jeudi, 22 mai 2014
88. Maman les p'tits bateaux
Dans une semaine exactement, je serai à bord de l'avion en partance pour Séville. On peut dire que ce voyage tombe à propos car en ce moment j'ai bien du mal à émerger : le problème avec les rats n'est toujours pas résolu, Théo me manque énormément et il pleut des cordes ! Rajoutez à ça mes enceintes d'ordinateur qui ne fonctionnent plus, une prise électrique que j'ai cassée, une rentrée d'argent qui se fait attendre ...
Donc jeudi matin, direction Nantes ! Christine m'emmène en voiture car elle part une semaine chez sa mère en Vendée. Au retour, elle passera me chercher à l'aéroport.
J'ai reçu le carnet de voyage mais j'avoue que je ne l'ai pas étudié très en profondeur. Mon guide du routard date de plus de treize ans, mais ce sera bien suffisant pour les visites historiques.
Voici le bateau :
J'ai la cabine 120 sur le pont principal, tout près du restaurant.
Je n'ai encore réservé aucune excursion, je le ferai le jour de l'arrivée.
Durant cette croisière, nous allons donc descendre le Guadalquivir de Séville à Cadix, puis le bateau prendra la mer jusqu'à Vila Real, au Portugal. Retour à Cadix, puis excursion jusqu'au rocher de Gibraltar. De Séville nous devons également nous rendre à Grenade et à Cordoue. Beaucoup de car en perspective, mais ça permet de découvrir les paysages !
12:24 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : croisiere, andalousie, espagne
mercredi, 07 septembre 2011
191. Bilan d'une décennie -39-
Nous consacrons une journée entière à visiter la ville en bus découvert. Dans une petite brochure remise au moment de la réservation, toutes les choses à découvrir sont indiquées pour chaque arrêt. De plus il y a plusieurs circuits possibles. Je dois dire que nous en avons profité au maximum puisque nous avons fini la visite vers 21h.
Et malgré le bruit incessant qui venait de la rue, nous n’avions pas besoin d’être bercées le soir pour nous endormir !
Nous réservons la dernière journée pour le quartier du port : balade à Montjuic, promenade en bateau dans le port et enfin baignade sur la plage pour Julie, pendant que je faisais des photos.
Enfin, pour terminer en beauté ce séjour, nous nous sommes offert un bon dîner dans un restaurant au bord de la mer ! Enfin, quand je dis bon dîner, c’est exagéré. Le restaurant était assez cher et la paëlla assez mauvaise (trop salée).
Il ne nous reste plus qu’à rentrer à l’hôtel pour une nuit écourtée puisque notre car Eurolines part à 3h du matin.
À 2h, nous voici donc à la réception de l’hôtel. Je demande alors qu’on nous appelle un taxi. Les minutes s’écoulent et toujours rien en vue ! On commence à s’inquiéter un peu et je retourne dans l’hôtel pour que le réceptionniste rappelle le taxi. Ah, le voici enfin !
Nous arrivons à la gare routière vers 2h50 et il ne nous reste plus qu’à attendre, attendre, attendre encore et toujours … Oh, ce ne sont pas les cars qui manquent, seulement aucun car Eurolines en vue !
À un moment on voit un petit homme traverser la place avec une pancarte et gesticuler en criant : Parisse ! Parisse ! Il est très drôle à voir, on dirait un pantin et ça nous amuse beaucoup.
Mais le temps, 3h30, 4h et toujours pas de car !
Un jeune couple de Français arrive alors et nous engageons la conversation.
— Vous allez où ?
— À La Rochelle, et vous ?
— À Tours, mais nous commençons à trouver le temps long. Le car était prévu à 3h.
— Si vous voulez, nous pouvons aller nous renseigner, je parle espagnol.
— Volontiers ! Et je le suis jusqu’à une sorte de bureau, tandis que Julie garde les valises.
Tiens, mais c’est notre petit homme de tout à l’heure.
— Que dit-il ?
— Votre car est déjà passé. Il a fait vainement le tour de la gare avec une pancarte pour prévenir les passagers manquants.
— Mince, effectivement nous l’avons bien vu, mais nous n’avons pas réagi car ce n’était pas un car « Eurolines » !
(Depuis j’ai appris qu’Eurolines utilise parfois d’autres cars).
Reste maintenant à apprendre la nouvelle à Julie !
— Nous avons raté le car. On peut toujours essayer d’obtenir des places dans celui qui va à La Rochelle, mais ce n’est pas gagné d’avance !
Effectivement, le car est plein et Julie a beau supplier, dire qu’elle va se coucher devant le car, le chauffeur reste imperturbable.
— Bon, et maintenant, que fait-on ?
— Je crois que le mieux est de retourner à l’hôtel, se reposer un peu et après on verra.
Nous ressortons de la gare routière et cherchons un taxi. À cet instant, nous voyons arriver au loin sur le même trottoir, une bande de jeunes armés de battes de base-ball et qui tapent en gueulant sur les poubelles et les voitures en stationnement. C’est à la vitesse de l’éclair, malgré la lourdeur de nos sacs, que nous nous réfugions de nouveau dans la gare et attendons que la tempête passe.
Une heure plus tard, nous voici de nouveau à l’hôtel. Je consulte alors sur Internet les horaires de train.
Il y a quatre gares à Barcelone et bien sûr, nous nous sommes trompées de gare. Il a donc fallu reprendre un taxi. Le retour fut très fragmenté : d’abord Barcelone-Montpellier, ensuite Montpellier-Bordeaux. Il fallut ensuite prendre le TGV Bordeaux-Poitiers (en 1ère) et enfin Poitiers-St-Pierre-des-Corps que nous atteignons vers 23h.
Ce fut mon dernier voyage avec Julie. On en reparle assez souvent car ce fut d’excellents moments passés ensemble. Quant à la compagnie Eurolines, je dois dire qu’elle fut correcte puisqu’elle accepta de nous rembourser les billets de retour !
Barcelone en photos :
08:15 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : espagne, barcelone
mardi, 06 septembre 2011
190. Bilan d'une décennie -38-
Ces cinq jours à Barcelone sont menés tambour battant ! Nous ne nous accordons que peu de répit, arpentant la ville en long, en large, en travers et même en hauteur, prenant le bus, le métro, le bateau. Nous avons parcouru plusieurs dizaines de kilomètres pedibus jambus et malgré la fatigue, nous étions insatiables ! Que de choses à voir à Barcelone ...
Durant ce court séjour, nous avons même pris le temps d'aller à Figueiras voir le musée Salvador Dali, puis aussi à Gérone.
On ne peut évoquer Barcelone sans songer à l'architecte Antoni Gaudi qui marqua la ville de son empreinte : je vous propose donc aujourd'hui trois diaporamas.
La casa Battlo, la casa Mila et le parc Güell. Pour ce qui est des petites anecdotes, ce sera pour plus tard.
18:40 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, barcelone, ga
lundi, 05 septembre 2011
189. Bilan d'une décennie -37-
À petit budget, petit voyage ! C’est ainsi que début septembre 2006, Julie et moi sommes rue Edouard Vaillant, où nous attendons le car Eurolines qui doit – si tout se passe bien- nous conduire jusqu’à Barcelone.
Sur Internet j’ai déniché un petit hôtel pas trop cher qui a le gros avantage d’être très central.
Il est environ 18h30 quand le car arrive ; c’est à peine si l’on a le temps de grimper qu’il est déjà reparti … Tout se passe bien jusque vers 20h. Là, nous commençons à avoir une petite faim et une pause serait la bienvenue. Mais que nenni ! Nous traversons une région très vallonnée et la route zigzague énormément. Le chauffeur fonce comme un fou et nous sommes ballotées d’un côté sur l’autre. Encore une chance que nous ne souffrions pas du mal des transports !
C’est vers 22h que nous nous arrêtons ENFIN. Il y a une sorte de cafétéria où nous allons pouvoir nous restaurer. Après avoir pris un plateau, nous nous dirigeons donc toutes deux vers le buffet où le choix des plats est très varié. Le temps de choisir, de payer et nous nous installons à une table. C’est à ce moment là, alors que je regarde au dehors, que j’aperçois tous les passagers remonter dans le car sous l’œil attentif des deux chauffeurs.
— Vite Julie, le car repart !
À la hâte j’enfourne le yaourt avec la petite cuiller dans mon sac et nous nous hâtons de rejoindre les autres. Ce fut la seule et l’unique pause de ce voyage !
Certes, il y avait des toilettes dans le car, mais il semble me souvenir qu’à mi-parcours elles furent fermées à clef car elles étaient bouchées.
Au passage de la frontière, le car s’arrête un bref instant et j’essaie alors de sortir pour fumer une cigarette. Mais le chauffeur refuse de m’ouvrir la porte.
Au petit matin (ou en pleine nuit, selon vos goûts) le car atteint la gare routière de Barcelone. Un des chauffeurs descend pour sortir nos bagages de la soute et les balancer sur la chaussée. Nous avons à peine le temps de descendre du car qu’il disparait bientôt dans la nuit noire en direction du sud … BIENVENUE À BARCELONE !
À trois heures du matin dans la gare routière de Barcelone, il n’y a pas foule, je dirai même que c’est désert. Bon, ce n’est pas le tout, il faut maintenant trouver l’hôtel.
Je sors alors mes papiers pour avoir l’adresse précise, puis, une fois sorties de la gare, nous hélons un taxi. Je lui montre alors l’adresse indiquée sur ma feuille de réservation.
Une petite demi-heure plus tard, il nous laisse devant une grande place. J’ai beau regarder en détail, je ne vois aucune enseigne d’hôtel. Il me fait alors un geste vague en direction de la place.
Il nous faudra bien une heure avant de comprendre que l’hôtel se situe dans un des nombreux immeubles donnant sur l’artère principale. Pour cela il nous faut regarder toutes les boîtes à lettres.
La deuxième étape est réussie. Nous nous engouffrons dans l’ascenseur qui nous mène jusqu’au quatrième (ou septième ?, je ne sais plus) étage. L’accueil n’est pas très chaleureux, sans doute en raison de l’heure très matinale. Mais nous faisons comprendre à l’hôtelier que nous voulons juste laisser nos bagages et que nous reviendrons plus tard pour la chambre.
Et nous revoici dans la rue, à errer comme deux âmes en peine. Par chance, Barcelone est une ville animée et nous trouvons facilement un café à proximité. Dans ce bistro il y a de l’animation : des touristes américains pas mal éméchés sont en pleine conversation avec des prostituées. Quand nous ressortons, nous assistons de loin à une bagarre en règle entre plusieurs hommes. Je vous l’ai dit, Barcelone est très animée !
Assises sur un banc, nous préparons alors notre programme de la journée avec l’aide du guide du routard. Il y en a des choses à voir et à faire dans cette ville que finalement cinq jours paraissent un peu courts comme délai.
Retour à l’hôtel où nous obtenons enfin la clef de la chambre : c’est une grande pièce meublée très sommairement. Un petit lavabo est fixé le long du mur derrière la porte d’entrée et la salle de bains est dans le couloir. La fenêtre est assez large et donne sur une avenue très passante. Nous le découvrirons bien vite ! En face se trouve un bel immeuble rénové et mes yeux se posent alors sur une fenêtre sans rideaux. J’y aperçois alors un homme tout nu en train de se laver. Naturellement j’appelle aussitôt Juju pour venir assister aux ablutions de ce brave homme. Nous nous accordons une petite pause, le temps de nous rafraîchir, de nous changer, puis nous voilà parties à la découverte de la capitale de la Catalogne !
À suivre
07:15 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : espagne, barcelone
mercredi, 16 mars 2011
81. Patrimoine culturel immatériel
Allons voir à présent ce qui se passe chez nos voisins espagnols. Je m'attendais à trouver la corrida et finalement c'est le flamenco qui est mis à l'honneur.
À Barcelone, j'avais assisté à une exhibition de flamenco faite sur les Ramblas par un danseur. Extraordinaire ! Hélas, il faisait nuit et je n'ai pas pu prendre de photos correctes. Mais cela reste un moment très fort.
10:45 Publié dans Zoom sur ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrimoine, mondial, culturel, unesco, falmenco, espagne