samedi, 15 mars 2014
47. Carnet de voyage en Éthiopie -12-
Mercredi 26 février : d’Awash à Dire Dawa.
Nous quittons l’hôtel à 9h et retournons dans le parc national qui est à quelques kilomètres seulement de la ville car nous avons encore d’autres curiosités à y découvrir.
À l’entrée du parc un garde armé prend place avec nous. C’est encore l’occasion de faire quelques rencontres intéressantes :
Nous voici en haut d’une falaise dominant la rivière Awash. À cet emplacement se situe un ancien complexe hôtelier construit à l’époque de l’empereur Haïlé Sélassié et qui fut abandonné durant la période communiste. Les caravanes sont en bien piteux état ! Izhar nous informe que tout va être remis en état. Y a du boulot !
Un peu plus loin, on peut admirer les chutes d’eau.
Nous reprenons la route en direction de Dire Dawa. Pause déjeuner agréable sous les parasols.
Peu à peu la route grimpe à travers une région très verdoyante.
— Ça suit derrière ?
Vers 18h nous arrivons à l’hôtel Samrat où nous allons rester deux jours. C’est une bonne nouvelle car depuis le départ il faut faire et défaire la valise quotidiennement et ça devient une vraie corvée !
15:29 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voyage, ethiopie, awash
jeudi, 13 mars 2014
46. Carnet de voyage en Éthiopie -11-
Mardi 25 février : d’Adama à Awash.
Il me plait bien cet hôtel, le cadre est très agréable :
Avant de quitter la ville, nous nous arrêtons à la poste pour acheter des timbres. Il est grand temps car j’ai toutes les enveloppes de Thierry à poster !
Eh bien, ce n’est pas une mince affaire. Par chance je passe en premier ; il a fallu plus d’une demi-heure avant que je puisse obtenir mes timbres ! En sortant de la poste j’aperçois l’employée qui justement récupère les lettres. Et hop ! dans le sac …
Arriveront-elles à destination ? J’en doute un peu, mais j’ai tort car figurez-vous qu’elles sont déjà parvenues en France, la preuve :
Nous prenons la route vers 9h en direction d’Awash. Arrêt confort pour quelques dames aux envies pressantes.
Tiens, des Chinois !
Ils sont très présents en Éthiopie, ils construisent les routes, rachètent des terres, bref ils envahissent peu à peu le pays, amenant leur propre main-d’œuvre. J’avais déjà remarqué leur présence en arrivant à l’aéroport où des avions entiers débarquent ces ouvriers chinois. C’est ça la mondialisation …
Nouvel arrêt dans le jardin d’un hôtel local, à l’entrée duquel se trouve un marchand de khat (j’y reviendrai ultérieurement).
— Où sont les toilettes ?
— Là-bas, mais je vous conseille plutôt d’utiliser celles d’une des chambres ouvertes, nous conseille Izhar.
Bon, courage, armée d’un mouchoir en papier, je pars en expédition.
— Non pas là, pas là non plus, beurk … Bon tant pis, je vais là !
Une fois de plus, je me marre toute seule en pensant à la tête que ferait Christine !
Nous arrivons à l’hôtel vers 14h et là se pose un problème de taille : des membres d’une délégation de l’ONU sont arrivés à l’improviste et ont réquisitionné d’office des chambres. Nous d’abord, les autres après ! Izhar est obligé d’insister pour que finalement nous puissions avoir chacun une chambre.
Nous déjeunons dans la cour, mais il y a tellement de mouches sur la table que ça me coupe totalement l’appétit. Je prends juste un bol de riz à la tomate.
L’après-midi est consacré à la visite du parc national d’Awash.
Les babouins nous attendent déjà à l’entrée :
Depuis le 4x4 ce n’est pas facile de photographier, néanmoins :
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour une balade à pied jusqu’à des sources d’eau chaude dans les bassins d’émeraude ( 35°). Nous sommes accompagnés par un garde armé ainsi que par les chauffeurs qui piqueront une tête dans l’eau.
Quelques passages assez laborieux sur des pierres bancales au milieu d’un marécage. Je ne transporte que mon appareil photo autour du cou et j’ai la frousse de tomber à l'eau avec :
— Salomon, viens à mon secours !
Nous rentrons à l’hôtel à la nuit tombante. Je retrouve Sonia, Kiki, Izhar et les chauffeurs pour prendre un pot sur le toit de l’hôtel. L’ambiance dans le groupe s’est quelque peu dégradée, nous n’avons pour ainsi-dire plus aucun contact avec les autres – en particulier la famille Bidochon et la famille La Baule-.
Au dîner, j’avale un bol de soupe et je vais me coucher car je suis un peu fatiguée.
Pour en savoir davantage :
08:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : voyage, ethiopie, parc national, awash