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mardi, 29 septembre 2009

338. Un rapide avant-goût


podcast

pour vous mettre en appétit ! Du moins je l'espère...

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A demain pour le début du récit de mon voyage à Istanbul.

23:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, istanbul, turquie

mercredi, 16 septembre 2009

325. Le Grand-Bazar


podcast

« Sortant de la Sublime-Porte, je me réfugie, pour m'y abriter jusqu'à la fin de la journée, dans le labyrinthe du Grand-Bazar  (car Stamboul, suivant l'usage d'Orient, a son "bazar" qui est comme une ville dans la ville, que des murailles entourent, et qui, le soir, ferme ses épaisses portes ).

Il y fait sombre et triste, aujourd'hui, sous ce ciel plein d'eau et sous ces toitures de bois qui couvrent toutes les petites rues, laissant des gouttières suinter ; à travers une espèce de buée, de brouillard crépusculaire, on voit briller les étoffes dorées, les milliers de bibelots accrochés aux échoppes — et fourmiller les foules : femmes tout de blanc voilées, hommes coiffés de bonnets rouges. Dieu merci ! il n'a guère changé encore, ce bazar. Dans des recoins connus, je retrouve les mêmes obscurs petits cafés, qui sont revêtus de leurs vieux carreaux de faïence persane aux étranges fleurs, et où servent depuis des années les mêmes vieilles petites tasses. On peut y faire les mêmes rêves qu'autrefois, en regardant, par la porte ouverte, la foule turque s'agiter dans le demi-jour fantastique des avenues. Du fond de ces retraites d'ombre, où l'on fume le tabac blond qui grise, tout ce mouvement, tout ce bruit semble, dans le lointain, comme un immense brouhaha de fantômes.

Je m'attarde à marchander de vieux bibelots d'argenterie — tandis que dehors le jour baisse et la pluie tombe toujours. De plus en plus désolé, ce bazar qui se vide, les affaires finies : le long des ruelles couvertes, si vieilles, les boutiques se ferment ; les marchands s'en vont comme les acheteurs, et l'obscurité grise descend dans ce labyrinthe, qui, la nuit, ne sera plus qu'un désert noir.»

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Voici la description que fait Pierre Loti du Grand-Bazar d'Istanbul en 1890. Tout a bien changé depuis. Certes le bazar existe encore, mais il s'est considérablement modernisé. Les échoppes sont largement éclairées. Cependant l'endroit est toujours grouillant d'activité et garde un cachet très authentique. J'y serai dans quelques jours...

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samedi, 18 juillet 2009

252. Un caillou qui peut coûter cher

En apprenant la nouvelle aux informations, hier, j'ai eu quelques sueurs froides  à retardement !

Un touriste français, en vacances avec sa famille en Turquie, a été intercepté à l'aéroport d'Ankara puis mis en prison après la découverte dans sa valise d'une pierre achetée -selon ses dires- sur un marché pour environ 20 euros.

Si vous n'êtes jamais allés en Turquie, il faut savoir qu'à chaque coin de rue (dans les villes) ou tout le long des routes, vous avez des marchands qui vendent des fossiles et autres cailloux.

Cela fait maintenant deux mois que le touriste croupit dans les geôles turques et l'expertise de la pierre ne sera faite que fin août. D'ici là, il doit vivre dans une cellule où s'entassent 15 prisonniers de tous poils (meurtriers, trafiquants de drogue etc). On ne peut s'empêcher de penser au film "Midnight Express"...

Dans le coup, comme je pars seule en Turquie, je ne rapporterai RIEN de RIEN, pas même une boîte de loukoums !

samedi, 10 janvier 2009

14. Les cheminées de fées sous la neige

Je ne vous ai jamais parlé de mes vacances en Turquie ? Ou alors, ça remonte à longtemps. J’y pense en raison de la neige et du froid.

C’était en décembre 2002, un voyage d’une semaine, une semaine de course effrénée à travers le pays pour voir en un minimum de temps le maximum de choses intéressantes. Manque de bol, il s’est mis à neiger et à geler à pierre fendre le lendemain de notre arrivée à Istanbul. Notre car est tombé en panne, nous sommes restés bloqués plusieurs heures à l’intérieur sans chauffage avec une température d’environ -10°. A l’extérieur il faisait entre – 15 et -20°25dec10a.jpg

Le matin nous étions debout à 5h et le soir nous n’arrivions pas avant 23h dans les hotels ! Entre temps, nous regardions défiler le paysage à travers les vitres du car, avec des haltes pour visiter ( toujours au pas de course) musées et autres sites… Un peu speed ce voyage, mais cependant j’en garde un excellent souvenir. Istanbul est une ville fascinante et je compte bien y retourner un de ces jours. Je choisirai le printemps et j’irai seule pour avoir le temps de musarder à ma guise.

J’ai rapporté des vues de la Cappadoce sous la neige. C’est grandiose ! Vous pouvez les voir ICI.

La veille de mon retour, ma fille m’envoie un texto pour que je lui rapporte des gants de toilette utilisés dans les hammams. Alors me voilà partie, le nez au vent, faisant tous les magasins pour trouver ces fameux gants. Mais en vain.

Texto : désolée Peggy, je ne trouve pas!

Cinq minutes plus tard, la réponse arrive :

Allons Mutti, fais un effort, je suis sûre que tu peux. Je te fais confiance ! C’est toi la plus forte !

Ah, que ne ferait-on pas pour faire plaisir à sa progéniture ! Et me voilà repartie dans la nuit bien avancée déjà, mais pas de gants de toilette !

En traversant une rue, j’ai failli me faire renverser par une voiture. Dans le coup, j’ai arrêté les recherches. Cela serait un peu absurde de perdre la vie à cause d'un gant de toilette, de surcroît turc !

19:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cappadoce, turquie