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lundi, 28 septembre 2015

105. Pays baltes -8-

Dimanche 13 septembre : Bienvenue en Estonie.

 Nous quittons donc Riga à 9h. En chemin nous nous arrêtons pour visiter une grotte où figurent des inscriptions sur les murs.

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Ne me demandez surtout pas la signification car je n’en ai aucune idée ! En effet, au moment où la guide donnait les explications, j’étais en train de me bagarrer avec l’appareil audio. Quand –enfin- j’ai réussi à le mettre en route, ce fut pour entendre :

— Voici donc l’histoire de cette grotte !

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Bon, tant pis, je fais une recherche sur Internet. Voilà, c’est ICI.

Je comprends mieux pourquoi tout le monde –sauf moi bien sûr- s’est accroupi et a plongé les mains dans cette eau prétendument curative.

Quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt devant un château. La visite commence et la guide nous dit :

— Branchez vos appareils s’il vous plaît !

Jusque là tout va bien. Mais c’est alors que mon appareil photographique m’indique que ma carte est pleine !  Tout en marchant, je change de carte et je commence à prendre des photos. Au bout de quelques minutes, en voulant vérifier une photo, je m’aperçois que la nouvelle carte contient déjà les photos que j’ai prises en Italie. Comme je ne veux pas supprimer les clichés que je viens juste de prendre, je décide donc de supprimer les photos italiennes une à une. Seulement, j’avais oublié qu’il y en avait environ 400 ! Pendant ce temps-là, notre guide a commencé son laïus … Autant dire que j’ai écouté d’une oreille plutôt distraite.

Un quart d’heure plus tard, je suis enfin à jour dans mon tri, seulement voilà, les explications sont terminées. Je n’étais plus du tout motivée, aussi j’ai fait peu de photos de l’endroit.

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Il s’agit du château  fort de Turaida, tellement restauré qu’on a l’impression qu’il vient juste de sortir de terre !

Nous nous arrêtons vers 13h pour le déjeuner. C’est là en fait que nous avons mangé du poisson au fort goût de vase.

Puis la route reprend ; au fond je somnole un peu, coincée entre la vitre et une dame qui passe tout son temps à recopier ce que dit la guide. C’est impressionnant la vitesse à laquelle elle écrit ! Des fois, elle a des trous et me demande des précisions. La pauvre, elle est mal placée car je ne suis pas du tout attentive !

Elle vient d’entamer son deuxième carnet. Dans la rue, elle prend aussi des notes tout en marchant. C’est son  mari qui est chargé des vidéos.

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La pause-bio intervient au moment où l’on atteint l’ancien poste douanier entre la Lettonie et l’Estonie. Notre chauffeur doit en effet faire un arrêt après plus de deux heures de conduite. Je l’aime bien cet homme, il est calme, discret, très méthodique dans le rangement des bagages dans la soute.

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Puis la route reprend. Le trajet est monotone, on ne voit pratiquement aucune habitation, que des champs et des forêts. Nous atteignons Tallinn, la capitale estonienne, vers 19h.

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Le temps que la guide distribue à chacun la clef de sa chambre, je m’installe au-dehors pour fumer une cigarette. Je suis bientôt rejointe par une femme du groupe et son mari. Elle s’apprête à allumer une cigarette quand l’homme lui dit sur un ton qui n’admet pas de réplique :

— Tu n’as pas le droit de fumer ici ! Regarde le panneau, c’est indiqué en gros !

Effectivement, l’entrée de l’hôtel est entourée d’une bande blanche au sol et une pancarte écrite en rouge mentionne qu’ IL EST INTERDIT DE FUMER à quatre mètres autour.

En disant cela, il me regarde aussi, moi qui suis assise près du cendrier mural.

— Tu m’fais chier ! rétorque alors son épouse qui va aussitôt à l’autre bout de la rue.

Cette réflexion semble le laisser tout penaud, mais comme il continue à me regarder, alors j’en rajoute une couche :

— Écoutez, il y a un cendrier fixé au mur. Laissez donc chacun faire ce que bon lui semble !

Furibond, il rentre dans l’hôtel. Non, mais c’est vrai ça, de quoi je me mêle ?

Il est prévu que nous ressortions à pieds pour aller dîner dans le centre historique de Tallinn. Certaines s’inquiètent déjà de la distance à parcourir, d’autant que le vent a très nettement fraîchi :

— Non, ce n’est pas loin, environ 10 minutes de marche , rétorque la guide.

Un quart d’heure, vingt minutes, trente minutes  plus tard dans des ruelles grossièrement pavées … Ah, nous y voici enfin ! Quoi de bon au menu ? Ah, chouette ! Du poulet pané et des pommes de terre, on ne va pas être dépaysé. Prenons des forces car on a encore trente minutes de marche pour le retour !

À suivre

 

   

10:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, lettonie, estonie

samedi, 26 septembre 2015

104. Pays baltes -7-

Samedi 12 septembre : Allons à la plage !

Après une journée de marche, l’idée d’aller au bord de la mer est tentante ! Piquer un plongeon dans les eaux de la Baltique … Hum, quel plaisir ! Cela me rappelle d’autres souvenirs, lointains ceux-là : une plage en Allemagne de l’est, plutôt une avancée de la mer à travers des roseaux, puis la découverte d’un macchabée qui avait séjourné dans les eaux le temps nécessaire pour qu’il devienne tout gonflé et la peau bleuie ! 

— J’espère que vous n’avez pas oublié votre maillot avec la serviette, nous dit la guide au moment où l’on grimpe dans le bus.

Riga est située seulement à 15 km de la mer. Nous atteignons rapidement la station balnéaire de Jürmala qui s’étend sur presque vingt kilomètres le long de la Baltique … Une plage de sable fin comme de la poudre. Cette petite ville fut toujours un lieu attractif pour les Lettoniens et les Russes qui ont fait construire à cet endroit des villas de luxe. Mais depuis quelques années ces derniers ont tendance à déserter l’endroit au profit de lieux plus ensoleillés et plus accueillants (les relations entre les deux pays ne sont pas au beau fixe).

En déambulant dans la rue principale, j’ai l’impression de retrouver La Baule-les-Pins dans les années 60.

Ah, voici la plage !

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Là le groupe se scinde en plusieurs sous-groupes. D’abord les audacieux, ceux qui veulent prouver aux autres que rien ne les effraie, même pas une eau qui ne doit pas dépasser les 15°. Peut-on parler de groupe pour une seule personne ? Non, non, ce n’est pas moi qui plonge mais un homme qui veut certainement montrer qu’il est cap ! Naturellement tout le monde le regarde à ce moment et il part en courant vers les vagues puis se lance dans un crawl impétueux ! Bon, il a dû rester 5 minutes dans l’eau. Il ressort sous des applaudissements fournis ce qui semble lui fournir beaucoup de plaisir.

Le deuxième sous-groupe – 3 à 4 personnes- se contente d’enlever les chaussures et de prendre un bain de pieds. J’ai failli faire de même mais l’idée d’avoir à remettre les chaussettes sur des pieds sableux m’a freiné dans mon élan. Ah,  mais, c’est mister Bean !

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En quittant la plage, nous tombons sur un couple de retraités français en vélo. Ils sont partis depuis déjà trois mois et reviennent de Finlande avec tout leur barda. Ils comptent mettre environ un mois pour revenir chez eux, dans le sud de la France.

Tout le groupe se retrouve ensuite installé à siroter un alcool local fait à base de plantes. Cela me rappelle un peu le Fernet-de-Branca, boisson que mes parents me faisaient boire quand parfois j’avais mal au cœur.

Retour à Riga pour le déjeuner. C’est étrange, mais je n’ai aucun souvenir du restaurant. Était-ce là où nous fut servi du poisson que la guide indiqua comme étant du maquereau, mais qui en fait n’en était pas, que d’autres détectèrent comme étant de la morue, du cabillaud, et qui vraisemblablement n’était qu’un affreux poisson de rivière en raison de son goût vaseux prononcé ?  On ne le saura jamais mais en tout cas cela donna lieu à biens des discussions dans le car.

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L’après-midi est consacré à la visite d’un écomusée. D’anciennes habitations lettones (fermes, églises, etc.) de différentes époques ont été ainsi transplantées dans un vaste ensemble situé en pleine forêt. On est accueilli par une brave dame en costume traditionnel qui nous donne un plan du site.

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On a tous remis nos écouteurs pour ne pas perdre une miette de ce qui dit la guide, mais ses explications – si intéressantes sont-elles- finissent par me lasser. Aussi, à l’aide du plan, je m’esquive discrètement pour faire la visite toute seule.

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Je ne tarde pas d’ailleurs à ressentir de violentes douleurs dans les orteils, cela me fait ça parfois avec certaines chaussures. Je ralentis le rythme puis je m’égare, je repasse plusieurs fois au même endroit, ça finit par m’énerver et je retourne vers la sortie pour prendre un café.  J’ai loupé quelques fermes, mais de toute façon, comme elles se ressemblent beaucoup, ça n’est pas dommageable ! De plus, l’heure avançant, la luminosité s’estompe. Là je retrouve un couple avec qui je papote de tout et de rien. 

C’était notre dernier jour en Lettonie, demain nous passons en Estonie.

À suivre

 

mercredi, 23 septembre 2015

103. Pays baltes -6-

Vendredi 11 septembre : visite de Riga.

 Après le déjeuner, nous reprenons donc la visite de la ville à la découverte de l’Art Nouveau. Les immeubles de ce style sont très nombreux et beaucoup d’entre eux ont été restaurés.

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Le grand architecte de l’Art Nouveau à Riga fut sans conteste Mikhaïl Eisenstein. Pour la petite anecdote, il est le père du cinéaste Sergueï Eisenstein à qui on doit le film « Le cuirassé Potemkine », un classique du cinéma soviétique.

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Pendant trois heures on se balade donc, la tête en l’air, à la recherche des petits détails.

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Dans une ruelle, la guide nous montre la maison où le compositeur Richard Wagner enseigna pendant quelques années :

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Puis à 17h la guide nous indique que la visite est finie et que le car –garé un peu plus loin – nous reprend à 19h pour nous ramener à l’hôtel.

Plusieurs possibilités s’offre alors :

- suivre la guide qui emmène un petit groupe visiter une église orthodoxe (bof !).

- faire une balade en bateau sur la rivière Daugava qui traverse la ville.

- aller à sa guise.

J’opte pour la balade en bateau, mais lorsque nous arrivons à l’embarcadère, il n’y a plus de places disponibles. Je me retrouve alors toute seule et j’erre comme une âme en peine qans le centre historique que l’on a parcouru de long en large depuis le matin ! La luminosité faiblit, la fraîcheur s’installe petit à petit. Pour tuer le temps, je prends un café à une terrasse, puis un autre un peu plus loin et je regarde les gens. Certains dînent déjà et je m’intéresse à ce qu’il y a dans leur assiette. Chez les jeunes, on retrouve des hamburgers dégoulinant de mayonnaise, des spaghettis à la bolognaise et autres saloperies et tous ont  les yeux rivés sur leur portable.

À 19h je rejoins le point de rendez-vous situé sous le monument des trois soldats.

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À suivre 

lundi, 21 septembre 2015

102. Pays baltes -5-

Vendredi 11 septembre : découverte de Riga

 De Riga, je n’en connaissais que les propos émis par ma fille qui y avait séjourné en 1994 et qui avait téléphoné à son arrivée :

— Maman c’est affreux ! Tout est gris et sale. Devant moi, il y a un cul-de- jatte qui se déplace avec des fers à repasser.

Elle était partie avec une amie pour travailler dans un village lettonien. Au départ, elles devaient nettoyer les tombes dans le cimetière. En fait elles ont repeint des fenêtres. Je n’ai jamais vraiment bien su ce qu’elle avait fait là-bas. Comme elle venait dîner dimanche soir à la maison, nous avons reparlé de ce fameux voyage dont elle ne garde pratiquement aucun souvenir !

Bon, c’était il y a maintenant plus de vingt ans. Depuis les choses ont changé –fort heureusement-.

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La visite commence en bus par un tour de la ville, puis nous nous arrêtons pour visiter le marché couvert, le plus grand d’Europe selon la guide.

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Ce marché est effectivement immense et regorge de nourriture, c’est un vrai bonheur de déambuler dans des allées propres : pas un seul papier ou détritus au sol !

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 Les étals sont magnifiques et proposent des produits de grande qualité. Autour des bâtiments on retrouve les petits producteurs locaux qui viennent vendre les légumes et les fruits de saison. J’en profite pour acheter des noisettes car hier j’ai trouvé d’adorables casse-noisettes en forme de champignons.

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La visite continue maintenant dans le centre historique.

L’hôtel de ville :

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Puis la Maison des Têtes-Noires (confrérie de marchands) :

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La place des Lives – voir explication du nom ICI-.

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Nous traversons un très grand parc sur lequel donne l’opéra.

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Un peu plus loin se dresse le monument de la Liberté.

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Une église orthodoxe.

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Ah voici le restaurant où nous allons déjeuner !

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Les murs sont couverts de photos coquines. Sans doute est-ce mis pour faire oublier le piètre repas.

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Durant le déjeuner, l’homme de Châlons –qui est à côté de moi- nous expose ses problèmes :

— Arghh ! Je n’ai plus d’argent ; il faut que je trouve un distributeur.

— Regardez, lui répond alors la personne en face de lui. Vous en avez un situé juste en face !

 Hésitant, il se lève alors et traverse la rue.

— Vous croyez qu’il va y arriver ?

Eh bien non ! Quand il revient, tout penaud, il nous explique que c’était incompréhensible et qu’il a eu peur que sa carte soit avalée. Dans le coup, il ira plus tard avec la guide.

La pause déjeuner a fait du bien à tout le monde –même si on a mal mangé- car nous avons quand même marché pendant plus de trois heures.

— J’espère que cette pause vous a apporté le réconfort nécessaire pour la poursuite de la visite. Nous allons maintenant à la découverte de l’Art Nouveau.

À suivre  

 

 

dimanche, 20 septembre 2015

101. Pays baltes -4-

Voici le diaporama concernant la colline des croix en Lituanie.

La suite du carnet de voyage demain !

21:34 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, lituanie