Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 22 janvier 2010

25. Besame mucho-1-

consuelo%20velazquez[1].jpgLe 22 janvier 2005 on apprenait le décès de Consuelo Velazquez. Elle était née le 21 août 1924 au Mexique. Son nom ne vous dit probablement rien, mais cependant elle est la compositrice d'un boléro célèbre qui a fait le tour du monde, qui a été repris par de nombreux musiciens et chanté par de nombreux artistes depuis sa création (en 1941, je crois). La voici au piano : 

Je me suis amusée à rechercher différents interprètes. En France on trouve Tino Rossi qui fut sans doute celui qui fit connaître cette musique. Personnellement je n'aime pas son interprétation, un peu mièvre, mais c'était la mode à cette époque.

Voici maintenant  Elvis Presley :

À suivre

jeudi, 21 janvier 2010

24. Un train peut en cacher un autre


podcast

locomotive%20%E0%20vapeur%20140-c-314[1].jpg

Aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours été fascinée par les trains. Ce n’est pas le côté technique qui m’attire, mais plutôt ce moyen de pouvoir voyager, quitter l’endroit où l’on habite pour partir à l’aventure.

Petite fille, j’allais très souvent voir passer les grosses locomotives à vapeur qui crachaient du feu. La force qui se dégageait de ces monstres rugissants me faisait peur et, en même temps, m’attirait. Tout près de chez moi passaient les lignes de Nantes et du Mans. À un endroit les deux lignes bifurquaient et des jardins ouvriers avaient vu le jour entre les deux voies. C’est sur ce petit chemin que je me rendais, je grimpais le talus et j’attendais… Soudain, j’entendais au loin un bruit de ferraille, le bruit se rapprochait et je voyais alors surgir  la bête fumante et noire ! J’en ai encore des frissons. Je recevais en pleine figure un nuage de fumée, j’avais le temps d’apercevoir l’homme qui enfournait le charbon dans la chaudière. Bref, des moments qui marquent quand on est enfant.

Durant mes jeunes années, j’eus rarement l’occasion de prendre le train. Une ou deux fois pour aller à Paris avec mes parents, mais je n’en garde aucun souvenir, j’étais trop petite. Il fallut donc attendre 1966 pour que j’effectue un véritable trajet. C’était durant les vacances de Pâques et mes parents m’avaient inscrite à un séjour linguistique à Reutlingen, près de Stuttgart en Allemagne. Ma grand-mère m’avait accompagnée jusqu’à Paris afin de s’assurer que je sois dans le bon train. Ce train allait jusqu’à Vienne, en Autriche, et j’aurais bien continué le voyage !

En été 1969, deuxième voyage en train avec mon amie Francine. Nous sommes allées en train jusqu’à Berlin, puis de là, nous avons pris un tortillard qui nous a conduites jusqu’aux rives de la mer Baltique, à Greifswald. Le train, quant à lui, poursuivait son trajet en direction de Varsovie, puis de Moscou.

L’année suivante je suis allée en Grèce durant trois semaines. Là encore, j’ai pris le train, gare de Lyon. Là encore, ma grand-mère m’avait accompagnée jusqu’à Paris. Je dois dire que ce voyage n’enchantait pas du tout mes parents mais, j’étais majeure et je ne partais pas à l’aventure tout de même. Et puis la Grèce, même si à l’époque était à la botte des colonels, ce n’était pas non plus le bout du monde.

Ce fut un périple extraordinaire : le train traversait l’Italie dans toute sa longueur. À Brindisi, j’ai ensuite embarqué à bord d’un bateau qui a fait escale à Corinthe. Une merveilleuse traversée sur une mer Adriatique d’un bleu intense.

Et puis, la vie a repris ses droits. La voiture a remplacé le train… Les années ont passé. Ce n’est qu’en 1992 que j’ai repris le chemin d’une gare. Oh, rien de bien folichon, une petite gare de campagne sans même de guichet. Mais bon, c’était tout de même une gare. C’est ainsi que tous les matins je prenais le train –enfin disons la Micheline- pour un trajet d’à peine vingt minutes. Mais c’était suffisant pour que je recommence à rêver : je regardais la campagne défiler. Lorsque l’Indre était en crue, il se formait alors des zones de marécages et aussitôt je m’imaginais dans les bayoux. Quand je voyais quelques bouleaux, aussitôt je me disais que j’étais en train de traverser la Russie. Quelquefois en hiver, il y avait de la neige et alors j’étais totalement enthousiasmée. J’aurais voulu que le trajet dure plus longtemps… Je m’imaginais alors dans le Transsibérien. Et voilà que le rêve va prochainement se transformer en réalité.  J’ai encore du mal à y croire. J’ai versé des arrhes. Il reste à régler le problème des trois visas. L’agence doit en théorie s’en charger.

J’ai reçu le descriptif du voyage. J’ai aussi acheté quelques livres pour me documenter avant le départ. Je vous en parle dans une prochaine note.

08:46 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1)

mercredi, 20 janvier 2010

23. Le Surya

indien.jpg

आज रात मैं भारतीय रेस्तरां rue Colbert में रात के खाने के लिए जा रहा हूँ.

Petite virée en ville hier soir en compagnie de Juju et Olivier. Nous avons testé pour vous Le Surya, restaurant indien de la rue Colbert. J'y étais déjà allée avec Peggy et j'en gardais un bon souvenir.

janv2a.jpg

Ce fut encore le cas hier. Au moment de payer, Julie s'est exclamée :

खाना बहुत अच्छा था. हम बहुत अच्छी तरह से खा लिया

Et je n'ai pas pu m'empêcher de rajouter :

हम वापस घर

janv5a.jpg

22. Sourire matinal

Citation du jour :

« L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il en met à la compliquer. »

Henri Bergsonhenri_bergson_02[1].jpg

Je souris ce matin en lisant cette citation. Pourtant rien chez Bergson ne prête à sourire : ni son portrait, ni son œuvre philosophique, aussi grandiose fut-elle.

Je souris parce que cela me rappelle quelques souvenirs. Aux épreuves du bac philo, j’avais été interrogée sur un passage de La pensée et le mouvant. C’était à l’oral et malgré mon incompréhension quasi-totale de la pensée bergsonienne, j’avais tout de même décroché un 9 /20.  Un moindre mal.

Je souris encore parce que, pour la première fois, je comprends enfin ce qu’écrit Bergson. Et je souris enfin en pensant qu’il aurait sans doute dû mettre autant d’ardeur à simplifier ses écrits qu’il en a mis à les compliquer. Mais ça, c’est un autre débat…  

lundi, 18 janvier 2010

21. Jeux d'ombres

image001A.jpgVoici une sculpture réalisée avec des déchets, genre de sculptures que l'on pourrait voir à Beaubourg par exemple et où l'on trouverait toujours des gugusses pour s'extasier !image001.jpg

Mais ici, c'est l'ombre qui est l'œuvre d'art. Regardez ce que l'on obtient quand on éclaire sous un certain angle. Impressionnant, non ?

Ces réalisations sont de Tim Noble, Sue Webster, mais aussi du japonais Shigeo Fukuda, décédé en janvier 2009. On lui doit en particulier la moto, faite avec des fourchettes.

Je me suis amusée à faire un montage. J'ai supprimé la lumière dans la première photo.

ombre1.jpg

Une vidéo complémentaire :

ombre3.jpg
ombre4.jpg
ombre5.jpg
ombre2.jpg