Le paradis disparu

« Le paradis disparu », tel est le nom donné à cette sculpture très réaliste que j'ai photographiée la semaine dernière dans le parc Maupassant de Bois Savary à Allonnes. La plaque située au pied de cet ensemble nous donne peu d'indication : Paul Melin, XIXe siècle.

Mes recherches sur Google n'ont rien donné... Tant pis ! Si vous souhaitez voir les personnages de face, il vous suffit de cliquer ICI.

La blonde et l'ordinateur

« Allo, monsieur le dépanneur ?...

Oui, la souris est dans le coin en haut à gauche ...

Je clique et ... Rien. Ça ne fonctionne pas ! »

Quand la culture s'invite dans les ZAC

Cela fait maintenant un mois qu'un nouveau centre commercial vient de naître sur la nationale 10, entre le magasin But et le Conforama. Je ne l'ai appris qu'hier et ce matin je suis donc allée voir. Ce centre regroupe divers magasins de meubles contemporains, un Leader Price dont les travaux ne sont pas achevés et.... et un magasin au titre flambant de CULTURA. 

Je vous vois d'ici ricaner : «  Oui, la culture pour tous, démagogie, culture au rabais etc. » C'est vrai que, placer un magasin dit culturel à côté d'un leader price, c'est une idée étrange. 

J'ai donc poussé plus loin la curiosité et je suis entrée. On retrouve l'ambiance de la FNAC avec moins de monde. La clim est mise un peu trop fortement à mon goût et on a vite frais. ( C'est un détail).

Voyons voir un peu le rayon littérature. A... B..., C... tiens, regardons si par un heureux hasard, il n'y aurait pas un ( ou plusieurs ) livre de Camus.

CAMUS Albert, Albert, Albert..... Renaud. CAMUS Renaud ? Ai-je bien lu ? Je vérifie une seconde fois, pas de doute. Il s'agit bien d'un livre du dit-auteur. Quand je pense qu'à La boîte à livres, il n'y a aucun livre de Renaud Camus et qu'à la FNAC il n'y avait que le dernier paru, à savoir Le journal de Travers, je m'estime gâtée. Dans le coup je l'ai pris.

Ensuite je me suis rendue au rayon Beaux Arts où j'ai acheté un nouveau châssis de 40/40 et un tube de peinture ocre.

Cet après-midi j'ai commencé la lecture d'Outrepas et me voici partie en balade dans le sud de la France,puis  en Espagne... Un grand plaisir cette lecture qui donne envie de visiter les lieux si admirablement décrits.

Recherche fructueuse !

« Chère Danielle,

Je ne sais comment tu m'as retrouvée et eue mon adresse mail, peu importe ! car de recevoir ton message m'a fait chaud au cœur.

Effectivement, plus de quarante ans ont passé depuis le lycée Balzac : je suis venue à la fête du centenaire où j'ai retrouvé queqlues " anciennes du lycée " y compris de l'école primaire ... »

Cour intérieure du lycée Balzac , septembre 2004

Et voilà, j'ai reçu une  réponse aujourd'hui ! Et moi aussi cela me fait chaud au cœur. J'étais allée aux journées portes ouvertes en 2004 lors de la célébration du centenaire du lycée, mais j'avais eu moins de chance car je n'avais retrouvé personne ! ( ou alors, elles avaient tellement changé que je ne les ai pas reconnues ).

Elle vit à Paris, mais revient régulièrement sur Tours. On se verra donc prochainement.

 " Elle est pas belle la vie ?" dixit Rosy...

La photo date de 1958, nous étions alors au CM1. Nicole est au premier rang (le  point noir), je suis sur la rangée du haut ( la croix). Vous remarquerez qu'à l'époque les classes avaient des effectifs plutôt chargés ! ( 42 élèves, qui dit mieux ? ) 

 

 

 

Les animaux et moi (8)

Le déménagement se déroula sans encombre, hormis le fait que l'horloge comtoise ne tenait pas en hauteur. Il a donc fallu couper une partie des pieds !  

Le soir même, je retournai dans l'ancienne maison en compagnie de Maria afin de récupérer les chats. Seul Théo était présent et il se retrouva bien vite dans le panier. Mais point de Popy ! J'eus beau appeler, faire le tour du jardin, le matou était invisible. La maison vidée de ses meubles était sinistre. Nous avions installé une chatière dans la porte de la cuisine ce qui permettait au chat d'aller et venir à sa guise.

Il a bien fallu nous résoudre à repartir sans Popy. J'avais pris soin de lui laisser à manger et à boire. La faim le ferait forcément revenir... Ce qui se passa bien évidemment. Quand je revins, deux jours plus tard, j'avais à peine refermé la porte d'entrée que le chat était déjà dans mes jambes à miauler et minauder. Il avait dû trouver le temps bien long !

L'adaptation à leur nouvelle demeure se fit peu à peu. Au début, ils étaient effrayés quand ils entendaient une voiture passer dans la rue située en contrebas et rentraient vite fait à la maison.

Popy baille... Popy dort.

 

 

 

 

 

 

 

Théo a repris la chasse et de temps à autre il me rapporte un mulot ou une musaraigne encore en vie. Popy commence à se faire vieux, il a pris de l'embonpoint et n'arrive même plus à grimper dans l'arbre. Pourtant ce n'est pas faute d'essayer !

Dans le courant de l'année 2002, un chat vint squatter la maison. Je le retrouvai un beau matin installé sur le canapé du salon. Apparemment sa présence ne dérangeait nullement les deux autres chats. Comme il semblait mignon, je l'ai donc gardé; je l'appelai " Monsieur".

Pauvre Monsieur, il était en bien piteux état : il lui manquait des griffes, il avait des cicatrices un peu partout sur le corps et un œil amoché. A la fin de l'été il disparut soudainement, je ne le revis jamais.

 Nous sommes en 2007, Popy est âgé d'environ treize ans. C'est lui qui me cause le plus de désagrément : il a une fâcheuse tendance à faire ses griffes sur les tapis et sur le rebord du lit dans la chambre d'amis. Théo n'a aucun défaut mais c'est un petit chat sans aucune défense.

Théo et Zometha dans le jardin

Occasionnellement nous avons la visite de Zometha ( vous parlez d'un nom !), la chatte de mes voisins. Elle se ramène en terrain conquis, va manger dans la gamelle des chats tout en crachant quand ils font mine d'approcher. Cet hiver, je l'ai retrouvée assez souvent le matin, dormant sur le lit de l'autre chambre, tandis que Popy fait le guet à la fenêtre !  

 

Quant à Théo, sa place privilégiée est le panier sur l'armoire de la cuisine. De temps en temps, il va faire un tour dans les penderies. Avec sa patte, il fait glisser doucement la porte puis s'installe sur l'étagère du haut.

Ce sont les derniers animaux qui partageront mon existence.