jeudi, 05 mars 2020
Bienvenue à Odessa -2-
Quelques vues de l'architecture du XIXe siècle dans le centre de la ville :
On trouve également un magnifique passage couvert, comme ceux existant à Paris :
Buste représentant le poète Alexandre Pouchkine qui en 1820 fut exilé par le tsar et vécut quelques années à Odessa :
Quelques insolites :
Enseigne d'un détective privé :
Magasin français :
Chut !
Jeunes danseuses :
Tableau d'Anatoliy Melnyk :
D'autres photos sont à découvrir dans le diaporama :
Quoi de neuf à Odessa depuis 2013 ?
10:58 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, ukraine, odessa
mercredi, 04 mars 2020
Bienvenue à Odessa -1-
Cap vers l'Ukraine ! J'ai découvert le pays en mai 2013, lors d'une croisière sur le Dniepr. Je ne regrette pas du tout d'avoir fait ce voyage qui, l'année suivante, fut supprimé en raison du conflit entre l'Ukraine et la Russie. Depuis on peut de nouveau refaire la croisière à bord du Dniepr Princess, mais le trajet est modifié : on ne va plus en Crimée, redevenue russe.
Quand on arrive à Odessa par la mer, on aperçoit presque aussitôt le fameux escalier qui descend vers le port. C'est dans cet escalier qu'Eisenstein a tourné une fameuse scène de son film Le cuirassier Potemkine , un classique du cinéma muet, en 1925 :
Voici l'escalier sur une gravure du XIXe siècle :
Et là, c'est en mai 2013 :
J'ai tout de suite eu un coup de foudre pour cette ville verdoyante, avec sa belle architecture influencée par la France et l'Italie.
En haut des marches se tient la statue imposante d'un homme en tenue antique : il s'agit du Français Armand Emmanuel du Plessis, duc de Richelieu. Ayant fui la France à la Révolution, il s'engage dans l'armée des émigrés. En 1803 le tsar Alexandre Ier le nomme gouverneur d'Odessa et de la Nouvelle Russie (zone située au sud de l'Ukraine). Il conservera cette fonction jusqu'en 1814. Durant son mandat, il aura à gérer une épidémie de choléra qui fit d'innombrables morts.
Voici son portrait datant de 1818 :
À suivre
09:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, ukraine, odessa
mardi, 04 juin 2013
98. Carnet de voyage en Ukraine -17-
Samedi 18 mai : Odessa
Proverbe du jour : Ne crache pas dans le puits, il peut se faire que tu en boives.
07h00 Réveil musical
07h15 Petit-déjeuner
09h00 Visite du poste de pilotage. Rendez-vous au pont soleil
10h30 Conférence de Youri sur Pouchkine au Sky bar
12h30 Déjeuner
14h00 Arrivée à Odessa
14h10 Départ en bus pour le tour guidé de la ville et balade à pieds dans le centre historique.
18h30 Dîner du commandant
20h30 Concert de l’équipage au Sky bar.
Au fur et à mesure que passent les jours, je prends de moins en moins de notes et ce matin, en ouvrant mon petit carnet, je m’aperçois que je n’ai pratiquement rien écrit pour la date du 18 mai. Il va donc falloir que je fasse appel à mes souvenirs !
J’ai bien assisté à la conférence de Youri sur le poète Pouchkine, mais aucune trace écrite. Je vous renvoie donc ICI pour plus de renseignements. Lors de son exil, le poète séjourna à Odessa de 1823 à 1824.
Sur la mer Noire, les cargos en attente se font de plus en plus nombreux. Odessa est bientôt en vue. Le bateau vient prendre place le long du quai de la gare maritime et l’on peut apercevoir, en arrière-plan, le fameux escalier dont je vous avais parlé dans la note n° 69.
Nous sommes samedi, jour des mariages, et la ville prend à cette occasion des allures de fête. Au moment précis où l’on commence la visite, j’ai une rage de dents qui se déclenche ! Heureusement que j’ai toujours dans mon sac des cachets, au cas où …
La ville d’Odessa, construite sur un plateau surplombant la mer, compte environ 1 010 000 habitants. C’est un important port sur la mer Noire.
Le tracé de la ville est attribué à un Français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu. Sa statue où il est représenté vêtu d’une toge romaine, se dresse tout en haut de l’escalier.
Ce qui saute d’emblée aux yeux, c’est l’importance de la verdure dans la ville : marronniers, peupliers, vignes grimpant le long des façades, le grand jardin public, tout cela apporte une douceur de vivre. C’est une ville très agréable !
Le car nous laisse en haut de l’escalier. On peut apercevoir le bateau dans le fond. Demain je vous montrerai l’escalier vu du bas. Je vais également préparer un diaporama sur la ville.
À la chute du Mur de Berlin, Odessa a perdu la grande majorité de sa population juive, retournée en Israël.
Avant le dîner, je ressors un peu afin d'observer les alentours de la gare maritime : pour rejoindre le bas de l’escalier, c’est un tout un micmac. Il faut d’abord grimper sur la terrasse de la gare, ensuite traverser un pont qui franchit les voies ferrées, prendre un souterrain passant sous la route qui longe le port et enfin on accède à l’escalier ! Bon, j’ai pris mes repères pour demain !
Le soir, le personnel du bateau ainsi que les guides nous offrent un récital de chants et danses.
Hélas, j’avais oublié mon appareil photo !
À suivre
03:33 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croisiere, ukraine, odessa
mercredi, 17 avril 2013
69. Cent quatre-vingt douze
C'est le nombre exact de marches que compte l'escalier d'Odessa, en Ukraine. Il fut rendu célèbre par le film de Sergeï Eisenstein, Le cuirassé Potemkine, qui raconte l'insurrection des marins sur le bateau. Ce film muet en noir et blanc fut tourné en 1925 et reste un chef-d'œuvre du cinéma. Il s'inspire de la véritable insurrection des marins du cuirassé Potemkine Tavritchesky, en 1905, qui se révoltèrent parce qu'on leur donnait de la nourriture avariée.
Cette mutinerie se tranforma en révolution. Les habitants d'Odessa vinrent sur les berges du Dniepr pour acclamer et soutenir les marins ; mais les troupes tsaristes intervinrent et tirèrent sur la foule.
En réalité la foule fut abattue dans les rues de la ville et non dans l'escalier comme le montre le film. Cela n'enlève rien à l'horreur.
Cet escalier fut conçu par l'Italien Franz Boffo et la dernière marche fut posée en 1841. Les marches inférieures sont plus larges que celles du haut ce qui crée une illusion d'optique, l'escalier paraissant beaucoup plus grand qu'il n'est en réalité.
Voici une vue prise en 1905, au moment de la révolution.
Notre bateau doit être en principe amarré au pied de l'escalier, si j'en crois le plan de la ville.
Extrait du film :
09:35 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, odessa, film, potemkine, eisenstein, escalier