136. Silence on tourne !

Tout d'abord, plantons le décor. Nous sommes boulevard Heurteloup, face à la rue Bernard Palissy. Il est environ 14h, le ciel est radieux, l'air s'est rafraichi depuis hier.

Ah, mais voici les acteurs : ils se mettent en place, les techniciens règlent leurs instruments.

Les hommes de l'ombre, scène 8, dixième prise : ACTION !

Tinou, il fallait que je te dise quelque chose d'important !

Ne dis rien, Bruno, je sais déjà de quoi il s'agit. Tu vas partir, n'est-ce pas ?

Silence. Bruno Wolkowitch (car il s'agit bien de lui, le vrai, l'unique, le séduisant !) baisse les yeux et soupire.

C'était Tinou en direct du tournage du film "Les hommes de l'ombre" à Tours, ce mercredi 29 juin 2011.

135. On peut toujours rêver !

Ce matin, en faisant du rangement dans un placard, j'ai retrouvé une grande enveloppe contenant des actions au porteur. Il s'agit d'emprunts russes, les fameux emprunts émis avant 1914.

Mes ancêtres fasaient partie des 5% de Français à avoir placé leurs petites économies dans ce placement qui semblait lucratif à l'époque.

Arrivés au pouvoir, les Bolchéviques ont alors refusé de rembourser l'emprunt émis par le régime précédent. On connait la suite !

Il semblerait cependant que le sujet soit toujours d'actualité même si le gouvernement russe fait la sourde oreille.

Quelle valeur peuvent-elles bien avoir aujourd'hui, ces actions ? En cherchant un peu, j'ai trouvé une étude faite par un cabinet financier qui estime qu'une action de 500 roubles de 1906 vaudrait à l'heure actuelle environ 8 000 euros. (sans compter les intérêts courants de 5%).  

Par curiosité j'ai fait le calcul : je possède  une petite quarantaine d'actions ( en comptant les deux qui ornent les murs de mes toilettes !). Cela représente donc environ 16 550 roubles.

Si l'on s'en tient à l'étude faite en 2010, le montant en euros serait donc d'environ 264 816 euros !

Je m'y suis reprise à deux fois car je n'ai pas l'habitude de compter au-delà de 10 000 euros.

Dans le coup, j'ai soigneusement rangé les actions dans une belle pochette en plastique et elles sont retournées dormir dans le placard.

Je me suis aussi inscrite à une association de défense des porteurs d'emprunts russes, on ne sait jamais ce que l'avenir réserve !

134. In the summertime

Juillet 1970 : le bateau qui vient de Brindisi m'a laissée à Patras où j'emprunte un bus qui me conduit jusqu'à Athènes. Un bref arrêt à Corinthe, avant de traverser le canal, pour acheter des raisins. Puis le bus reprend sa route. La nuit vient de tomber et dans le ciel noir la lune a une forme bien ronde et distincte. On dirait qu'elle sourit en écoutant la musique qui s'échappe du poste :

In the summertime ! Le tube de l'année. J'avais acheté le 45 tours que j'écoutais en boucle à la maison. 

Aujourd'hui, chaque fois que j'entends cet air, je me revois arrivant à Athènes dans l'euphorie de la découverte.

C'est le groupe anglais "Mungo Jerry" qui révolutionna l'année 1970 avec ce tube qui reste d'ailleurs bien en vogue, trente ans après. 

Voici le groupe (avec le guitariste Ray Dorset qui est également le compositeur) en 1970 :

Mungo Jerry - In The Summertime par fredozydeco

 

Puis le voici maintenant en 2008.

Mungo Jerry - In The Summertime par peter95000

Ray Dorset vit actuellement en Allemagne et continue de faire des tournées.

Je viens de m'apercevoir que dans la première vidéo la musique est bien là mais pas le chanteur ! Mystère et boule de gomme ...

 

133. Ce petit chemin ...

qui sent la noisette. 

Ah oui, vraiment ?

Euh, rien n'est moins sûr !

 

Suite à une récente note de Dadavidov sur son blog, je suis allée à Saint-Pierre-des-Corps à la recherche des graffitis situés chemin de la Morinerie.

Avant de partir, j'ai recherché sur le plan où se situait ce chemin.  

Saint-Pierre-des-Corps ! Après avoir pris la splendide avenue Staline - car si en Russie on supprime peu ou prou tout ce qui a un lien avec le dictateur, à St Pierre on conserve encore tous les vestiges du stalinisme- je tourne à gauche au rond-point, puis je m'engage sur la droite dans la magnifique avenue Lénine qui devient le chemin de la Morinerie au bout d'un certain temps.

Voilà, nous y sommes : dans une zone ressemblant à une friche industrielle j'aperçois en effet des graffitis sur les murs d'un ancien entrepôt. Je gare donc ma voiture en bout de chemin et je suis la voie ferrée envahie par les plantes sauvages. 

 

L'endroit est intéressant car on y trouve quelques beaux dessins. En voici un résumé :

Graffitis 2011-1- par cheztinou

Après cette escapade, je suis rentrée à la maison. D'un coup, j'avais le bourdon. Saint-Pierre-des-Corps me donne toujours la déprime, allez savoir pourquoi ...

 

 

132. Il suffit d'un rien ...

... pour m'amuser ! Vous avez vu la bannière de google ce matin ? Elle représente une guitare et on peut s'amuser à faire de la musique en passant la souris sur les cordes ! Donc, entre deux constructions de franchises de restaurants indiens dans mes différentes villes, je m'octroie une pause musicale. On s'amuse comme on peut.

Sinon, ça va, merci à ceux qui se sont inquiétés de mon silence (trois personnes). C'est là qu'on se rend vraiment compte de l'intérêt que les gens vous prêtent.  Il y aura des jours meilleurs, patience !

Une idée de sortie pour le dimanche de la Pentecôte : une visite du village de Pussigny, après La- Celle-St-Avant, pour assister au 3e salon du grand format !