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mardi, 04 mars 2014

37. Carnet de voyage en Éthiopie -3-


podcast

Mardi 18 février : d’Arba Minch à Konso.

 

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Je me lève assez tôt afin de photographier le lever du soleil et les lieux, puis à sept heures je vais prendre le petit déjeuner.

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Ces étranges paniers accrochés dans les branches sont des ruches :

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Nous quittons l’hôtel à 8h30 en direction du lac Chamo. Dans la nuit il a plu et le chemin menant jusqu’aux rives du lac est très boueux. Bientôt la voiture de tête, conduite par Dany, s’embourbe ; il faut aller chercher les pêcheurs locaux pour pousser le véhicule. Tractations sur le prix de l’aide.

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Les deux autres véhicules ont réussi à bifurquer sur la droite et on attend l’arrivée de la voiture 1.

Ah, les voilà ! On peut donc embarquer dans les bateaux pour aller voir les crocodiles qui sont au loin, sur l’autre rive du lac.

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Aux abords de la rive on peut voir des vervets (singes verts) :

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Les crocodiles sont de belles bêtes bien repues qui digèrent paisiblement, nous regardant passer d’un œil amorphe.

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Un peu plus loin nous apercevons quelques hippopotames qui, à notre approche, plongent aussitôt sous l’eau.

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Ah mais voilà que Madame Bidochon, installée dans l’autre bateau,  se fait piquer par une grosse mouche sur le bras. La piqûre est assez douloureuse selon ses dires … Madame Bidochon, à votre place j’irai consulter mon médecin au retour de voyage car nous sommes quand même dans une zone où sévit la terrible mouche tsé-tsé.

Après cette balade sur l’eau, nous remontons dans les voitures et reprenons la route. Pour midi, nous nous arrêtons dans un village pour faire un tour sur le marché local.

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Les locaux ne sont pas spécialement accueillants ; une vieille se met à pousser des hurlements quand je veux photographier ses sacs de grains. Cela a vite fait de me décourager. D’autre part, malgré moi, je suis un peu l’attraction ! J’ai effectivement remarqué que les Éthiopiens ne fument pas. Alors vous imaginez, une faranji (blanche) qui fume !

Il fait très chaud maintenant et c’est à pied que nous nous dirigeons vers le restaurant prévu pour le repas. La route grimpe légèrement et le soleil tape assez fort sur nos têtes. J’ai pris du retard sur le groupe, mais je ne suis pas la seule : derrière moi le couple Bidochon traîne des pieds, surtout madame Bidochon, qui, ayant oublié son chapeau, a le visage comme une tomate bien mûre.

Les 4x4 sont déjà devant le restaurant au loin et Izhar téléphone donc à un des chauffeurs pour qu’il vienne nous récupérer.

Cinq secondes plus tard, je m’engouffre donc dans la voiture, suivie de monsieur Bidochon et d’une autre personne. Seule, madame Bidochon reste sur le trottoir :

— Mais qu’est-ce que tu fous ? Grimpe ! lui crie son mari.

— Bah, ce n’est pas notre voiture, on est dans la n°2 et c’est la n°3.

— Mais on s’en fout ! Il vient nous chercher pour nous conduire au restaurant.

— Ah, non, ça n’est pas la bonne voiture !

— Mais qu’est-ce que tu peux être con !

Bien dit, monsieur Bidochon.

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Tout le monde est bientôt installé à l’ombre en train de siroter une boisson fraîche lorsqu’elle déboule bientôt, en sueur, cramoisie, un terrible coup de soleil sur le nez et tirant la gueule ! 

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On reprend la route. On s’arrête lors de la traversée d’un pont : d’un côté, les femmes lavent le linge tandis que les enfants s’ébrouent dans l’eau.

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De l’autre côté du pont, les hommes sont en train de faire leur toilette. Flûte, je n’ai pas pris le bon objectif !

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— Coquine ! m’a dit hier ma toubib quand je lui ai raconté l’anecdote. 

Sur le coup des 6h nous atteignons le campement où nous allons passer la nuit. Les tentes sont déjà installées. Le cuistot, venu spécialement d’Addis Abeba, est déjà à l’œuvre.

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Première chose importante : repérer les sanitaires. Il n’y en a pas, bien évidemment, si ce n’est une bicoque en branchages utilisée par les habitants du petit village et infestée de mouches.

À la guerre comme à la guerre ! J’attendrai la nuit et j’irai derrière ma tente …

Avec le soir qui tombe la fraîcheur a fait son apparition et on endure la polaire. Deux ou trois bougies disposées sur la longue table et on peut déguster un très bon repas confectionné dans des conditions difficiles. Bravo le cuistot !

Izhar nous a dit que nous rencontrerions le roi de Konso et que nous aurions aussi droit à un spectacle après le dîner.

Pour ce qui est du roi, il faudra attendre demain –d’ailleurs j’ai cru jusqu’au dernier moment que c’était une blague !-. Quant au spectacle, c’est le cuistot qui s’est transformé en lanceur de bâtons enflammés qu’il récupérait tant bien que mal dans la nuit noire ! Rigolo tout ça ! Des souvenirs inoubliables et ce ciel pur où scintillent des milliers d’étoiles …

Bon, je vais dans ma tente, à demain !

 

 

10:37 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, ethiopie, konso

Commentaires

Cette bonne madame bidochon ajoute des anecdotes à ton voyage, mine de rien !!!
Comment ça, tu n'avais pas le bon objectif ? Explique un peu....
Plus je lis tes récits de voyages, plus j'en vois les images, plus je trouve notre pays très terne :(

Écrit par : Christine | mardi, 04 mars 2014

@ Christine : bah oui, j'aurais voulu pouvoir zoomer plus !

Écrit par : tinou | mardi, 04 mars 2014

amorphe, amorphe... tu s'rais tombée à l'eau t'aurais vu leur "amorphie"

Biz

Écrit par : dominique | dimanche, 16 mars 2014

@ dominique : oui, je m'en doute !

Écrit par : tinou | lundi, 17 mars 2014

Les commentaires sont fermés.