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dimanche, 15 janvier 2012

13. Bilan d'une décennie -81-

Suite de mon voyage au Bénin. Nous sommes fin janvier 2009 et il reste encore trois jours avant le retour en France. Ce jour-là, nous quittons Grand Popo en direction de Ganvié, une cité lacustre construite sur le lac Nokoué, au nord de Cotonou.

Bénin 2 534.JPG

Notre guide, Joseph, nous avait prévenus :

— Les gens ici n'aiment pas être pris en photo. Montrez-vous donc discrets !

On s'en est vite rendu compte. Déjà les pêcheurs sur leur barque nous faisaient des signes de la main, pas pour faire coucou, mais plutôt pour nous expliquer que nous n'étions pas forcément les bienvenus.

Pour comprendre cet accueil plutôt glacial, il faut savoir que pendant plusieurs années, le village a été envahi par des photographes de tous poils qui ont certainement abusé de la confiance des gens. Leurs photos se sont revendues à prix d'or et les habitants n'ont jamais vu la couleur d'un seul centime. Alors, bon, comme dit le proverbe, "chat échaudé craint l'eau froide !"

Eh bien, malgré tout ça, il y en a qui ont tout de même réussi à attirer les foudres de la population. 

Bénin 2 562.JPG

Le tourisme aura bien du mal à progresser dans cet endroit. Un jeune a ouvert un hôtel (où l'on mange très bien d'ailleurs). Les chambres sont arrangées avec goût, mais ... parce que bien sûr il y a un mais, il n'y a rien à faire à Ganvié ! À part attendre l'arrivée des moustiques à la soirée.

J'ai tout de même réussi à prendre des photos discrètement. Voici le diaporama :


BÉNIN -12- par cheztinou

18:15 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin, ganvié

samedi, 14 février 2009

47. Carnet de voyage au Bénin -16-

Dimanche 25 janvier : Ouidah, Ganvié et l’adieu (fin)

 

Après Ouidah, nous remontons dans les minibus en direction de Ganvié.

Ganvié est une bourgade lacustre située au nord de Cotonou et construite dans le delta du fleuve Ouémé.

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L’origine de Ganvié remonterait au début du XVIIIe siècle. Les populations fuyant les razzias esclavagistes s’étaient réfugiées dans cette zone de marécages. Ainsi plusieurs villages lacustres virent le jour, Ganvié étant le plus important. Cette zone est appelée « la Venise verte de l’Afrique ». 

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Toute la vie se passe sur l’eau, les maisons sont construites sur pilotis, le toit de la maison étant recouverte de chaume. Malheureusement peu à peu la tôle qui ne demande aucun entretien particulier remplace le chaume. Les habitants de Ganvié sont des pêcheurs avec une technique toute particulière pour l’élevage des poissons, retenus dans des parcs faits de tiges de bambous.

La petite histoire nous dit que certains endroits furent colmatés afin d’obtenir des zones de terre ferme où les enfants pouvaient apprendre à marcher.

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Si les touristes peuvent se promener à leur gré au milieu des ruelles flottantes, il est toutefois bon de signaler que l’accueil d’une partie de la population reste glacial. La faute à qui ? … A des photographes qui se sont enrichis en vendant leurs clichés un prix fou sur le dos des gens du coin. Alors, touristes, respectez un peu la vie privée des gens, s’il vous plait ! Vous n’êtes pas dans un zoo.

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Ceci étant dit, je continue mon récit : nous nous arrêtons déjeuner à l’auberge Germain, situé en plein cœur de la cité lacustre. Le propriétaire des lieux a ouvert deux chambres pour d’éventuels touristes qui se seraient perdus sur les canaux. L’endroit ne manque pas de charme, une exposition de tableaux réalisés par des artistes locaux orne l’entrée de la salle du restaurant. C’est d’ailleurs là que j’ai acheté mon tableau. 

hotelganvie.jpg

 

 

Il a de l’ambition, Christopher ! C’est bien, mais… Ganvié reste Ganvié, c'est-à-dire un endroit loin de tout, sûrement infesté de moustiques quand le soleil se couche. Et une fois que vous vous êtes baladés une heure sur les canaux, il n’y a plus rien à faire. Je vois mal des hordes de touristes venant passer une semaine dans cet endroit.   

Pour que le tourisme puisse évoluer, il faudrait déjà que la population en tire un quelconque profit, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Affaire à suivre donc dans les années à venir !

Nous avons très bien mangé. Nous quittons donc Ganvié, sa rue des amoureux, ses pêcheurs, et nous rejoignons la terre ferme.

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Maintenant direction Cotonou, nous sommes dimanche soir et la circulation est intense. Joseph nous emmène au Centre Artisanal, histoire de dépenser les quelques sous qui peuvent encore nous rester. Je suis un peu déçue car j’espérais bien aller à Dankopta, le grand marché de  Cotonou, mais sécurité d’abord. Nous sommes probablement trop nombreux pour déambuler sur le marché. Le centre artisanal présente moins de risque, c’est évident, mais c’est aussi moins couleur locale ! M’enfin…

Ensuite, nous nous rendons à l’hôtel du port, celui là même où nous avions dormi le soir de notre arrivée. Là, les partants se préparent pour le départ.

Nous allons ensuite dîner dans un restaurant situé un peu plus loin.

Allez, on évolue !...

Oui, Joseph ! Direction l’aéroport. aeroport2.jpg

Il y a un monde fou, normal, l’avion d’Air France vient d’arriver. Francis et Adrien déchargent les valises. Bises, au revoir Bernadette, au revoir Janine, Jean Claude fais gaffe à l’avenir, heureuse d’avoir fait votre connaissance, bon retour à tous !

Joseph accompagne le groupe jusqu’au hall des départs. Voilà c’est la fin du voyage … pour eux, car moi je reste ! Et avec moi, le père Noël et sa femme, la charmante petite mère Noël.

Alors, après avoir fait nos adieux à Francis qui retourne chez lui à Porto Novo, nous reprenons la direction de Grand Popo où nous arrivons vers 22h !

Ce fut encore une journée bien remplie. Heureusement à partir de demain c’est farniente assuré.

 

À suivre…

 

Diaporama :Cité lacustre de Ganvié

15:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : voyage, bénin, afrique, ganvié