Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 01 février 2009

22. Carnet de voyage au Bénin -2-


podcast

Le jour du départ

 

Ça y est, le jour tant attendu est enfin arrivé ! Nos sommes vendredi 16 janvier et j’ai passé la nuit dans un hôtel proche de Roissy. A 9h je me rends à l’aéroport pour l’enregistrement des bagages. L’avion affrété par Afriqiyah est un airbus A-320 de la compagnie slovène Adria. Nous décollons vers 12h30 en direction de Tripoli.

Petite pause de deux heures à Tripoli ce qui me permet de faire une pause cigarette dans une bulle de la salle d’embarquement. Il faut bien reconnaître que l’accueil des Libyens est impeccable : des employés parlant français sont là pour nous diriger. Même si parmi eux il n’y a aucune femme !

Deux heures plus tard un bus nous conduit au pied de l’avion. Mais là, mauvaise surprise : les WC sont bouchés et nous sommes obligés d’attendre plus d’une heure dans le bus. Vous rajoutez la pause prière des employés sous les ailes de l’avion. Nous décollons donc avec un retard d’environ deux heures. Mais la plus mauvaise nouvelle est d’apprendre que l’avion se dirige vers le Cameroun ! Effectivement nous arrivons à Douala, sous un véritable déluge, pris dans un violent orage. Il ne reste qu’à croiser les doigts ! Heureusement l’atterrissage s’effectue sans encombre et l’avion est bientôt envahi par les familles camerounaises.

Nouveau décollage, cette fois-ci pour Cotonou où nous arrivons vers 2h30. A peine le pied sur la passerelle qu'une chaleur moite m'envahit aussitôt : bonjour l'Afrique !

aeroport.jpg

Là, les douaniers béninois  font preuve de zèle et l’on doit ouvrir les valises, remplir de la paperasserie, bref tout pour décourager le plus calme touriste qui soit. Celui qui fouille ma valise n’est pas déçu : il tombe sur mes sous-vêtements ! Dans le coup, il stoppe bien vite, un peu gêné semble t-il.

Joseph nous attend au-dehors avec la pancarte « Train d’ébène ». C’est là que je fais la connaissance des gens qui vont voyager avec moi : il y a d’abord quatre couples de la même famille venant du sud-ouest, puis un couple de la région bordelaise, et enfin Jean-Marie et Françoise qui deviendront très rapidement des complices incontournables et avec lesquels j’ai passé de très bons moments. Le lendemain Sylvie et Patrick qui habitent à Lagos, au Nigéria, se joindront au groupe.

Bénin 1 020a.JPG

Mais pour l’heure, Joseph nous conduit à l’hôtel du port, qui, comme son nom l’indique, se situe tout près du port de Cotonou. Je serai la dernière à me coucher car il y eut à ce moment un problème de clé qui ne correspondait pas. Je n’ai pas perdu au change puisque je me suis retrouvée dans une grande chambre donnant sur… Mais vous verrez !

 

 

 

A savoir : la monnaie en cours est le franc CFA. 1€ correspond environ à 655 FCFA. Un paquet de cigarettes coûte 1000 FCFA soit 1,52€. Un ananas vendu dans la rue coûte 150FCFA soit  22 centimes d'euros ! A ce prix là, il serait dommage de s'en priver. D'ailleurs j'en ai rapporté plusieurs dans mes bagages.

 

Il existe des pièces de 50,100,200, 250 et 500 FCFA et des billets de 1000, 2000, 5000 et 10 000FCFA.

billetbenin1.jpg
billetbenin2.jpg

 

A suivre

00:42 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : voyage, bénin, afrique

Commentaires

Bonjour Miss Single ! Ce surnom te va bien...
Douala doit être une escale obligatoire pour ceux qui se rendent en Afrique de l'ouest (déjà y'a 35 ans).

Et les francs CFFA ne valent peut-être pas grand chose à nos yeux mais sont quand même plus jolis que les dollars...

Bon week-end en terre tourangelle.

Écrit par : Catherine | dimanche, 01 février 2009

"ipolobica" signifie petit homme blanc

en Béninois !!!
... jo

Écrit par : jo | dimanche, 01 février 2009

Qu'est-ce qu'ils avaient de spécial tes sous-vêtements, pour inspirer une telle terreur au douanier?

Écrit par : manutara | dimanche, 01 février 2009

Magnifiques les billets mais alors qu'est-ce que je serais malheureuse avec de tels chiffres !

Écrit par : Cigale | dimanche, 01 février 2009

à jo: OK Yovo !!

à manutara : ce n'est pas de la terreur, mais de la gêne de fouiller dans les dentelles et la soie... On a ses petites manies.

à Cigale : on s'habitue très vite. Le plus simple est de convertir en francs et non en euros.

Écrit par : tinou | dimanche, 01 février 2009

à Catherine : j'ai des trucs pour toi... Bises !

Écrit par : tinou | dimanche, 01 février 2009

Les francs CFA équivalent à nos anciens francs (les jeunes demandez à vos grands parents). Il y a une dizaine d'année, le franc CFA a été dévalué et a perdu 50% de sa valeur du jour au lendemain. Ainsi cent francs CFA qui valaient deux cent anciens francs français, ou deux francs ou trente centimes d'euros, ne valaient plus que 100 anciens francs, ou 1 franc ou 15 centimes d'euros. Ici, en Polynésie, on a le franc Pacifique. Un euro vaut 119 francs Pacifique. Sachant qu'une touriste japonaise a dépensé 5000 yens pour acheter une sculpture sur le marché de Papeete, que le yen a parité de cours avec le franc Pacifique, combien vaut cette sculpture en francs CFA ?

Écrit par : Manutara | dimanche, 01 février 2009

Si le yen équivaut au franc Pacifique, cela revient à dire que la sculpture coûte 5000 francs Pacifique.
1€=119 francs Pacifique. Donc la sculpture coûte environ 42€, ce qui fait 27510 francs CFA si l'on considère qu'1€= 655 francs CFA.
Durant mon circuit, j'ai acheté une porte de grenier Dogon. Oui, je sais, rapporter une porte d'un voyage est un peu encombrant, mais bon... l'occasion était trop belle, et après tout je ne suis pas responsable du fait que certains Dogons font du business avec leur patrimoine architectural !Il y aurait beaucoup à dire sur le pillage effectué par les galiéristes parisiens qui achètent par containers entiers tous les objets des villages Dogon pour une bouchée de pain et qui les revendent ensuite à des prix exorbitants. Une porte peut atteindre facilement les 2000€ voir plus selon les décorations !). Vendue à 40 000 francs CFA, je l'ai obtenue à moitié prix, soit ... combien en yens ?

Écrit par : tinou | lundi, 02 février 2009

Heu...je vous laisse à vos petites joutes mathématiques hein...

Parce que moi j'en suis restée à :
- on met un sucre dans du café (thé, tisane etc...le liquide n'a pas d'importance pour l'histoire). le sucre se dissout; est-il toujours dans le liquide ?

Ma réponse :
- non ! (je ne le vois plus)

Oui je suis spéciale...

Écrit par : Cigale | lundi, 02 février 2009

à Cigale : mais non, tu n'es pas spéciale... Évite simplement de lire les études faites par Piaget sur le développement de l'intelligence ;)))

Écrit par : tinou | lundi, 02 février 2009

Tout à fait exact, Tinou. Quant à ta porte, elle t'a couté 3636 Yens. Moralité de l'histoire, il vaut mieux acheter ses sculptures au Bénin qu'en Polynésie. Parce que pour 5000 yens, tu n'auras qu'un tout petit tiki, pas bien beau en plus.

Écrit par : manutara | lundi, 02 février 2009

Bravo pour ta perspicacité car il s'agit bien de Piaget effectivement !!
J'avoue que j'avais été un peu "contrariée" en lisant ce livre (qui me mettait en dessous de l'âge mental d'un enfant de 10 ans ! ;-)))

Mais d'autre part, je dois reconnaître que l'esprit logique n'est vraiment pas mon fort et que je suis totalement dans l'empirique et l'émotionnel (déformation professionnelle sans doute), alors les chiffres...

Écrit par : Cigale | lundi, 02 février 2009

Alors Cigale, je te rassure tout de suite, car je suis exactement comme toi !!!

Écrit par : tinou | lundi, 02 février 2009

tout cela me rappelle bien des souvenirs... le retard, la douane...

Écrit par : Marie | mercredi, 04 février 2009

Les commentaires sont fermés.