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dimanche, 22 septembre 2019

Une semaine en Tchéquie -1-

Jeudi 12 septembre : de Tours à Jindřichův Hradec.

Il est 11h30 et j'attends le taxi qui doit me conduire jusqu'au car qui me prend devant le Mac Do de Joué à 12h.

11h40 et toujours rien à l'horizon ! Je commence à m'impatienter et je téléphone donc :

Allo, les taxis ? J'ai retenu hier un taxi pour 11h30 aujourd'hui et il n'est toujours pas là. 

— Ils sont prévenus et l'un d'eux arrive dès qu'il est libre.

— Oui, peut-être, mais je ne peux pas attendre davantage, j'ai un car à prendre.

— Vous annulez la course ? 

— Pff... Je ne sais pas, ce que je vois surtout c'est que ce n'est pas sérieux ! Ce n'est pas la peine de téléphoner la veille pour réserver si vous n'êtes pas capable de prévoir un taxi pour une heure précise. Je risque tout simplement de rater le départ du car.

Et je raccroche. Cinq minutes auparavant, j'ai croisé un voisin qui m'a proposé de m'emmener en voiture jusqu'au lieu de rendez-vous. Je retourne donc dans la résidence pour essayer de le retrouver car je ne connais pas son nom. Par chance il est encore sur le parking. En deux temps trois mouvements, il me conduit donc jusqu'au lieu de rendez-vous ; le car est déjà arrivé. Il est midi pile. À bord se trouve déjà un couple venant de Chinon.

Nous prenons ensuite tout le reste du groupe qui attend devant les urgences de l'hôpital Trousseau. Voilà, le groupe est au complet, nous sommes 24 au total. Le voyage peut commencer !

Nous partons pour la découverte de la Bohême du sud et de Prague. Après avoir pris l'avion à Orly, nous atterrissons à Prague vers 20h30. Là nous attend notre guide, Eva, une belle Tchèque parlant couramment le français.

La journée n'est pas encore terminée. Après avoir dîné dans les alentours de la capitale tchèque, nous reprenons la route en direction de Jindřichův Hradec, ville située à 150 km au sud. La fatigue commence à se faire ressentir (je parle pour moi). De plus, on n'a pas la possibilité d'admirer le paysage car il fait nuit. Bref ... Ce transfert est un peu long. Mais, comme dirait l'autre, on n'a rien sans rien.

On arrive à l'hôtel vers 2h du matin. C'est un hôtel situé en plein centre de la vieille ville, sur la place principale bordée de jolies maisons colorées. Il correspond tout à fait à ce que je m'imaginais, un peu vieillot mais plein de charme !

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Dans le long couloir menant à la réception il y a un portrait de femme accroché au mur. Il s'agit d'Ema Destinnova, une chanteuse d'opéra du début du XXe siècle.

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À suivre

 

samedi, 21 septembre 2019

De retour


podcast

Coucou, me revoilou ! Je reviens de .... Tiens, oui, au fait, c'est où à votre avis ?

Voici quelques clichés qui devraient vous mettre sur la voie :

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À suivre

 

mardi, 10 septembre 2019

Pause


podcast

Sur un air de Bourvil,

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je vous quitte momentanément.

Je serai de retour à partir du 21 septembre.

D'ici là, portez-vous bien !

lundi, 09 septembre 2019

Cousins célèbres -10-

Aujourd'hui nous partons dans le département du Cher (18). Nous sommes plus précisément dans la commune de Barlieu. Là vit Geoffroy Torchon, probablement cultivateur ( je n'ai pas trouvé de renseignements ) marié à Perrette Turpin, née à Barlieu en 1601.

Le couple a -au moins- 3 enfants :

1. Sylvine, qui en 1653 épouse Jehan Billacier. Les descendants de ce couple s'installeront à Bourges au début du XIXe siècle, puis on les retrouve à Moulins, dans l'Allier, et enfin à Paris. Ce sont mes ancêtres.

2. Charles, marié en 1658 à Perrette Berthon, décède en 1697 à Dampierre-en-Crot, près de Barlieu. Actuellement je retrace la descendance.

3. Jeanne, mariée en 1647 à Jean Montagu. Leurs descendants ne quitteront pas la région et on les retrouve au fil des ans dans les villages avoisinants (Blancafort, Concressault, Oizon, Aubigny-sur-Nère) jusqu'en 1921, date de la naissance du personnage dont je vais vous parler aujourd'hui :

Pierre Paoli.jpgPierre Marie Paoli.

Rien ne laissait présager que ce jeune homme à la gueule d'ange deviendrait un tortionnaire pervers et particulièrement féroce durant la guerre. 

En 1938, il entre comme auxiliaire à la perception de Mehun-sur-Yèvre. Lorsque la guerre éclate, il part à Paris et vit de petits boulots. 

Après l'installation des troupes allemandes dans Paris, il occupe la fonction de messager-cycliste pour le compte de l'amirauté allemande. Il a choisi son camp. 

En janvier 1942, il revient dans le Berry et il est engagé comme interprète à la Gestapo de Bourges le 31 mars 1943.

Il loge dans les locaux de la Gestapo.

Il porte bientôt l'uniforme allemand et obtient le grade de Scharführer.paoli (1).jpg

Je vous laisse découvrir la suite en cliquant sur le lien en bas de cette note.

Le 6 août 1944, c'est la débacle et il quitte Bourges avec les troupes allemandes. Il sera arrêté par les forces anglaises  le 16 mai 1945 à Flensbourg, près du Danemark. Remis aux autorités françaises, il est ramené à Bourges pour y être jugé. 

Condamné à mort pour trahison, il est fusillé le 15 juin 1946 à Bourges.

L'écrivain Jacques Gimard a publié un livre qui relate la vie de Pierre Paoli :

Trompe-la-mort : les cahiers secrets de Pierre Paoli, agent français de la Gestapo, Ed. Qui Lit Vit, juin 2011.

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J'ai trouvé un exemplaire sur Amazon mais quand j'ai vu le prix, j'ai renoncé : 798 euros. 

Pierre Paoli

 

dimanche, 08 septembre 2019

Cousins célèbres -9-

Continuons la série de ces personnages qui se font remarquer par leurs actes odieux. Aujourd'hui je vais vous parler de celui que les journaux ont appelé Le tueur de l'ombre. 

Il faut remonter au début du XVIe siècle pour trouver un lien de parenté avec les ancêtres de mon mari.

Michel Desbuissons, né vers 1500 à Lille, était marchand graissier. Vers 1529 il épouse Marie Dupont, Le couple aura, au moins, 2 enfants :

1. Guillaume, marié à Lille en 1577 avec Jehanne Ramery dit de Boulogne (les ancêtres de mon mari). 

2. Françoise, née vers 1548, décédée à Louvil en 1615, mariée à Salomon Delandas, forain, bourgeois de Lille par achat du 2.06.1654. Ce sont les ancêtres de :

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Marcel Barbeault, ouvrier spécialisé, né à Liancourt, dans l'Oise, en 1941. Rien ne laissait présager que cet ouvrier bien intégré dans la société, père de famille aimant, apprécié de ses voisins et de ses collègues de travail, se transforme du jour au lendemain en ce monstre  tueur de femmes qui fit  trembler la petite ville de Nogent-sur-Oise de 1969 à 1976.

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Ce fut une enquête particulièrement difficile à mener. Vous trouverez un document en bas de cette note résumant le déroulement des opérations.

Selon les enquêteurs, ce serait le décès de sa mère, survenu en juin 1968 dans des circonstances douloureuses, qui aurait fait basculer Marcel Barbeault et l'aurait transformé en dangereux psychopathe.

Condamné à la prison à vie, il est actuellement interné à la prison de Saint-Maur, dans l'Indre, où il occupe les fonctions de bibliothécaire. Il est âgé de 78 ans.