Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 01 février 2009

23. Carnet de voyage au Bénin -3-

Samedi 17 janvier : de Cotonou à Dassa-Zoumé

 

Au Bénin, le jour se lève à 7h et se couche à 19h. Aussi, le matin en me levant, voici ce que j’ai vu en ouvrant ma porte de chambre : le jardin intérieur de l’hôtel du port, avec, en toile de fond, les grues du port.

hotelport1.jpg

Le départ est fixé à 8h. Au dehors déjà, Adrien et Francis, les deux conducteurs, chargent les bagages sur le toit des deux minibus.

minibus.jpg

J’ai pris la précaution de changer de l’argent à la réception et bien m’en a pris car il s’avèrera que le change est une opération à haut risque. Vous verrez ultérieurement.

Nous quittons bientôt Cotonou en direction de Pahou, à 25km plus à l’ouest. C’est là que nous attend le « petit train d’ébène ».

En cours de route, je réussis à faire une vidéo qui n’est pas des plus réussies car le temps que je me prépare, nous étions déjà presque hors de la ville ! Voici quand même la vidéo.

Nous arrivons bientôt à Pahou, sa gare, son train. La ligne ne transporte plus de passagers depuis déjà un bon bout de temps. Seul un train de marchandises effectue le trajet Pahou- Parakou (le terminus) deux fois par semaine.

train1.jpg

Nous grimpons à bord, sous les yeux amusés des enfants, tandis que nos chauffeurs vont prendre la route avec les valises jusqu’à la destination du soir, à savoir la ville de Dassa-Zoumé.

La plate-forme située à l’arrière du train permet d’admirer le paysage tout le long du trajet.

A midi le train s’arrête à Bohicon. C’est là que nous allons pique-niquer. Jean-Paul, le cuisinier prépare les assiettes : au menu … euh, j’ai oublié de noter. Il me semble que nous avions du poulet avec du riz, puis des petites bananes très douces. Nous déjeunons à l’ombre dans le wagon-salon.

C’est au moment de repartir que la situation s’est très légèrement compliquée : panne ! (voir ici la vidéo).

Chacun s’occupe comme il l’entend. Certains se reposent à l’ombre, d’autres en profitent pour aller jeter un œil à l’extérieur de la gare ( comme moi et le père Noël, alias Jean-Marie).

Pourquoi ce sobriquet de père Noël  donné à Jean-Marie par les enfants ? Tout simplement parce qu’il arbore une superbe barbe qui lui donne l’air d’un vrai papa Noël. Durant tout le séjour, il aura droit à ce surnom, ainsi qu’à ceux de Jésus de Nazareth ou encore de Ben Laden !

Je papote avec un gamin qui m’apprend à jouer à l’awalé. Il veut que je le photographie. Je prends alors son adresse pour lui envoyer la photo. Mais quand je prends connaissance de ce qu’il a écrit, je me dis qu’il y a fort peu de chance qu’il la reçoive.

adresse.jpg

Joseph servira d’intermédiaire lors d’un de ses prochains passages dans la ville en téléphonant au père.

Jean Claude, l’un des hommes du groupe des gens du sud-ouest ne trouve rien de mieux que d’aller aider des gamins qui ramassent des grains de maïs jonchant le sol.

Jean Claude, est-ce bien sérieux en plein soleil ? Oui, je sais, tu portes un superbe chapeau de brousse qui te fait ressembler à un chasseur de fauves, mais enfin quand même, ça cogne…

Une paire d’heures plus tard et après un bidouillage typiquement africain, la machine se remet en mouvement.

En Afrique il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions. Allez, on évolue ! s’écrie alors Joseph.

Evoluons, évoluons… C'est-à-dire mettons-nous en route.

photo54.jpg

Le voyage reprend son cours, tranquille, nous traversons la campagne et quelques villages où les enfants se précipitent sur la voie en nous saluant chaleureusement. Les adultes aussi d’ailleurs. Jamais de ma vie je n’aurai dit bonjour autant de fois que durant ce voyage. Quand je pense qu’en France cela m’arrive si peu souvent. Quand on salue les gens, ceux-ci vous regardent comme si vous veniez d’une planète inconnue. Ici, c’est tout le contraire : sourires, grands gestes de bras, cris, chaleur humaine.

Bonjour ! bonne arrivée ! bienvenus !

 Que c’est bon de voir des gens souriants, j’avais oublié que ça existait encore. Et maintenant place au premier diaporama, BÉNIN -1- 

 

 

A suivre…

17:06 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : voyage, bénin, afrique

Commentaires

j'ai vu .........
à suivre,
... jo,

Écrit par : jo | dimanche, 01 février 2009

diaporama avec des morceaux de "powaniqatsi" dedans...

Écrit par : catherine | dimanche, 01 février 2009

Jésus de Nazareth ou Ben Laden (mouarf, ça saute du coq à l'âne...)

C'est vrai que les gens sourient beaucoup, ils ont l'air content de vous voir.

Sinon, le "petit train d'ébène" c'est parce que c'est le train qui transportait les coupes d'ébène ou il est en ébène (ce qui ne semble pas le cas à première vue) ?

Écrit par : Cigale | dimanche, 01 février 2009

à jo : patience pour la suite !

à catherine : non, je ne pense pas car il s'agit d'une des chansons écrites par le musisien de Grand Popo (Noël Saïzonou) à qui j'ai acheté le CD.

à Cigale : non, ce train n'a jamais transporté de l'ébène et comme tu as pu constater, il n'est pas en ébène non plus ! C'est en référence au terme "ébène" donné aux esclaves noirs du Bénin, et aussi pour la similitude EBENE, BENIN.

Écrit par : tinou | lundi, 02 février 2009

sympa, le diaporama ! et puis, y'a pas de problème, y'a que des solutions, au Mali, c'est pareil, je l'ai bcp entendu !

Écrit par : Marie | mercredi, 04 février 2009

Bonjour Marie, merci pour ta visite. J'ai été très impressionnée par tes photos !

Écrit par : tinou | jeudi, 05 février 2009

Les commentaires sont fermés.