lundi, 04 janvier 2010
4. L'étranger
Le 4 janvier 1960, l'écrivain Albert Camus trouvait la mort dans un accident de voiture. Depuis novembre 2009 on peut revoir dans les salles de cinéma le film "L'étranger" réalisé par Visconti. Le film avait été présenté au Festival de Venise en 1967 et les critiques avaient été assez mauvaises.
Le film est une adaptation fidèle du roman qui fut écrit par Camus en 1942. L'histoire d'un homme, Meursault, qui semble étranger à tout ce qui l'entoure.
J'avais été voir le film à sa sortie en salle et j'avoue que je m'étais beaucoup ennuyée - tout comme à la lecture du roman d'ailleurs-. Ce personnage de Meursault est tellement passif qu'on a envie de le secouer. Il ne semble sensible qu'à la chaleur extrême qui règne dans cette Algérie ( de très beaux plans). Mais on ne peut critiquer l'interprétation magistrale de Mastroianni !
Dans les autres rôles, citons : Anna Karina, Bernard Blier, Bruno Cremer.
Alors, si l'envie vous en dit, allez le voir au cinéma ou lisez le roman. C'est un classique de la littérature française.
Voici un extrait du film, au moment où Meursault arrive à l'asile où sa mère vient de mourir :
" Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier." (L'étranger, Albert Camus, 1942).
17:40 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : l'étranger, albert camus, film, luchino visconti
dimanche, 03 janvier 2010
3. ΕΠΙΦΑΝΙΑ
Avec un peu d’avance je vais vous parler de l’Épiphanie. Cette fête se déroule le 6 janvier et célèbre la présentation de Jésus Christ aux rois mages qui viennent apporter des cadeaux. Dans le lien suivant, ΕΠΙΦΑΝΙΑ, vous trouverez des renseignements très fournis concernant l’historique.
Il est intéressant de constater que cette tradition est fortement ancrée dans notre société et nous serons encore nombreux cette année à « tirer les rois ».
On ne peut que regretter cependant la folie acheteuse qui fait vendre des galettes bien avant cette date. J’en ai vu dans les grandes surfaces avant Noël !
Le gâteau des Rois, Jean-Baptiste Greuze, 1774 (musée Fabre, Montpellier).
La fève était autrefois placée dans un sac contenant des haricots blancs ou rouges. On demandait alors à l’enfant de plonger la main dans le sac et de nommer les convives à chaque fois. Lorsqu’il sortait la fève, tout le monde s’écriait alors : « Vive le roi ! »
Le gâteau était ensuite découpé et une part était réservée aux pauvres. Et gare à ceux qui oubliaient la part du pauvre :
« Que Dieu vous donne
Diarrhée mortelle
Jusqu’à l’autre Noël ! »
Avec un peu d’avance je vais donc tirer les rois en compagnie de Thierry et Peggy. A mon grand désarroi je viens de m’apercevoir que, si j’ai bien encore une couronne, il ne me reste plus aucune fève ! Je les ai toutes données à un fabophile (collectionneur de fèves). Qu’à cela ne tienne, je remplacerai la fève par une pièce.
Quand j’étais enfant, je me souviens que mes parents achetaient la galette dans une boulangerie de la rue du Grand Marché ou encore à la boulangerie Niepceron située à l’angle de l’avenue de Grammont et de la rue Victor Hugo. Ne cherchez pas, ces magasins n’existent plus !
De mon côté, je vais la préparer. Ainsi, quand mes invités vont arriver, la galette sera encore tiède !
07:22 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : épiphanie, galette, rois, fève
samedi, 02 janvier 2010
2. Soleil et gelée blanche
Citation du jour : "Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire" Nicolas Boileau.
Ce matin en ouvrant les volets, j'ai constaté qu'il y avait une belle gelée blanche qui recouvrait les végétaux du jardin. La nouvelle année commence en douceur avec ce long week-end. Tout va redémarrer véritablement lundi.
Pour le Réveillon de la Saint-Sylvestre nous étions... trois : mes deux chats et moi. À 21h j'étais au lit et je dormais à poings fermés lorsque le téléphone a sonné au beau milieu de la nuit. Je suppose qu'il devait être aux alentours de minuit et c'est la première fois de ma vie que l'on venait me souhaiter ainsi la bonne année. J'étais d'autant plus surprise que le coup de fil provenait d'un pays assez éloigné. C'est très flatteur de songer que quelqu'un puisse penser à moi à cet instant précis.
Demain c'est l'Épiphanie. Si vous êtes courageux, vous pouvez réaliser vous-même la galette des rois. Vous trouverez la recette ICI. Elle est facile à faire et très bonne.
A demain
12:04 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 01 janvier 2010
1. Le compteur repart à zéro
03:04 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (10)