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mercredi, 20 mai 2009

164. Carnet de voyage au Maroc -4-

La vallée de l'Ourika :

ourika.jpgMardi 12 mai :
podcast

Lever à 6 heures et petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au sixième étage, sous une tente berbère. Le fond de l’air est assez froid.

À 8h30 un bus vient me chercher pour me conduire au lieu de rendez-vous. Nous sommes environ une vingtaine de personnes à faire cette excursion. Nous quittons peu après Marrakech en direction du sud, vers Setti-Fatma.

La vallée de l’Ourika est un endroit privilégié car la température y est de 10 à 15 degrés de moins que dans la ville. Nous pénétrons donc dans les montagnes de l’Atlas. La route est verdoyante et la rivière serpente  en bouillonnant dans le contrebas bordé de champs et d'arbres.

Après une première pause pipi (et photo), nous nous arrêtons bientôt dans un village berbère (un douar) pour visiter une habitation traditionnelle faite en pisé.

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Nous sommes accueillis par une jeune femme qui nous propose de nous installer sur la terrasse de la maison d’où l’on a une très belle vue. La maison est construite sur une pente. Sous la maison se trouvent l’étable et le poulailler. Dans le petit jardin poussent des légumes  et des fleurs. Tout est assez rudimentaire mais plein de beauté. En hiver la température peut descendre fréquemment jusqu’à – 6°.

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Après cette visite, nous avons droit à une démonstration de la préparation du thé, puis une dégustation de pain chaud que l’on trempe successivement dans l’huile d’olive (ou d’argan), puis sur du beurre et enfin dans le miel. Un délice, je ne vous dis que ça !

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Nous reprenons ensuite le car. Un peu plus loin la route bifurque vers l’Oukaïmeden, station de ski la plus haute d’Afrique, le point culminant atteignant 3270 mètres. Ce qui n’est encore qu’une modeste station hivernale risque dans les années à venir de se transformer en un endroit beaucoup plus luxueux, réservé à une population  huppée. Espérons que le paysage des alentours ne sera pas trop détérioré par la construction de la nouvelle route !

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Nous nous arrêtons ensuite à Aghbalou,le temps de contempler les nombreux petits restaurants installés au bord de la rivière. Hum, ça sent bien bon et j’aurais bien aimé que l’on puisse déjeuner sur place.

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Mais ce n’est pas prévu au programme et c’est avec quelque regret que je remonte dans le car. Retour à Marrakech !

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En cours de route, une touriste a été malade. Il a fallu s’arrêter au bord de la route. Elle s’est alors affalée dans l’herbe, puis a piqué sa petite crise : elle ne voulait pas qu’on la regarde, il a donc fallu que le car avance de quelques mètres. Son mari ne semblait absolument pas préoccupé. C’est le guide qui s’est chargé de passer un peu d’eau fraîche sur le visage de la jeune femme. Au bout d’une demi-heure (quand même !), elle est remontée s’asseoir et nous sommes rentrés à Marrakech aux environs de 14 heures.
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Une fois à l’hôtel, j’ai préparé mon sac à dos et je suis ressortie me balader dans la Médina.

Hep ! Taxi !

À suivre

 

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06:46 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, maroc, ourika, vallée

mardi, 19 mai 2009

163. Carnet de voyage au Maroc -3-


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Je n'ai pas eu le temps de vous préparer une note sur la vallée de l'Ourika. Ce sera donc pour demain. Pour me faire pardonner, je vous propose donc de commencer la visite du jardin Majorelle.

Ce jardin fut créé par le peintre Jacques Majorelle, fils du célèbre ébéniste, Louis Majorelle. Arrivé en 1919 à Marrakech pour des raisons de santé, Majorelle achète un terrain et peu à peu il conçoit un magnifique jardin dans lequel on retrouve des espèces très diverses de cactées, palmiers et autres.  Jacques Majorelle décède en 1962 et la propriété est alors laissée à l'abandon jusqu'en 1980, date à laquelle le couturier Yves Saint Laurent et Pierre Bergé rachètent la demeure et restaurent petit à petit l'ensemble.

Maroc 1 129a.JPGEn 2004, les cendres d'Yves Saint Laurent furent dispersées dans le jardin et une stèle fut érigée afin de lui rendre un dernier hommage.

Le site suivant vous donnera plus de renseignements si cela vous intéresse : c'est ICI.

J'aime particulièrement les tableaux peints par Jacques Majorelle qui peut être considéré comme un peintre orientaliste. On retrouve dans ses toiles des scènes courantes de la vie berbère ainsi que les couleurs flamboyantes des casbahs. Pour exemple ces quelques toiles dénichées sur internet :

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Mais je papote, je papote, je vois bien que cela vous ennuie. Alors n'attendons pas plus longtemps et pénétrons dans ce lieu magique :

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Le jardin Majorelle

Il y aura une suite !

 

lundi, 18 mai 2009

160. Carnet de voyage au Maroc -2-

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Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps. Suivez-moi, nous allons rendre visite aux charmeurs de serpents  et aux musiciens sur la place Jemaa-el-Fna. 

159. Carnet de voyage au Maroc -1-

 


podcast

Lundi 11 mai : réveil à 4h30. Après le petit déjeuner, je prends la navette qui me conduit à Orly avec un autre client de l’hôtel. L’enregistrement des bagages se fait assez rapidement et l’avion décolle à l’heure prévue, c'est-à-dire à 8 heures.

Rien de spécial à signaler durant le vol. Comme d’habitude j’ai demandé à avoir une place côté couloir. J’ai repéré que sur les Airbus A320, les places de la rangée 12 sont situées près des portes latérales et le gros avantage est de pouvoir allonger les jambes ! Les deux autres places intéressantes sont les numéros A-14 et F-14. On peut toujours espérer avoir ces places en se faisant enregistrer dès l’ouverture du comptoir.

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Trois heures plus tard l’avion atterrit à Marrakech. Il n’est que 9h, heure locale ( deux heures de décalage avec la France). Le temps est voilé mais il fait doux. Une fois ma valise récupérée, je retrouve le chauffeur pour le transfert à l’hôtel.

J’arrive au bon moment puisque le représentant de l’agence est justement là pour proposer des excursions à un couple de touristes français, des Lyonnais à la retraite avec qui j’ai d’ailleurs sympathisé par la suite. J’avais déjà préparé mon programme à l’avance. Seule une excursion manquait, celle de la mosquée de Tinmel. Le guide m’a alors expliqué qu’elle avait été enlevée du programme car peu de gens étaient intéressés par cette excursion.

Bon ce n’est pas grave Amin, je vais faire autre chose…Tiens, inscris-moi donc à la visite du patrimoine.

Bien, maintenant je vais pouvoir aller me changer. Ah, petit problème, la chambre est encore occupée jusqu’à demain. On me propose alors une chambre dans l’hôtel situé juste à côté, le Moroccan House. Personnellement cela ne me dérange pas, donc j’accepte bien volontiers dans la mesure où l’on se charge de me tirer cette foutue énorme valise que j’ai dû prendre faute de n’avoir pas trouvé le cadenas pour fermer mon autre valise.Maroc 1 013a.JPG

hotelmoroccan1.jpgBienvenue à l’hôtel Moroccan House, maison dans le pur style marocain ! On me sert le thé à la menthe avec un assortiment de gâteaux. Puis je découvre ma chambre… Un peu kitsch mais amusant ! C’est la chambre 59 A dans laquelle je ne resterai pas longtemps du reste car il y a un problème d’électricité et dans la journée je redescendrai au numéro 19 A.

Le temps de me rafraîchir un peu, et me voici dans la rue. Il est 11 heures trente environ. Je prends la direction du jardin Majorelle qui se trouve à un petit quart d’heure à pieds.

Quelques scènes de rue au passage.

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Je reste facilement deux heures à déambuler dans les allées de ce magnifique jardin. J’y reviendrai dans une note.

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 A la fin de la visite je m’installe à la terrasse du café restaurant situé dans le jardin.  Qu’est-ce qu’on est bien ! Mais la journée n’est pas terminée et en quittant le jardin je prends un taxi pour aller dans la Médina. A Marrakech, il existe deux sortes de taxis : les petits taxis jaunes qui circulent uniquement dans la ville et les plus grands pour les trajets hors de l'agglomération. Les deux catégories sont de couleur jaune. A chaque fois, il faut se mettre d’accord sur le prix de la course. Les Français ont une très mauvaise réputation, celle d’être radins et vouloir tout pour rien ou presque. Durant mon séjour, il m’est arrivé d’écouter les autres touristes parler de leurs marchandages. C’était à qui payait le moins ! Pour un peu ils auraient même voulu être transportés gratuitement. Ça a le don de m’agacer prodigieusement. Chaque travail mérite salaire. J’ai eu l’occasion de prendre les taxis à de multiples reprises et à chaque fois je proposais la même somme qui me paraissait correcte, soit 20 dirhams, ce qui fait environ 2 euros.

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En route donc pour la Médina. J’ai demandé au chauffeur de me conduire dans une herboristerie. J’ai prévu de rapporter des épices et autant faire mes achats tout de suite : cannelle en poudre, curry citronné, extrait de fleur d’oranger et huile d’argan.

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Ensuite je déambule dans les ruelles et j’arrive bientôt place Jemaa-el-Fna, le cœur de la Médina, autrefois c’était une gare routière et un immense marché aux puces. Elle est devenue aujourd’hui le lieu incontournable de la Médina, classée par l’UNESCO comme « chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».

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Il est environ 15h30 et déjà les premiers marchands prennent place. Je m’installe alors sur la terrasse du « Café du Glacier » devant un thé à la menthe. Leur thé n’est pas spécialement bon (le verre est rempli de feuilles de menthe à ras bord et on doit rajouter le sucre), mais la vue sur la place est imprenable et il faut se bagarrer pour y trouver une place. De là, je peux photographier diverses scènes avec mon gros objectif : les marchands de jus d’orange, les tatoueuses avec leur seringue de henné et leur petit tabouret, les marchands d’eau, les musiciens, les charmeurs de serpents, les montreurs de singes, bref toute une ambiance qui fait de cette place un lieu unique au monde.

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Les premiers marchands de grillades ont fini d’installer leur stand. La fumée commence à envahir la place et une bonne odeur de viande grillée monte dans les airs.

Dans mon dos, je sens la pression des touristes qui cherchent désespérément une place et qui pour un peu me monteraient presque sur la tête. Je reprends un autre thé à la menthe, rien que pour conserver la place et surtout je ne sais pas si j’aurai l’occasion de revenir ici.

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Avant de retourner à l’hôtel je fais un tour à pieds sur la place, je photographie les charmeurs de serpents. Il faut savoir que tout se monnaie. Ces hommes vont chercher les serpents dans le désert et c’est leur gagne-pain. Après, c’est à vous de savoir si vous acceptez de payer pour prendre des photos. Ça crée pas mal de tension car beaucoup de touristes refusent de donner une petite pièce. Un dirham représente environ 10 centimes d’euros ! Certains ne se baisseraient même pas pour les ramasser dans la rue et là ils refusent de débourser… Lamentable !

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Bref, tout ça pour dire que j’ai payé et je ne regrette pas. Le montreur voulait me mettre le serpent dans le cou et me prendre en photo avec. J’ai eu la pétoche et j’ai refusé. Si je reviens à Marrakech, je pense que j’oserai et puis je mangerai sur la place. Si Juju et Olivier avaient été avec moi, nous aurions sûrement diné dans cet endroit. Mais, toute seule…

Retour en taxi à l’hôtel. Je vais dîner à l’hôtel Caspien puis je réintègre l’hôtel Moroccan House. Maroc 1 007a.JPGMe voici donc dans la nouvelle chambre. Seulement cette fois, si l’électricité fonctionne correctement, je ne trouve pas le bouton pour éteindre la lumière au-dessus du lit. Une petite lanterne diffuse une lumière bleuâtre qui donne la désagréable impression d’être dans une chambre mortuaire ! Mais je suis fatiguée, alors tant pis, je me couche avec une serviette de bain sur les yeux. J’ai ouvert la fenêtre en grand et l’air frais des montagnes de l’Atlas envahit peu à peu la chambre. Demain je pars à la découverte de la vallée de l’Ourika.

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À suivre

09:49 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, maroc, marrakech

jeudi, 14 mai 2009

156. Saturation totale !

Jeudi 14 mai, 17h, près de la place Jemaa-el-Fna : j'ai une overdose et je pense que c'est une très bonne chose que je rentre samedi.

Hier, excursion à Ouarzazate : paysage grandiose de l'Atlas. Au retour, mon portable ne fonctionnait plus : il était dans ma pochette et j'avais oublié de le verrouiller. Conclusion : mon code PIN n'est plus valide et comme je ne connais pas le code PUK  (????), le téléphone est inutilisable. Ça m'a un peu perturbée car j'aime bien rester en contact avec ma fille. Un coup de bol, j'avais eu la bonne idée de noter dans un coin ses numéros de téléphone (que je n'arrive jamais à retenir de tête). Aussi je lui ai téléphoné depuis l'hôtel pour la prévenir que je ne suis plus joignable jusqu'à mon retour.

Ce matin je devais visiter des coins authentiques dans la médina. La visite a été annulée au dernier moment suite à un mouvement de grève de certains guides . Par chance, pour demain l'excursion à Essaouira aura quand même lieu.

J'ai donc passé ma journée à déambuler dans les souks, j'ai visité plusieurs musées. J'ai atteint la saturation complète : la foule, le harcèlement permanent, la vue des mendiants dans les ruelles, la chaleur, les odeurs .... 

Je vais prendre un petit taxi qui va me ramener à l'hôtel. Je vous donne rendez-vous dimanche pour le début de mon carnet de voyage.

Ah, j'oubliais, Peggy va être contente car je lui ai déniché un vrai tajine berbère. J'espère qu'il ne sera pas abimé durant le voyager du retour.

Autre chose, j'ai eu l'idée géniale de partir avec une paire de sandales neuves... Vous voyez où je veux en venir ? Non ?... Eh bien j'ai des ampoules un peu partout sur les deux pieds.

Ah, encore une chose pendant que j'y pense ( et puis j'en profite pour rester ainsi un peu plus longtemps dans ce cybercafé car il y a la clim' !): hier, j'ai rencontré le sosie de Jésus et il a accepté que je le photographie !

A dimanche donc !

19:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, maroc, marrakech