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mercredi, 13 novembre 2019

L'âme du vieux Tours, 3/3

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Retranscription dans son jus ! Et encore, je ne me plains pas car c'est très lisible.

J'ai trouvé toute une lignée de Dangé, également ouvriers soyeux, mais je n'arrive pas à les raccorder aux miens par manque de renseignements.

Pour en revenir à Tours, j'ai déniché cette superbe carte, faite par René Siette en 1619 :

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On y voit très bien sur la gauche l'ancien ruau Sainte-Anne qui reliait le Cher à la Loire. Il fut comblé au XIXe siècle ; face au Sanitas (l'hôpital Bretonneau actuel) se trouve maintenant le jardin botanique. Enfin, au sud, on aperçoit l'ancienne abbaye de Beaumont qui fut transformée en caserne après la Révolution. Aujourd'hui la caserne a fermé ses portes et je me demande d'ailleurs ce qu'il advient des vestiges de l'abbaye. (Affaire à suivre).

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Sur la deuxième partie du plan, on aperçoit également le pont Saint-Sauveur qui permet d'enjamber le Cher pour aller vers Joué-les-Tours.  

Autre vue de Tours en 1855, cette fois-ci prise en hauteur :

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On distingue nettement le pont de pierre et la rue Nationale qui aboutit à la place du Palais. Puis l'axe est-ouest , parallèle à la Loire, créé par les deux grands boulevards Béranger et Heurteloup. Au-delà, c'est encore la campagne !

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En ce qui concerne la place Plumereau, elle ne figure pas sur le plan de Tours en 1888. On y voit en effet un bâtiment en forme de petite maison avec une cheminée qui sera démoli ultérieurement pour agrandir les lieux.IMGP0749a.JPG

L'abbé Bossebœuf, dans son ouvrage, indique que c'était la place-aux-Fruits.  Juste à côté se trouvent la rue du mûrier, la rue du poirier et la rue des cerisiers.

Dans les années soixante la place était devenue un vaste parking. Depuis tout ce quartier de Tours a été transformé en zone piétonne pour faciliter la déambulation. 

Voici trois vues différentes de la place :

 

 

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Et, pour clore le chapitre :

mardi, 12 novembre 2019

L'âme du vieux Tours, 2/3

Rue des Cerisiers, rue de la Paix, rue du Petit-St-Martin, rue de la Madeleine ... Tous ces noms de rues situées dans le vieux Tours ont été les lieux de vie d'une partie de mes ancêtres au XIXe siècle. Je comprends mieux pourquoi, quand je m'y balade, j'ai l'impression d'être en pays de connaissance ! Ça ne s'explique pas, ça se ressent.

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Là, nous sommes place Plumereau dans les années 1920. C'est mon arrière grand-père qui se tient à la porte du café-épicerie ; il est en compagnie de sa fille Germaine, la sœur de ma grand-mère.

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Et, si l'on remonte encore plus loin dans le temps, je peux aussi vous citer l'église de Notre-Dame-la-Riche où certains de mes aïeux se sont mariés au XVIIe siècle.

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Mais les actes paroissiaux sont beaucoup moins précis et n'indiquent pas les noms des rues, juste le nom des paroisses. Alors, je retrouve,en consultant les différents actes, le nom des différentes paroisses : Saint-Saturnin, St Clément, St-Pierre-le-Puellier, St-Pierre-du-Boile, Notre-Dame de l'Écrignole, St Hilaire, St-Simple, etc.

Mais revenons à une période plus récente. Voici la deuxième partie de l'âme du vieux Tours, avec ses scènes de rue pittoresques :

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Bonne balade !

lundi, 11 novembre 2019

L'âme du vieux Tours, 1/3

À la suite d'une mauvaise manipulation, j'ai effacé la note précédente concernant "L'âme du vieux Tours" !

Il ne me reste plus qu'à tout reprendre car impossible de récupérer une note malencontreusement effacée !

Je disais donc que je viens de mettre en ligne trois diaporamas sur les photos en noir et blanc de Paul Martinaud. Ces clichés montrent le vieux quartier de Tours - compris entre la Loire et le boulevard Béranger du nord au sud, puis de l'ancien canal au pont Napoléon d'est en ouest - au moment de sa démolition partielle, puis de sa restauration.

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Grosso modo, la période concernée va de 1968 à 1974.

J'ai donc repris une partie des photos publiées dans les deux tomes parues aux Editions Sutton. Ces deux petits livres sont maintenant en rupture de stock. Ça me fait toujours bizarre de revoir cette période car j'ai l'impression que c'était hier. J'en garde un souvenir très précis et nostalgique à la fois. Quand le tome 1 a été présenté à la télé sur la chaîne locale — j'avais refusé de participer à l'émission par timidité j'avoue et c'est un représentant des éditions Sutton qui m'avait remplacée ! —, un des invités avait fait cette étrange remarque, disant que ce quartier était "mal famé". Moi qui à l'époque me baladais très souvent dans le quartier, je n'avais jamais ressenti une impression de dangerosité quelconque. Certes le quartier était sale, les maisons insalubres, la population bigarrée. Mais c'était vivant ! On sentait une profonde solidarité entre les habitants et, mise à part la sempiternelle bagarre du jour de la foire à l'ail (le 26 juillet) place de la Victoire, la vie s'y déroulait comme partout ailleurs. Les mômes jouaient dans les rues, les femmes allaient chercher l'eau à la fontaine pour la lessive, le linge pendait aux fenêtres, les hommes refaisaient le monde au bistrot du coin... Une impression de village ressortait de cette atmosphère et je m'y sentais très à l'aise. 

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Après, tout a changé, les maisons restaurées ont été achetées par des promoteurs et des gens aisés. Les petites gens ont été expulsés des lieux et envoyés en banlieue dans des cages à lapin. Ah, c'est sûr, ils avaient le confort qui manquait dans leurs anciens taudis, mais je ne suis pas certaine qu'ils aient gagné au change ! 

Le vieux Tours était bel et bien mort. Aujourd'hui, le quartier est très branché comme on dit. Les restaurants et les magasins chics ont remplacé les vieilles boutiques. Mais tout ça n'est qu'une façade sans âme. En plus, le quartier est devenu dangereux la nuit. Un comble quand même !

J'y vais de temps en temps car j'aime bien l'architecture des lieux, mais côté ambiance, c'est glacial, totalement inintéressant - à part un ou deux troquets , rue du Grand Marché et rue Colbert-. 

Bon, si on se replongeait maintenant cinquante ans en arrière ?

 

samedi, 09 novembre 2019

Trente ans déjà !

Il y a tout juste trente ans tombait le mur de Berlin. La réunification de l'Allemagne allait donc pouvoir commencer. Ceux de l'est espéraient beaucoup ... Ils ont déchanté depuis. L'écart entre les deux états était trop important, tant sur le plan économique que politique, et une génération ne suffira pas à faire oublier les désillusions. 

Dans le diaporama qui suit, j'ai mis quelques clichés pris en 1967 et 68. Je ne suis pas retournée à Berlin depuis 2001. J'espère y aller l'année prochaine ! Cette fois-ci je prendrai le train.

vendredi, 08 novembre 2019

Cousins célèbres -11-

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Découverte de ce jour : Adrien HARDY, navigateur en solitaire, né à Nantes en 1984 et qui a en commun avec moi , non pas le fait d'avoir le pied marin, mais un ancêtre originaire du nord de la France, Guillaume Richebé, né vers 1564.

Maintenant que j'ai découvert ça, je suivrai les prochaines courses à la voile avec un peu plus d'intérêt.