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dimanche, 13 septembre 2009

320. Des envies de campagne

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Une bien jolie petite maison ! C'est ce que j'ai pensé en la découvrant pour la première fois. Ça donne des envies de retour au calme, loin des villes... Les propriétaires ont su la restaurer avec goût et sans excès. Dans le jardin, il y a encore le four à pain.

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Le potager est de taille raisonnable et l'on trouve également un nombre non négligeable de fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers, framboisiers etc).

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Cette maison est dans un état impeccable et... elle est à vendre !

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Si vous êtes intéressés, contactez-moi à mon adresse (tinoulamutti@aol.com) et je vous donnerai les coordonnées des propriétaires.

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" Je m'voyais déjà..." Eh oui, seulement je n'ai pas d'argent ! Mais ça ne m'empêche pas de rêver, heureusement.

 

samedi, 08 novembre 2008

Jean-Élie (3)

Cette nouvelle contraria énormément Jean-Elie. D’abord parce qu’il devait laisser sa chambre et puis, inconsciemment, il craignait que cette nouvelle arrivante devienne le centre d’intérêt de la maison. C’est donc en ronchonnant qu’il prit ses vêtements, ses affaires de classe et qu’il mit tout ça en vrac dans la pièce d’à côté. C’était une toute petite pièce, l’ancienne chambre de Jacques, qui avait été transformée après son départ en garde-manger. Il y avait là un divan, une table, une grande armoire dans laquelle Yvonne entreposait ses conserves et les pots de confiture. 

Le lendemain, quelques jours avant le quatorze juillet, la nouvelle arriva, accompagnée de ses parents. Jean-Elie s’était mis en retrait et l’observait. Elle semblait avoir son âge mais elle était beaucoup plus grande que lui et plus forte aussi. Elle regardait autour d’elle et semblait assez décontenancée par le décor intérieur. Tante Yvonne l’appela alors pour faire les présentations. Danielle s’avança vers lui et lui tendit la main, mais il ne bougea pas.

« Eh bien, Jean-Elie, qu’est-ce que tu attends ? Dis donc bonjour !»

Alors, tout en maugréant, Jean-Elie tendit la main et serra mollement celle de « l’étrangère » tout en se disant que dès qu’il en aurait l’occasion, il se vengerait d’avoir perdu sa chambre. Occasion qui ne tarda pas à se présenter.

Le village se préparait à fêter le quatorze juillet. Il faut avoir vu le film de Jacques Tati, « Jour de fête », pour se représenter réellement ce que pouvait être une fête à la campagne. Tous les ingrédients étaient là : les forains étaient arrivés la veille et avaient dressé leurs manèges et leurs stands sur la place du village. Les filles s’étaient mises sur leur trente-et-un, arborant des robes rose bonbon et bleu ciel. Les vieux avaient ressorti le costume de la naphtaline. Les cafés du coin avaient décoré leurs terrasses avec des guirlandes et des lampions. Et puis il y aurait le bal populaire, le moment tant attendu dans les campagnes  pour faire connaissance… Bref c’était le grand événement de l’année.

Tante Yvonne donna l’autorisation aux deux enfants de s’y rendre, à pied bien sûr. Il n’y avait pas d’autre moyen de locomotion. Le village était situé à trois bons kilomètres de la ferme et la petite route qui y menait était sinueuse et pentue…

A suivre

Pour retrouver l'ambiance de cette époque, voici un extrait de "Jour de fête".