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samedi, 28 septembre 2019

Une semaine en Tchéquie -7-

Dimanche 15 septembre : Repérage dans Prague.

Nous voici donc partis à la découverte de Prague et pour cela nous allons prendre le métro. Il y a trois lignes et 61 stations. Ce qui frappe en premier, c'est la descente profonde sous terre. Pour cela il faut emprunter un escalator extrêmement rapide. Je me souviens que lors de mon premier séjour à Prague en 2003, je n'avais pas pu emprunter le métro car j'avais le vertige. Cette fois-ci, ça va ; comme quoi, on peut toujours réussir à vaincre ses angoisses. 

Nous montons à la station Invalidovna et nous descendons trois stations plus tard, à Namesti Republiky. Nous voici devant la Maison Municipale : 

N'ayant pas réussi à prendre le bâtiment dans sa totalité, je vous propose cette photo de Hans Peter Schaefer prise en 2005 :

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On remarque la belle fresque au-dessus de la porte d'entrée réalisée par Alfons Mucha.

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Nous passons devant le musée Mucha — que j'irai visiter dans quelques jours —

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et nous nous retrouvons place Venceslas. qui se continue par une vaste artère

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Au fond on aperçoit le musée national.

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Eva, notre guide, nous fait traverser le passage Lucerna. Sous une coupole cette étrange statue représente un cheval mort attaché par les pattes et suspendu au plafond. Il est chevauché par le roi tchèque Venceslas. Un clin d'œil à la statue qui trône sur la place éponyme. 

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L'auteur de cette œuvre est David Černý. Lors de nos déambulations dans Prague, nous découvrirons d'autres sculptures de cet artiste.

C'est alors que mon regard se pose sur cette affiche de film particulièrement saisissante : 

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Le film s'intitule The painted bird, réalisé par Vaclav Marhoul, d'après le livre de Jerzy Kosinski. Il a fait une très forte impression à Venise en raison de scènes violentes à la limite du supportable (beaucoup de gens sont sortis de la salle avant la fin du film), et il sort actuellement dans les salles tchèques. L'histoire se déroule en Pologne durant la seconde guerre mondiale ; un enfant juif est confié par ses parents à une paysanne polonaise. Après la mort de cette femme, l'enfant erre de village en village, rejeté par tous en raison de ses cheveux noirs et de son teint mat. L'écrivain n'a jamais reconnu explicitement que c'était une autobiographie. 

À sa sortie en libraire, le livre fut un best-seller. 

Voici la bande annonce du film :

Nous arrivons bientôt sur la place de la vieille ville et comme il est 17h50, nous nous figeons tous sous l'horloge astronomique, le nez en l'air pour ...

Mais vous le saurez demain !

18:39 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie, prague

vendredi, 27 septembre 2019

Une semaine en Tchéquie -6-

Dimanche 15 septembre : de Jindřichův Hradec à Prague

Notre séjour en Bohême prend fin ce matin. Nous quittons avec une certaine nostalgie la charmante ville de Jindřichův Hradec.

À 9h, le chauffeur charge nos valises dans le petit car — Vous ai-je déjà dit qu'il était inconfortable ? — et nous partons maintenant vers le nord du pays en direction de la capitale, Praha (Prague en français).

En cours de route, nous traversons une région où l'on extrayait autrefois de l'argent, du nickel, du bismuth, mais aussi de la pechblende. C'est de ce dernier minerai que Pierre et Marie Curie réussirent à extraire le polonium et le radium. Jusqu'en 1918, la mine de Jáchymov était le seul gisement d'uranium connu au monde.

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Durant l'occupation soviétique, les Russes récupérèrent environ 8000 tonnes d'uranium pour leur programme nucléaire. Cette mine était un camp de travaux forcés pour les opposants au régime. Le pays compta jusqu'à 18 camps dans lesquels furent emprisonnés près de 70 000 prisonniers, politiques pour la grande majorité. J'ai trouvé une vidéo sur le sujet, mais elle est en anglais (voir en bas de la note).

La mine ferma ses portes en 1962.

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Avant d'atteindre Prague, nous faisons une halte à la Montagne Sainte, près de Příbram. Ce vaste ensemble est un lieu de pélerinage. Voici l'entrée, avec la colonne mariale. Si cela vous intéresse voici le lien, ICI. Pour ma part, je préfère attendre le groupe à l'extérieur.

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Après cette visite, on va déjeuner ; j'ai totalement oublié le lieu du repas ... Et comme je n'ai pas fait de photo, cela restera à jamais un mystère.

Bon,maintenant, en route pour Prague !

Quelques vues prises depuis le car :

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Nous allons directement à l'hôtel pour déposer les bagages.Je savais que nous n'étions pas près du centre. Effectivement l'hôtel est assez excentré, mais surtout, on se croirait aux riches heures 

de l'ère soviétique ! Cela me rappelle un peu l'Allemagne de l'est dans les années 1960. Un horrible bloc de béton planté sur un terrain vague, au beau milieu de nulle part. L'intérieur est à l'avenant et ne parlons pas de l'amabilité du personnel ! C'est le seul point noir que j'ai noté durant le voyage  — avec le petit car inconfortable bien sûr —.

Quelques photos trouvées sur Internet :

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Bon, on ne va pas en faire non plus une maladie, le métro est situé à seulement cinq minutes à pied ... Après tout, on n'y séjournera que pour dormir.

À 16h, tout le monde se retrouve dans le hall d'entrée avec la guide qui va nous emmener faire un premier repérage de la ville.

Attention, voici le métro qui entre dans la station ! Pour les vieux comme moi  TOUS LES TRANSPORTS EN COMMUN SONT GRATUITS ! On devrait dire ça aux gilets jaunes.

Question propreté, je vous mets au défi de trouver un graffiti, un papier ou encore un mégot de cigarette ! On a du boulot en France ...

 

08:40 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchéquie, prague

mercredi, 10 août 2011

167. Bilan d'une décennie -20-


podcast

Août 2003 :

Michel a pris quelques jours de vacances et nous allons dans le sud. Il a  un ami qui nous prête sa maison à Figanières, près de Draguignan. Nous effectuons le trajet en TGV et une fois sur place, nous louons une voiture. C’est la première fois que je vais en Provence et c’est une découverte. Nous arrivons le 4 août, il fait déjà très chaud ! La maison de son ami est tout en hauteur (quatre niveaux) avec une ou deux pièces à chaque étage. Figanières est un village de Provence, tel que je me les représentais, avec sa fontaine sur la place… Son ami est parti s’installer dans une bergerie qu’il possède dans l’arrière pays. C’est d’ailleurs là que nous dînons le soir :  la bergerie ne possède ni l’électricité ni l’eau courante. Heureusement qu’une source se trouve juste à proximité et qu’il a une réserve d’eau. Pour y accéder, il faut quitter la route goudronnée et s’enfoncer dans la pinède sur plusieurs kilomètres en empruntant un chemin de terre. L’endroit est à haut risque d’incendie ! À la nuit tombée, de la terrasse on peut apercevoir au loin les lumières de Cannes et des autres villes.  Néanmoins, ce n’est pas un endroit où j’aimerais habiter.

Mardi 5 août :

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Nous allons à Grasse visiter le musée de la parfumerie, puis petit détour par Saint-Paul de Vence pour une visite de la fondation Maeght. Là, nous pouvons admirer – entre autres -de belles  sculptures signées Miro, Giacometti etc.

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Nous rejoignons ensuite la côte à Cannes et nous dînons sur le port de Saint-Raphaël.

 

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Mercredi 6 août : au programme, les gorges du Verdon puis Moustiers Sainte Marie. Le temps est de plus en plus chaud et un violent orage éclate au moment où nous arrivons au lac de Sainte Croix.

 

 

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 Jeudi 7 août : balade à Fréjus et visite des arènes romaines. Il fait horriblement chaud et nous rentrons en début d’après-midi pour nous mettre à l’ombre !

Le soir, nous invitons l’ami de Michel et sa famille au restaurant.

Vendredi 8 août : départ de Draguignan à midi. Arrivés gare de Lyon, il ne nous reste plus qu’à traverser la Seine pour reprendre un train à Austerlitz. Et tout ça au pas de course car on a seulement une dizaine de minutes avant le départ du train !

Le train est bondé et la climatisation en panne. Les gens sont au bord de l’asphyxie. Michel descend à Orléans et je continue cet horrible voyage en train jusqu’à Tours où j’arrive vers 23h. Au-dehors, il fait une chaleur incroyable, on est largement au-dessus des 30°…

Ce n’est que quelques jours plus tard que les médias  parleront de la mortalité due à la canicule …

 Jeudi 14 août : me voici de nouveau à l’aéroport de Roissy. Je pars à la découverte de la ville de Prague, en république tchèque. Cette fois-ci, je me suis débrouillé toute seule pour organiser mon voyage. Via Internet, j’ai retenu une chambre dans une pension située non loin du centre, tout près du château. Ce que je ne savais pas, c’est que ça grimpe !  

Je reste à Prague jusqu’au 22 août, il y a tant de choses à voir et à faire dans cette ville magnifique, si riche historiquement et culturellement.  Je n’ai pas tenu de carnet de voyage car je quittais l’hôtel tôt le matin et ne rentrais que le soir, totalement exténuée par la marche à pied. Munie du guide du routard, j’arpente donc Prague en long et en large, m’accordant des pauses musicales dans les nombreuses églises.

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Et puis je fais la connaissance de Vera ! Nous avions échangé quelques mails lorsque je cherchais une chambre à louer. Nous avions alors sympathisé et convenu de nous rencontrer durant mon séjour. Ce fut chose faite et elle m’invite à  déjeuner dans un bon restaurant (le restaurant Pivovar ?).

On ne peut évoquer Prague sans faire référence à l’écrivain Kafka, au peintre Alfons Mucha ou encore au musicien Antonin  Dvorak. Durant cette semaine praguoise je suis donc plongée dans un bain de culture et je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer. Je m’inscris également à une excursion pour aller visiter la ville forteresse de Terezin (l’ancienne Theresienstadt) qui fut transformée en camp de concentration durant la seconde guerre mondiale. La visite débute par la forteresse puis se termine dans la ville. Il règne une ambiance étrange dans cette ville, on a l’impression que des fantômes la hantent. Je me sens soudainement très mal à l’aise.

Je reviens enchantée de ce périple dans la capitale tchèque. Finalement, une semaine ne fut pas de trop. Seul bémol : l’affluence considérable des touristes qui transforment  la traversée du pont Charles en un véritable parcours du combattant. 

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 Le dernier week-end d’août, Linda –que j’ai connue durant mon séjour en Tunisie-  vient à la maison. Je l’emmène le lendemain à Chinon, puis au château du Rivau. Nous avons correspondu pendant près de trois ans, puis, peu à peu, les lettres se sont espacées. Lors des récents évènements en Tunisie, j’ai repensé à elle et en fouillant dans mon bric-à-brac, j’ai retrouvé son numéro de téléphone. Je l’ai aussitôt appelée pour avoir de ses nouvelles. Elle n’a toujours pas d’ordinateur et j’ai perdu l’habitude d’écrire, alors …

 Septembre 2003 : qu’y a-t-il de spécial tous les ans en septembre ? Les vendanges, oui, mais encore ?

Vous le saurez au prochain numéro !

08:46 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, provence, prague

mercredi, 20 août 2008

Triste anniversaire

prague.jpgMes pensées vont ce soir vers mon amie tchèque Vera qui a vécu les évènements de Prague. C'était en 1968, les chars du bloc de l'est pénétraient dans la capitale, Praha. Au même moment j'étais en Bavière et je me souviens l'émotion qu'avait suscitée chez les habitants de ce petit village allemand cette violation du territoire tchèque. La répression sanglante de Budapest en Hongrie datait de 1956. Allions-nous assister encore à une répression ?

Rappel des évènements dans cette vidéo.

Si le sujet vous intéresse, la chaîne Arte propose ce soir à 21h un film de l'allemand Peter Heller, intitulé : «Prague 1968 : la fin du rêve.»

dimanche, 02 mars 2008

Copie conforme

948877382.jpgAmis lecteurs, je vous présente les jumelles praguoises entourées de leur tendre et cher. Bon anniversaire les filles !

09:24 Publié dans Correspondance | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : prague