Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 mai 2007

Devinette, suite

medium_enigme1.2.jpgNous n'avons pas affaire à des champignons, encore moins  à des bouchons de Champagne ou à des ventouses. 

Comme vous ne semblez pas trouver la réponse, je vous propose une photo plus élargie. Peut-être ainsi serez-vous plus inspirés !

mardi, 01 mai 2007

Devinette

medium_enigme.5.jpgA votre avis, que représente cette photo et où a t-elle été prise ? 

Les animaux et moi (7)


 Désormais, l'accès au téléphone nous devint possible. Finie la course quand la sonnerie retentissait !

Nous n'avions plus d'animaux. Seule, la chatte noire du voisin, Cachou, passait de temps à autre et venait chercher un peu d'affection, mais pas trop longtemps car après elle se mettait à griffer...

En 1997 ma fille nous suggère de prendre un chat. L'idée fait peu à peu son chemin et finalement je me décide à adopter un chat à la SPA. Mon mari ne veut pas, il a décrété qu'il n'aimait pas les greffiers ( alors qu'il n'en a jamais possédé !). Pour me dissuader, il prend comme exemple les chats persans de son ami Claude qui ont dévasté toute l'entrée de l'appartement à coups de griffes... Mais cela ne suffit pas à me faire changer d'avis et nous voilà donc parties un samedi, ma fille et moi, au refuge de la SPA près de Luynes.

Une centaine de chats mâles sont regoupés dans un vaste enclos dans lequel on nous fait entrer. Le choix se fait assez rapidement : dès notre arrivée, un matou avec une belle queue en panache s'était précipité dans nos jambes et miaulait à tue-tête. Il avait vraiment envie de partir d'ici !  Alors pas d'hésitation, nous l'emmenons avec nous.

medium_popy1.2.jpg

Et c'est ainsi que Popy a fait son apparition dans notre vie. Il était d'une maigreur extrême qui ne se voyait pas car il a une fourrure  mi-longue. Mais quand on le caressait, on sentait tous ses os.

Le Popy s'est retrouvé ainsi, du jour au lendemain , parachuté dans un espace de 3000m2. En quelques mois il  retrouva un poids normal. Au début mon mari feignait de l'ignorer, mais peu à peu il s'y est attaché.

En juillet 2001, mon mari a quitté ce monde. Je me suis retrouvée seule avec pour toute compagnie mon chagrin et mon chat.

Puis, un matin d'août, en revenant du marché et après avoir garé la voiture au fond du jardin, j'entends des miaulements plaintifs. En cherchant bien, je découvre alors une petite boule de poils blancs et gris dans un buisson. Un chaton abandonné probablement... Je me dirige alors vers la maison et la petite boule me suit.

Comment allait réagir Popy à l'arrivée de cet intrus ? Eh bien, le Popy réagit très mal ! Il ne fut pas agressif, non, mais il se montra jaloux et il partit bouder dans le jardin. Il resta ainsi deux jours dehors, à refuser de rentrer à la maison, malgré l'orage et la pluie ! Mais la faim fait sortir le loup du bois et il a fini par sortir de son mutisme. A partir de ce moment-là, il est devenu le professeur du petit. Il le suivait partout, j'avais l'impression qu'il veillait sur lui. Popy s'était rendu compte que ce petit chat  n'était pas un rival et que je lui manifestais toujours de l'affection. Dés lors, ils devinrent inséparables.

medium_theo.7.jpg

J'appelai le nouveau venu Théo et je dus l'emmener chez le vétérinaire car il était assez mal en point.

Puis l'automne arriva ! Les longues et tristes journées de novembre passées à regarder la pluie tomber dans le jardin, la solitude désespérante... et puis la peur qui m'envahit peu à peu. Et cette maison qui sans cesse me rappelle des souvenirs. Il faut que je parte d'ici.

Décembre 2001 : ça y est, j'ai trouvé ce qui me convient ! Je suis à la limite de Tours et de Joué dans un quartier calme et verdoyant, j'ai trouvé un pavillon sans étage avec trois chambres et un petit bout de jardin, indispensable pour mes chats. C'est tout neuf, ça va me changer de la vieille maison branlante dans laquelle nous vivions depuis treize années. Il me faut du neuf, du propre, je veux renaître...

A partir de ce moment commence une période de grande effervescence : je dois me séparer de la moitié de mon mobilier, faute de place. Le choix s'avère douloureux, chaque objet me rappelant un souvenir bien précis. J'ai l'impression étrange qu'une partie de moi disparait avec le départ de ces meubles. Mais je dois aller jusqu'au bout de ma décision même si cela m'en coûte émotionnellement. C'est la seule solution pour continuer le chemin...

Peu à peu les cartons s'entassent dans les différentes pièces de la maison.Je fais venir quelques antiquaires pour le mobilier et les tableaux de valeur, puis c'est au tour des brocanteurs, et enfin les compagnons d'Emmaüs qui repartent avec un camion plein.

Les chats deviennent de plus en plus nerveux... Je me démène comme un beau diable et j'aime ça. J'ai l'esprit occupé, j'en oublie presque mon chagrin qui ne réapparait que le soir. Il est évident pour moi que je dois changer de chambre à coucher. Au lendemain du décès de mon mari je me souviens avec quelle angoisse j'avais ôté les draps, faisant disparaître à jamais les dernières traces de sa présence par l'odeur de son parfum. Dans la foulée j'avais également vidé toutes les armoires et les tiroirs. Pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de garder quelques chemises et un pull. Il m'arrive parfois, à la maison, d'enfiler le pull, je ferme alors les yeux et je pars dans le passé. J'ai besoin de ce retour dans le passé pour pouvoir affronter l'avenir...

22 janvier 2002, 7 heures du matin : les déménageurs viennent d'arriver, les chats se sont enfuis dans le jardin.

A suivre

09:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4)