lundi, 22 juin 2015
76. Où l'on reparle des Pygmées
En février dernier, j'ai été contactée par une journaliste de Canal Plus - Marie Maurice- qui faisait un reportage sur les voyages proposés par des agences et notamment Nouvelles Frontières. Elle souhaitait plus particulièrement que je lui parle de mon expédition chez les Pygmées Baka du sud Cameroun. Après un échange téléphonique, il fut donc convenu que je lui donnais l'autorisation d'utiliser mes photos ainsi que des extraits de notre conversation, mais que je ne tenais pas à être filmée.
La semaine dernière, Marie m'a indiqué que l'émission -Spécial investigation- serait diffusée le 22 juin (donc aujourd'hui) en deuxième partie de soirée. Comme je n'ai pas Canal Plus, elle va donc m'envoyer une copie de son reportage.
Si par hasard, vous regardez l'émission, sachez que Nadège ... C'est moi !
Dans l'extrait suivant, on peut voir quelques unes de mes photos :
16:20 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 21 juin 2015
75. La Vénétie -6-
Samedi 6 juin : Ferrare et Chioggia.
Ce matin, nous partons en excursion à Ferrare, ville située à une petite heure en bus.
Vous trouverez les informations historiques en cliquant ICI.
Façade de la cathédrale Saint-Georges :
Sur un des côtés de la cathédrale se trouve une allée voutée sous laquelle se trouvent des boutiques :
Maison à picots :
Retour au bateau pour le déjeuner.
L’après midi une autre excursion est prévue pour aller visiter Bologne, à deux heures de bus. Mais il fait extrêmement chaud -le thermomètre dépasse les 35°- et je préfère rester à bord.
À 17h le bateau appareille et nous devons donc quitter les lieux (comme à l’aller). Un bus vient donc nous chercher pour nous conduire jusqu’à Chioggia.
Là, nous avons deux heures pour flâner tranquillement dans cette jolie petite ville située sur les bords de la mer Adriatique :
Le bateau accoste vers 19h15 et nous regagnons nos pénates.
Cette mini-croisière sur le Pô est décevante, les paysages offrent peu d’intérêt ; par contre, les visites proposées sont intéressantes mais elles se font trop rapidement. Il faudrait une journée complète à Vérone.
Demain, nous retournons à Venise. Chouette !
08:20 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, italie, ferrare, chioggia
vendredi, 19 juin 2015
74. Ces belles Italiennes
08:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, italie, mannequins
mercredi, 17 juin 2015
73. La Vénétie -5-
Vendredi 5 juin : les malheureux amants
Après le petit déjeuner servi à 7h30, je monte sur le pont soleil pour admirer le paysage offert par les rives du Pô car le bateau a commencé doucement à remonter le fleuve.
Quelle déception ! Circulez ! Il n’y a rien à voir ! Pas un village, pas même une vache … Les berges ont été rehaussées de chaque côté – probablement pour prévenir des inondations- et donc c’est d’une grande monotonie.Je n’ai d’ailleurs pris qu’une seule photo :
Le bateau accoste à Polesella et l’après midi les bus viennent nous chercher pour aller visiter Vérone.
Si l’on compte 1h30 pour l’aller, 1h30 pour le retour, en sachant que l’on part à 13h30 et que l’on revient à 19h30, je vous laisse calculer le temps restant pour la visite ! … Oui, trois petites heures incluant le temps libre. Autant dire que nous avons seulement une impression d‘ensemble de Vérone sans avoir le temps de flâner ! C’est dommage car la ville, traversée par l’Adige aux eaux vertes et tumultueuses, est très agréable.
Après avoir observé des vestiges de l’époque romaine enfouis dans le sol, nous passons tout près de la statue de Dante, l’auteur de La Divine Comédie, dont le regard sévère donne froid dans le dos ! Banni de Florence, il avait été accueilli en 1301 par Bartoloméo Ier della Scala, le souverain de Vérone.
Un peu plus loin s’ouvre une large place très animée, située sur l’ancien forum romain : la Place aux Herbes.
La casa Mezzanti avec ses fresques mythologiques :
Nous voici maintenant via Capello et nous pénétrons à l’intérieur d’une petite cour envahie par une foule compacte de touristes qui se bousculent et gesticulent avec ferveur. Cette maison était la demeure de la famille Dal Capello (Capulet), nobles véronais du XIIe s.
Dans les années trente, un historien a restauré cette demeure pour en faire un musée dédié aux célèbres amants dont la malheureuse histoire nous est contée par William Shakespeare au XVIe s. dans son Roméo et Juliette.
Roméo : J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour ;car les limites de pierre ne sauraient arrêter l’amour, et ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter ; voilà pourquoi tes parents ne sont pas un obstacle pour moi.
Juliette : S’ils te voient, ils te tuent.
Roméo : Hélas ! Il y a plus de péril pour moi dans ton regard que dans vingt de leurs épées ; que ton œil me soit doux, et je suis à l’épreuve de leur inimitié.
Afin que la fiction soit plus réelle, un balcon fut rajouté à la façade. Enfin, une statue de Juliette trône dans la petite cour. Impossible de la photographier dans sa totalité en raison du flot incessant de touristes. Pour un peu ça tournerait à l’émeute ! Tout le monde veut toucher le sein droit de Juliette car, à ce qu’il parait, c’est un signe de bonheur pour ceux qui recherchent l’amour !
Les murs du porche sont totalement recouverts de graffitis et chaque année la municipalité de la ville doit les faire repeindre pour les nouveaux visiteurs.
Nous voici maintenant devant l’amphithéâtre romain, l’Arena. Construit en 30 avant J.C. il pouvait accueillir près de 30 000 personnes.
Aujourd’hui ce lieu est devenu un important théâtre lyrique.
Bon, il reste dix minutes avant de remonter dans le bus … Juste le temps de boire une menthe à l’eau !
Après le dîner, j’accompagne mes compagnons de table au salon bar pour participer à un quizz organisé par l’animatrice de bord.
Nous sommes trois équipes à participer à ce jeu, une des autres équipes étant formée par les généraux à la retraite.
Sarah nous propose alors des questions sur le sport affichées sur un projecteur.
Première question : quel animal a été choisi comme emblème aux jeux olympiques d’été de 1972 ?
Tout de suite, je me souviens que les jeux avaient eu lieu à Munich car j’étais alors à ce moment précis en Allemagne. Sur l’ardoise, on note donc le mot ours comme premier indice.
Je jette alors un œil vers l’équipe des généraux et je m’aperçois que l’un d’entre eux est en train de farfouiller sur sa tablette. Et effectivement, ils trouvent aussitôt la bonne réponse qui était un chien !
Cette malhonnêteté intellectuelle me plonge alors dans une colère imprévisible qui me surprend moi-même.
— Ah non, c’est INADMISSIBLE ! Regardez Sarah, nos voisins sont des tricheurs ! Ils se servent de leur téléphone pour trouver les réponses.
L’autre équipe surenchérit alors par des :
— HOU ! HOU ! LES TRICHEURS !
Ils sont péteux les généraux d’avoir été pris la main dans le sac !
Entre temps, le deuxième indice s'est affiché, montrant un hot-dog.
L’un d’entre eux, qui semble être le meneur de tous ses chefaillons, essaie de se rebiffer ; il est cramoisi, ses énormes sourcils blancs en bataille frissonnent, il a toute l'apparence d'un vieux satyre et il se met à hurler :
— Ce n’est pas notre faute si vous êtes incapables de découvrir qu’il s’agit d’un chien JAUNE !
— Alors là, c’est la meilleure ! Traduire HOT par JAUNE ! Un général qui ne sait pas ce qu’est un chien jaune ! Mais où va l’armée française, je vous le demande … Je jette l’éponge, je ne joue pas avec des participants aussi minables !
Bonjour l’ambiance à bord. Quelques minutes plus tard je vais me coucher.
06:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, italie, verone
dimanche, 14 juin 2015
72. La Vénétie -4-
Jeudi 4 juin : Saint-Antoine de Padoue
Au réveil, une surprise m’attend par le hublot : passage du Silver Wind, un paquebot de croisière de luxe pénétrant dans Venise. Ce bateau peut recevoir 296 passagers.
Le petit déjeuner est servi à 7h30 et aussitôt le Michel Angelo lève l’ancre en direction du sud de la lagune. Au revoir Venise !
Cette carte manque un peu de netteté mais elle a l’avantage de bien montrer la lagune :
On voit que Venise est située presque au centre, reliée par un pont à la terre ferme et traversée par le grand canal en forme de S à l'envers. De la mer Adriatique (en bas de la carte) on voit également les trois entrées dans la lagune.
Notre bateau va naviguer dans le chenal bien délimité de chaque côté par des plots en bois et reliés par trois. Et mieux vaut ne pas sortir du chenal au risque de s’enliser car à certains endroits le niveau d’eau atteint à peine 50cm.
Les petites cabanes de pêcheurs :
Ce lieu a servi au tournage du film d’Andrea Segre, La petite Venise, sorti en 2011. (voir la bande annonce en bas de la note).
LA CROISIERE S’AMUSE !
Vers 11h30 nous atteignons la petite ville de Chioggia.
Après le déjeuner tout le monde part en excursion à Padoue.
Pendant ce temps, notre bateau va prendre la mer Adriatique et remonter peu à peu le Pô jusqu’à Taglio di Pô. Cette manœuvre doit être exécutée sans passagers à bord ( nouvelle législation italienne).
Quatre bus sont mis à notre disposition, chacun réservé à un groupe particulier ; il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes comme dirait je ne sais plus qui ! Je fais partie du groupe 3 –Les individuels-.
Nous traversons la place entourée de célébrités italiennes parmi lesquelles Galilée qui enseigna à l’université de Padoue de 1594 à 1610.
La guide italienne nous emmène maintenant visiter la basilique dédiée à Saint-Antoine de Padoue. Cet édifice est la propriété du Vatican.
En fait Saint-Antoine s’appelait Fernand et il est né à Lisbonne en 1195. Il entre tout d’abord dans l’ordre des Augustiniens. Après une rencontre avec des Franciscains, il décide de les suivre et c’est à cet instant qu’il prend le prénom d’Antoine.
Il mourut à Padoue le 13 juin 1321. Le soir même de sa mort, des miracles se produisirent. En 1232 le pape Grégoire décida de le sanctifier. Une basilique fut construite pour y accueillir la dépouille du Saint et oh, surprise, quand on ouvrit le cercueil en 1263, on remarqua que sa langue était conservée intacte. Aujourd’hui elle fait partie des reliquaires de la basilique, ainsi qu’une partie de la mâchoire inférieure.
Après avoir fait le tour de la basilique et posé la main sur le tombeau de Saint-Antoine (sauf moi bien sûr), on se retrouve dans le cloître ombragé par de magnifiques magnolias en fleurs.
La visite de Padoue se poursuit par un passage sur la place aux herbes et celle aux fruits.
Enfin, avec Thérèse et Annie, on va s’installer à l’intérieur du beau caffè Pedrocchi, qui est une institution à Padoue.
Oui, bon, d’accord, le café à la menthe est bon … Comptez quand même 10 euros la tasse ! À ce prix là, on le déguste très doucement.
Retour aux bus qui nous ramènent ensuite au bateau amarré sur le Pô, en pleine campagne.
À suivre
16:32 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, italie, padoue