lundi, 31 octobre 2016
La Cantabrie -2-
Six heures du matin, mon téléphone sonne ... J'ouvre alors un œil et j'aperçois, en contrebas, les vagues qui viennent se fracasser sur les rochers. Voilà une belle journée qui s'annonce !
La matinée est consacrée à une balade à pied dans la ville d'Isla ; C'est une petite station balnéaire qui, hors saison, compte environ 1000 habitants. Elle est bordée de criques et le centre est construit en hauteur.
Au retour, nous visitons les viviers de l'hôtel qui est spécialisé dans les crustacés. Cette réserve est assez impressionnante car on compte environ un millier de bestioles !
Ceux qui sont intéressés peuvent passer commande d'un demi-homard ou d'une demi-langouste qui leur seront servis le lendemain soir au dîner au prix de 25 euros la portion. J'hésite un peu, non pas à cause du prix, mais parce que je pense que ça ferait un dîner trop copieux avec l'entrée et le plat principal. Je ne m'inscris donc pas sur la liste et dans le coup j'ai bien fait car tous ceux qui ont passé commande ont été très déçus : soit la langouste n'était pas assez cuite, soit la pince du homard était vide ! On en a conclu que c'était un attrape-couillons.
L'après midi, le bus nous emmène jusqu'à Santander, la capitale de la Cantabrie.
C'est une très jolie ville, élégante, construite le long d'une large baie. Nous grimpons jusqu'au cabo Mayor d'où l'on a une vue sur toute la baie.
Une fois redescendus, nous prenons un bateau pour une balade d'une heure environ. Nous avons la chance d'avoir un temps superbe :
Au retour, le guide nous emmène jusqu'à la cathédrale et, pendant que le groupe visite, je vais me balader dans les rues voisines, puis m'attabler à une terrasse pour prendre un café. Je suis en manque de caféine et cela me donne de violents maux de tête.
Je retrouve le groupe une heure plus tard et nous retournons à Isla. Le soir, après le dîner, le guide a organisé une petite soirée dansante à l'hôtel. Avec mes copines de table, nous allons y jeter un œil par curiosité. Il n'y a pas foule et personne n'ose se lancer sur la piste. Finalement Marie-Thérèse se lève ... Je le trouve bien courageuse !
Le guide met ensuite un madison, un twist, un tango, un charleston ... Si ça continue ainsi, il va nous faire danser un menuet. Je vais alors le voir pour lui demander de mettre un rock, la seule danse que je connaisse.
— Allez, Marie-Thérèse, on y va ! Je vais mener si tu veux.
Le morceau qu'il a choisi est extrêmement rapide et long ... Et ce qui devait arriver arriva ! On a craqué avant la fin, par manque de respiration. On oublie parfois qu'on n'a plus vingt ans depuis TRES longtemps. Mais qu'importe, on s'est quand même bien amusé.
Retour dans la chambre, ouverture en grand de la fenêtre, extinction des lumières.
À demain !
16:09 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, espagne, cantabrie
dimanche, 30 octobre 2016
La Cantabrie -1-
Bon, cap au sud donc ! Direction la Cantabrie. Cette communauté autonome se situe au nord-ouest de l'Espagne, sur les bords de la mer cantabrique, Santander étant la ville la plus importante de la région.
Départ de Tours en bus vers 5h du matin. On passe du côté de Chinon pour récupérer quatre passagers, puis on rattrape l'autoroute vers Poitiers. Arrêt pour le petit déjeuner avec -en prime- un magnifique lever de soleil.
Nous nous arrêtons à Saint-Paul-lès-Dax pour le déjeuner, à l'hôtel du lac qui, à cette saison, est surtout fréquenté par des curistes. C'est un menu gastronomique avec des produits du terroir (confit de canard, champignons ...) bref un repas délicieux mais beaucoup trop copieux quand on sait qu'on va remonter dans le bus pour plusieurs heures !
Effectivement, tout le monde roupille jusqu'à l'arrivée en Espagne. Une petite pause permet de se dégourdir un peu les jambes.
Nous longeons maintenant la côte espagnole ; jusqu'à Bilbao je connais la route, l'ayant déjà empruntée en 2000 avec mon mari lors d'un voyage au Portugal.
Je me souviens des nombreux tunnels, des paysages verdoyants et aussi de la vitesse affolante à laquelle les Espagnols conduisaient ! Aujourd'hui, la vitesse est réglementée et les radars sont nombreux.
C'est vers 19h que nous atteignons notre lieu de séjour. Nous sommes descendus à l'hôtel Astuy dans la petite ville d'Isla, au bord de la mer. D'ailleurs voici la vue depuis ma chambre. Chouette, je vais pouvoir dormir la fenêtre grande ouverte afin d'entendre le bruit des vagues !
À suivre
Pour en savoir davantage :
10:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, espagne, cantabrie
mercredi, 18 juin 2014
105. L'Andalousie, épilogue
Mercredi 4 juin 2014 : visite de Cordoue
Départ du bus à 8h30 en direction de Cordoue. Le temps est splendide comme les jours précédents.
Le programme indique la visite de la cathédrale de Cordoue, puis une balade dans le quartier juif de Santa Cruz.
Les cars nous laissent sur les bords du Guadalquivir et nous traversons l’ancien pont romain à pieds pour pénétrer à l’intérieur de la forteresse.
Pour l’historique de la cathédrale, reportez-vous ICI.
À cet instant de la matinée, je ne m’attendais absolument pas à ce que j’allais voir et qui me laissa très perplexe pour ne pas dire totalement ahurie !
— Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout ! s’exclama l’empereur Charles Quint quand il découvrit pour la première fois les lieux.
Pourquoi une telle colère, me direz-vous ?
Eh bien, à l’origine, se dressait une magnifique mosquée construite par les Musulmans de 785 à 987.
Au XIIIe siècle, la ville de Cordoue est reprise par Ferdinand III de Castille et la mosquée est reconvertie en église. Une partie des colonnades est démolie, les ouvertures sont bouchées et remplacées par de multiples petites chapelles toutes plus surchargées les unes que les autres. Enfin, en 1239 la partie centrale de la mosquée est remplacée par la construction d’une cathédrale. Pour achever le massacre, le minaret fut caché dans la construction du clocher.
Quand on pénètre à l’intérieur, on est un peu déboussolé ! La mosquée a perdu toute sa beauté et sa pureté originelle et que dire de la cathédrale avec ses mélanges de style renaissance, gothique, baroque ! Tout cela est bien fouillis …
Je repense alors à la basilique Sainte-Sophie à Istanbul qui fut transformée en mosquée. Cette reconversion n’enlève nullement la beauté des deux architectures. Mais ici, dans le cas de Cordoue, il faut bien avouer que les catholiques ont eu la main lourde !
Alors, doit-on parler d’une mosquée, d’une cathédrale ou des deux à la fois ? Pour l’église espagnole propriétaire des lieux, il n’est pas question d’employer le mot de mosquée.
Aujourd’hui encore le sujet prête à polémiques. Il arrive parfois que des touristes de confession musulmane s’agenouillent pour faire la prière. Ils sont aussitôt remis au pas et on leur demande gentiment de bien vouloir se relever.
Nous quittons bientôt les lieux pour flâner ensuite dans les ruelles fleuries du quartier juif de Santa Cruz.
À midi, déjeuner dans ce beau restaurant :
Nous avons encore du temps pour nous balader dans la ville puis retour à Séville.
Sur le bateau c’est la soirée du capitaine. Je zappe le cocktail de gala pour n’arriver qu’au moment du dîner. Le voyage s’achève et il faut penser à boucler la valise !
Jeudi 5 juin : retour en France
Dès 5h30 ma valise est dans le couloir, ornée de son petit ruban rouge. Ceux qui ont pris l’avion à Paris ne partent que dans la soirée ce qui leur laisse la possibilité de pouvoir se balader encore dans Séville.
Pour nous, les « Nantais », c’est le départ vers l’aéroport. Une escale d’une heure nous attend ensuite à Barcelone où je constate avec grand plaisir que les fumeurs n’ont pas été oubliés comme à Roissy et enfin l’avion atterrit vers 13h30 à Nantes.
Derrière les vitres, alors que j’attends ma valise sur le tapis roulant, j’aperçois Christine qui me fait des grands gestes. À sont teint hâlé, j’en conclus qu’elle a eu beau temps durant sa semaine en Vendée !
FIN
06:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, cordoue
dimanche, 15 juin 2014
101. L'Andalousie -6-
Mardi 3 juin 2014 : visite de Grenade
Le bateau a retrouvé sa place initiale sur le quai à Séville. De ma cabine je peux apercevoir les bateaux amarrés sur la rive d'en face.
Le petit déjeuner est servi à partir de 5h du matin ce qui signifie que nous nous levons aux aurores. En effet, nous avons trois heures de bus avant l’arrivée à Grenade et si nous voulons en profiter, eh bien, il faut faire quelques efforts. D’ailleurs ça n’est pas la mer à boire malgré ce qu’en disent quelques grincheux !
Bref, à 6h15 les trois cars se mettent en route. La plupart des passagers se rendort.
Toute la matinée est consacrée à la visite de l’Alhambra et ses jardins réputés.
Pour l’historique des lieux, reportez-vous ICI.
La première chose constatée est la grande affluence de touristes dès l’ouverture. Il sera bien difficile de faire des photos sans voir des têtes un peu partout !
Le guide s’attarde un peu trop longtemps sur le palais de Charles Quint, cette bâtisse austère qui se dresse au milieu de l’Alhambra et qui vient rappeler la reconquête de l’Espagne par les rois catholiques.
Une immense cour arrondie se trouve à l’intérieur du palais.
Je dois dire que j’ai été très déçue par cette visite ; je m’attendais à quelque chose de plus somptueux, plus grandiose. Ayant déjà visité Topkapi à Istanbul, puis le palais de la Bahia à Marrakech, je reste donc un peu sur ma faim. Je zappe d’ailleurs une partie des jardins, préférant attendre le groupe, assise à l’ombre car il fait très chaud !
Voici des grenades :
Au moment du départ, le guide de notre car s’aperçoit qu’il manque une personne à l’appel. Il reste donc sur place tandis que nous redescendons la colline pour aller déjeuner dans la ville.
Ce n’est que deux heures plus tard que nous verrons réapparaître la disparue, très en colère.
Après le déjeuner, nous partons flâner dans Grenade puis autour de la cathédrale. On peut encore apercevoir la neige sur la Sierra Nevada.
Il fait si chaud à Grenade que des toiles sont tendues au-dessus des rues principales pour apporter un peu d’ombre !
Les journaux viennent nous rappeler que le roi Juan Carlos a abdiqué il y a deux jours.
Bon, maintenant il faut faire le trajet du retour.
En conclusion, beaucoup de route pour peu de temps … Je reste sur ma faim.
À demain
15:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, grenade
vendredi, 13 juin 2014
99. L'Andalousie -5-
Lundi 2 juin 2014 : excursion à Gibraltar
Le bateau est amarré sur les quais d’El Puerto de Santa Maria.
— N’oubliez pas de vous munir de votre passeport ou de votre carte d’identité, sinon vous ne pourrez pas entrer à Gibraltar !
Aujourd’hui nous partons donc à 8h du matin pour visiter cette enclave britannique. Alors que je me prépare tranquillement, j’aperçois soudain les premiers passagers du bateau qui vont à l’assaut des cars ! Je n’en crois pas mes yeux … Vous avez de vieux croûtons qui courent comme ils le peuvent pour pouvoir monter les premiers et ainsi réserver les places à l’avant!
— Olé ! que je leur crie mais ils sont sourds comme des pots.
Après environ deux heures de route, nous atteignons la frontière. Les douaniers grimpent dans le car pour symboliquement vérifier les papiers et nous pénétrons sur ce petit bout de terre appartenant aux Britanniques depuis 1704.
Traversée de la piste de l’aéroport entre deux avions puis les cars sont laissés sur un vaste parking et tout le monde s’engouffre alors dans des minibus pour la visite.
Le rocher occupe les deux-tiers du territoire et les routes sont très étroites et sinueuses.
On commence alors la grimpette. On s’arrête bientôt à l’extrême sud pour apercevoir dans le lointain les terres marocaines. Dans sa partie la plus resserrée, le détroit de Gibraltar n’est qu’à 14km des côtes africaines ! On a même l’impression qu’on pourrait le traverser à la nage avec de l’entraînement –je parle ici pour les bons nageurs !- La légende dit qu’il existe un tunnel souterrain reliant les deux continents.
Deuxième arrêt à la grotte de Saint-Michel. Le lieu a été transformé en salle de spectacle et les murs sont éclairés par des lumières multicolores.
En ressortant nous entamons la descente du rocher sur un chemin goudronné où nous attendent les singes de Gibraltar. Ce sont des macaques berbères originaires du Maghreb.
Une heure nous est allouée pour se balader ensuite dans les rues bondées. L’influence britannique est bien là :
Nous déjeunons ensuite dans un restaurant situé sur la plage.
Le retour au bateau s’effectue par la route côtière.
Vers 19h notre bateau quitte El Puerto pour reprendre le Guadalquivir et remonter sur Séville. Les pêcheurs viennent juste de rentrer et déchargent les poissons. Une vedette amène le pilote à bord et dans le lointain, on aperçoit le pont en cours de construction à Cadix.
À demain !
Pour en savoir davantage sur :
16:49 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : espagne, gibraltar