellement eu peur que j'ai traversée la cour en courant, la chouette est restait pas mal de temps au dessus de nos maisons et un autre décès dans notre rue à une semaine d'intervale.
C'est pour ca que pour moi aussi la chouette est un oiseau de mauvaise augure.
il y a quelques année une amie a vu une chouette tourné autour de sa maison pendant plusieurs jours et apres son mari est mort ...
En debut d'année, une chouette n'arretait pas de tourner autour de chez moi, ma mere la voyait tout le temps, 1 mois apres on lui annonce un cancer du sein !
jeudi soir rebelote ma mere vois une chouette lui tourner autour!! et vendredi soir c'est moi meme qui a eu un accident de voiture !!
je ne suis pas superstitieuse mais il faut avoué que sa fait tres peur quand meme,
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l annee derniere dans notre rue y a eu une chouette pendant 2 mois tout les soirs a 20 heure, en septembre on a eu accident de voiture, la semaine derniere elle et revenue vite fait, et bien le plafond de la veranda et tomber a cote de notre fille , y avait du vent elle a ouvert la fenetre. je l avaos dit on va avoir malheur encore et vlan sa nous retombe dessus. sale chouette
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Quelques croyances populaires liées aux chouettes et hiboux
- Le cri d’une chouette attire les démons, jeter du sel sur le feu vous protègera.
- Son cri par un soir de pleine lune annonce le début de l’agonie d’un malade.
- En plaçant le cœur d’une chouette ou d’un hibou sur la poitrine d’un dormeur, il répondra à toutes vos questions.
- Lorsque les chouettes chantent, c’est signe de beau temps.
- Au pays de Galles, lorsqu’une chouette chante près d’une maison, c’est le signe qu’une jeune fille vient d’y perdre sa virginité.
Qui regarde dans un nid de chouette devient morose et malheureux à vie.
En France le hululement d’une chouette annonce, à une femme enceinte, la naissance d’une fille.
Son chant appelle la mort.
Si l’une d’elles se posait sur le toit d’une maison, il fallait la prendre la tête en bas après lui avoir lié les pattes et ailes pour éloigner le danger.
Toutes ces superstitions sont dues à une méconnaissance de l’animal.
Merci de l'entendre dire !
Près de chez moi, il y un nid de chouette et depuis plusieurs années je l'entends parfois hululer la nuit. C'est pour moi un vrai bonheur de me dire que l'espèce n'a pas encore complètement disparu de ce monde fou dans lequel nous sommes aujourd'hui ...
Quelques mois après ma visite au parc de la Rabière, j'ai eu l'occasion de revoir ce bel oiseau dans les ruines du château de Chauvigny, dans la Vienne.
Pour terminer, une belle vidéo trouvée sur internet :
16:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rapaces, chouettes
vendredi, 16 août 2019
Le monde des rapaces -1-
En 2008, j'avais eu l'occasion de photographier quelques rapaces présentés au parc de la Rabière lors d'une manifestation printanière. Peggy venait juste de m'offrir un zoom pour mon appareil, ce qui m'a permis de faire les clichés suivants. Voici le hibou grand duc d'Europe, appelé aussi bubo bubo :
J'ai trouvé une vidéo très bien faite qui apporte plein de renseignements sur la vie de ce rapace nocturne :
10:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rapaces, hibou
jeudi, 15 août 2019
C'était un quinze août
15 août 2000 : ce jour-là mon mari et moi avions retenu une table au Gardon frit à Pouzay. C'était une belle journée ensoleillée, un peu chaude même. Nous n'avions pas pensé que c'était le jour de la foire aux melons et que, par conséquent, il y aurait beaucoup de monde dans le village.
Quand nous arrivons à Pouzay, la route est fermée et nous sommes donc obligés de nous garer à l'entrée du village.
— La petite marche va nous mettre en appétit, dis-je à mon mari qui, fatigué, rechignait toujours à faire de longs trajets à pieds et commençait déjà à râler.
Nous arrivons bientôt devant le restaurant, situé juste avant le pont sur la Vienne. Ils sont deux à se faire face, d'un côté le restaurant "Chez André", de l'autre côté "Le gardon frit" et les deux établissements sont spécialisés dans les fruits de mer.
On s'installe dans la cour intérieure, sous une treille, à l'abri du soleil. Le déjeuner est agréable, on se fait une cure de langoustines puis on termine le repas avec un sorbet maison.
Quand nous sortons du restaurant la foule a envahi les rues du village. Tranquillement nous rejoignons le parking puis nous rentrons à la maison en prenant des petites routes qui serpentent dans la campagne. Je me souviens que l'air était suffocant et nous roulions fenêtres ouvertes.
Une fois arrivés chez nous, nous nous affalons dans le salon. À mon habitude je m'endors tout de suite et à mon réveil (peut-être une heure plus tard), je m'aperçois que mon mari s'est également endormi dans le fauteuil. Mais son sommeil m'inquiète, il souffle fort et ne répond pas quand j'essaie de le réveiller. Mon mari est diabétique et doit se faire des piqûres quotidiennes. En général il gère assez bien son taux de glycémie.
J'appelle aussitôt le médecin de garde et lui explique la situation.
— Vous lui avez pris son taux de glycémie ? me demande-t-il alors.
— Non, mais je pense qu'il est en hypoglycémie.
— Bon, j'arrive dès que possible.
Dès que possible ... Cela me parait interminable. Ce n'est que plus d'une heure après qu'il arrive enfin à la maison. Mon mari est toujours dans son fauteuil, inconscient. Le médecin essaie alors de lui prendre son taux de glycémie en le piquant dans un doigt, mais il n'y arrive pas. Finalement il appelle le SAMU.
Je suis la camionnette des secouristes avec ma voiture, brûlant les feux comme eux pour atteindre le service des urgences à l'hôpital Bretonneau. Il est aussitôt pris en charge par un médecin urgentiste :
— Votre mari a un taux de glycémie extrêmement faible qui engage son pronostic vital. Nous allons le garder en observation.
Je me retrouve seule à la maison. Je pressens que l'avenir sera difficile à vivre ...
15 août 2001 : c'est la foire aux melons à Pouzay et mon mari est mort il y a quinze jours.
15 août 2019 : c'est toujours la foire aux melons à Pouzay et je me souviens. Pour moi la vie continue malgré tout ...
07:15 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 14 août 2019
De Richelieu en Touraine à Medellin en Colombie
Il y a maintenant plus d'un an que j'ai retrouvé la trace d'une ancêtre de mon mari, Marie Charlotte Bouilly de Niray, grace à une cousine éloignée inscrite également sur Généanet.
Je savais seulement qu'elle s'était mariée avec Mathieu Joseph Perkin, originaire de Lille où il est né en 1758. Mais pas de trace de ce mariage dans les registres de Chinon, de Tours, de Lille, etc ...
Marie Charlotte est donc née en 1772 à la Mahottière, paroisse des Verrettes sur l'île d'Haïti (appelée alors Saint-Domingue). Il est fort vraisemblable que son mariage a eu lieu sur cette île car je retrouve la trace de la naissance d'une fille, Marie Charlotte Françoise, en 1799.
Notre Marie Charlotte née en 1772 eut deux autre enfants :
- Mathieu Charles Louis, né dans la banlieue de Lille en 1800, décédé en 1801.
- enfin Louise Hortense, née à Chinon en 1811, mariée à Tours en 1831 avec l'aïeul de mon mari et décédée à Blois en 1877.
Première étape : retrouver l'ascendance de Marie Charlotte. Pas à pas, je remonte donc les années jusqu'en 1652, date du mariage de son aïeul Florent Bouilly, contrôleur des gabelles à Richelieu en 1666, marié à L'Ile-Bouchard avec Perrine Pelletier. Je n'irai pas plus loin car le nom des parents n'est pas inscrit sur l'acte de mariage.
Par contre,je trouve à la même époque une autre famille Bouilly, à Parçay-sur-Vienne, mais impossible pour l'instant de relier ces deux branches.
Deuxième étape : chercher la descendance de Florent Bouilly.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, au risque de vous ennuyer, et j'en viens donc à l'essentiel. Cette branche de la famille Bouilly est implantée à Chinon dès la fin du XVIIe siècle. Les hommes occupent des fonctions diverses dans la magistrature ( huissiers, grenetiers du grenier à sel, etc). Ils se marient avec d'autres notables de la ville (les familles Poirier, Courtiller ...)
C'est justement le grand-père paternel de Marie Charlotte qui part s'installer à Saint-Domingue. Il s'y marie et a plusieurs enfants. Ils habitent à Saint-Marc et aux Verrettes dans une région où les planteurs de canne à sucre et de café s'étaient implantés.
Les Bouilly restent à Saint-Domingue jusqu'à l'indépendance de l'île. Ensuite, je les retrouve à la Jamaïque, puis enfin en Colombie. D'autres alliances ont eu lieu avec, en particulier, la famille Duperly.
Adolphe Duperly est né en 1801 à Paris. Il est arrivé à la Jamaïque à bord du voilier "Dispatch". C'était un graveur et un photographe qui a laissé de nombreuses gravures sur la Jamaïque. Il s'était marié à Kingston en 1832 avec Louise Desnoues, descendante de la famille Bouilly par sa mère.
Adolphe Duperly eut quatre fils, dont Henri Louis :
Henri Louis Duperly
Evenement: Vivant [1864]
de 1864 à 1871 photographe en jamaique
en 1895 ouverture d' un etablissement à belize, puis 1870 puerto rico et enfin nassau bahamas puis ocana 1876
Evenement: [1892]
Duperly Henri Louis, français-anglais de descente, est venu à la Colombie, avec son frère en 1892 en provenance de la Jamaïque, où il a vécu de nombreuses années de pratique en tant que photographe. A d'abord été établi à Barranquilla, où il avait un studio de photographie qui lui a donné la célébrité et l'argent. Bientôt, il s'installe à Bogota où il a fondé l'entreprise "Photo anglais HL. Duperly et Fils";
Ses magnifiques portraits captivé dès le moment où de plus en plus enthousiastes et les clients. Un peu en dehors de l'entreprise, avec leurs caméras des recherches sur les différents quartiers de la capitale, Bogota, la savane et des peuples de la proximité. Son regard était d'un bon paysage anglais. En 1899, a participé à l'Exposition des Beaux-Arts, un événement culturel majeur en Colombie, qui a rejeté la dix-neuvième siècle et a commencé la guerre de mille jours. Duperly demeuré actif comme photographe jusqu'à sa mort en 1908. Son fils Ernesto (né en Jamaïque en 1871), a poursuivi la tradition de l'image de son père, qui ont tous deux contribué au développement de l'art photographique en Colombie.
Le texte original était en anglais ce qui explique les fautes lors de la traduction google.
En Colombie, j'ai finalement retrouvé la trace d'une descendante de Florent Bouilly, notre contrôleur des gabelles de Richelieu en 1666 !
Elle s'appelle Victoria Restrepo, est photographe et réalise de somptueux diaporamas sur son pays; Je vous en propose donc un, vous pourrez en voir d'autres sur son site.
Sur le site de Généanet, il y a un Restrepo de Colombie qui a mis son arbre en ligne. Les grands-parents de Marie Charlotte y sont bien indiqués mais ça s'arrête là. Je lui ai donc écrit il y a quelques mois, mais à ce jour, je n'ai reçu aucune réponse ! Je pense qu'il a dû me prendre pour une folle.
Dans tout ça je ne suis pas concernée puisqu'il s'agit des aïeux de mon mari. Mais qu'importe, ces recherches généalogiques sont tout même passionnantes !
Pour en savoir davantage :
17:17 Publié dans Généalogie | Lien permanent | Commentaires (0)