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samedi, 15 juillet 2017

Chroniques jupitériennes -1-

Depuis que le Gallo-Ricain Macron a pris le pouvoir en France, il ne se passe pas un jour sans que l'on ait droit à une IMAGE : La poignée de main avec Trump - Hum, quelle virilité !-, la leçon de morale à Poutine - attention, espionner les voisins, c'est pas bien !-, etc.

Les paroles- quant à elles - sont distillées au compte-gouttes depuis quelques dérapages notoires ( le génocide en Algérie, l'île de Guyane ).  Bien sûr on a eu droit à la conférence au château de Versailles - un monologue pompeux et trop long d'où personne n'a rien retenu tant c'était creux -. Ou alors ne sommes-nous pas assez intelligents pour décrypter le langage macronien ? C'est probablement ça. Donc, il n'est nul besoin qu'il parle.

Ce jour-là, il s'exprime devant les jeunes qui REUSSISSENT ! Oui, oui, ça existe ... 

Quant aux autres, ma foi, ILS NE SONT RIEN !

Je ne fais plus partie de la classe des jeunes depuis déjà un bon moment, mais, je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie visée et j'ai considéré ce propos très choquant. Qu'est-ce que ça veut dire " des gens qui ne sont rien" ?

Alors je me suis lancée dans des recherches sur Internet et Bingo ! J'ai trouvé une personne qui déclare sans honte qu'il n'est rien ; ça m'a rassuré et donné de l'espoir pour les autres :

 " Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout".

Victor Hugo, Le Rhin, Lettres à un ami, 1842.

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Ouf, tout espoir n'est pas perdu !

À suivre suivant l'humeur.

vendredi, 05 mai 2017

La publicité à la télévision


podcast
Un petit calepin ouvert à côté de moi, je note toutes les informations données en anglais oralement ou par écrit durant les publicités.

Voilà quelques exemples :

Move your mind, Shift family life, Connecting people, like no other, Sense and simpicity, Oasis for fun, Pure poison de Dior, la french etiquette, flower by Kenzo,  Le flying blue d'Air France, Drive toghever, Ready when you are, la flowing planer, l'e- learning ou l'e-coaching, We wate chemistry, My Frenchic, Innovation that excellence, Weber for life, Up to me, The art of performance, Keep reinventing, Motion and Emotion, J'adore in Joye, Start celebrating, Weber for life, Verres digital adapt, Building happeness, mon travel planer, DS3 connected chic, Spirit of avant-garde, Lipton eace tea, let's go, private equity, expect everything, the most majestic dosette experience, l'asset management , Technology to enjoy, Connecting Business ... sans parler de la fashion week, du hastag, des fake news ou de l'incontournable what else !

Bref, de quoi y perdre son latin !C'est ça le nouveau monde ?

J'en profite pour vous annoncer mon prochain départ. Je serai de retour le 20 mai.

D'ici-là, nous aurons un nouveau président de la République et j'aurai eu le temps de me calmer !

dimanche, 26 mars 2017

La fin de vie

 
podcast

Pour pénétrer à l'intérieur du bâtiment il faut appuyer sur un bouton ; mais quand on veut en sortir il faut entrer un code (ne sort pas qui veut!).

Dès le hall d'entrée le comité d'accueil est là, bien présent : une vingtaine de résidents, la plupart en fauteuil roulant, certains somnolant, d'autres agités de mouvements incontrôlables de la tête et des bras, gémissant, éructant.

Je me dirige vers l'ascenseur et je monte jusqu'au deuxième étage, Là encore, je tombe sur un petit groupe dont la seule distraction est de regarder les gens qui viennent ici. C'est l'heure du goûter, une distraction qui coupe la monotonie des jours.

Certains ont besoin d'aide pour leur tenir la tasse ou bien pour manger le petit bout de brioche qu'on leur a apporté.

J'entre dans la chambre de la personne que je suis venue voir. Il est là depuis maintenant quinze jours . Il a décidé de se laisser pousser la barbe, cela lui va bien je trouve. Il refuse de quitter sa chambre et y prend ses repas sur la table, face à la baie vitrée donnant sur un petit bois et un pavillon. Cette pièce est toute blanche, nue, et pour l'égayer un peu, sa fille lui a accroché deux petites gravures représentant la cathédrale de Vienne et la porte royale du château de Schönbrunn. Pour ma part, je lui ai apporté une orchidée pour mettre un peu de couleur et faire entrer un peu de nature dans cet environnement aseptisé. Oh, on ne peut pas dire que les lieux sont lugubres, mais enfin on est tout de même dans une maison de retraite. Et ça, mon cousin ne l'accepte pas ! Depuis quinze jours son seul désir est de rentrer chez lui.

Est-il malade ? Non, il est vieux, tout simplement, affaibli et incapable de se déplacer sans un déambulateur.

Que faudrait-il faire alors ? Tout d'abord, aménager la maison en faisant installer une douche et une chambre au rez-de-chaussée. Il faudrait aussi prévoir une aide familiale- peut-être à temps complet-.

Alors où est le problème ? Sûrement pas financier. Je me permets d'ailleurs de le faire remarquer à ma cousine qui paie l'impôt sur la fortune :

À quoi vous sert d'avoir tant d'argent à votre âge ? Vous ne comptez quand même pas vous faire enterrer avec ? Vous avez le privilège de pouvoir vous aménager une fin de vie confortable.

Silence de la part de ma cousine … En fait, c'est elle le cœur du problème. Elle ne souhaite pas qu'il revienne à la maison. Je trouve ça terrible.

Cloué sur son lit, il imagine des solutions pour s'enfuir : appeler un taxi, aller à l'hôtel, prendre un avocat. Elle le remet aussitôt face à la situation :

Tu ne peux même pas faire trois pas sans déambulateur ! De toute façon, tu n'as pas d'argent sur toi pour payer le taxi !

Un peu plus tard, dans la voiture, alors que je la reconduisais chez elle :

Je ne le reconnais plus ! Où est-il cet homme sportif et intelligent que j'ai connu ? Je ne me sens pas la force de m'occuper de lui …

Justement, si tu prends quelqu'un pour s'occuper de lui à temps plein, cela ne te fatiguera pas.

Oui, mais je le connais, il voudra que ce soit MOI qui me charge de lui  et je ne m'en sens pas la force.

Je rentre chez moi assez démoralisée, je repense aux bons moments passés ensemble

Mon amie Julie, qui a travaillé dans une maison de retraite, m'a dit que les pensionnaires lucides ont vite fait de sombrer au contact des autres .

À suivre

 

vendredi, 01 août 2014

140. Une balade qui n'en valait pas la peine

Les jours passent et je me suis dit qu’il était temps d’aller visiter le festival des jardins à Chaumont avant la fin de l’été.

J’avais donc prévu cette visite hier matin. Je devais arriver pour l’ouverture -10h- afin d’éviter la trop grosse chaleur et la foule. Seulement voilà, hier matin je n’avais plus très envie de bouger : j’y vais ? J’y vais pas ?

Quand je me suis enfin décidée, il était déjà 10h. Me voilà donc partie …

Après Amboise, des travaux sont en cours sur la chaussée, recouverte de gravillons, et la vitesse est ainsi réduite à 50km/h jusqu’à Mosnes. Au passage des voitures sur l’autre voie, j’ai toujours la hantise de voir mon pare-brise voler en éclats. Une chose est sûre, au retour je prendrai la rive droite de la Loire !

J’arrive enfin à destination, il est plus de 11h et le parking est presque totalement rempli. Une queue s’est formée au guichet d’entrée : des groupes d’enfants avec leurs accompagnateurs, des familles avec les poussettes, des étrangers à qui il faut expliquer le pourquoi des différents tarifs.

Me voici enfin dans le parc. Cette année, le thème choisi est :  Jardins des pêchés capitaux.

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À l’entrée de chaque jardin se trouve une fiche signalétique où les concepteurs expliquent ce qu’ils ont voulu montrer ou dénoncer. Je ne lis jamais ces fiches qui sont la plupart du temps une véritable masturbation intellectuelle. Je me contente de regarder l’ensemble du jardin et d’y rechercher l’insolite – ça arrive parfois !-

Cette fois-ci, j'ai photographié les fiches afin de pouvoir les lire ensuite à tête reposée.

Première halte : Le jardin des poules.

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Le petit côté campagnard est agréable sauf que … pour accéder au fond du jardin il faut emprunter un étroit chemin fait de rondins et entouré d’eau. On passe donc plus de temps à regarder où l’on met les pieds !

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Passons au deuxième jardin : Les couleurs du pêché.

Que découvre-t-on ? Deux buttes de gazon surmontées par une palette de couleurs reprenant les couleurs des fruits du pêcher (l’arbre).

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Le sol est fait avec des noyaux de pêches concassés ;  L'idée est originale.

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 Reprenons la fiche technique :

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Continuons la visite par : Paradis inversé.

Que nous dit-on ?

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Et que découvre-t-on ? Des morceaux de pneus, une pomme, des ardoises et quelques cactus.

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Je sens peu à peu monter en moi une certaine lassitude. Mais je n’en suis qu’au début de la visite, ça peut encore s’arranger. Allons voir plus loin :

Purgatorium :

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Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part ... Dans la plaine de la Gloriette.

Quoi d'autre encore ?

Jardin mis en boîtes :

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Bloom :

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Décidément je n'accroche pas du tout  et j’ai beau regarder, je ne vois rien d’insolite ou d’amusant. Je finis la visite au pas de course -enfin presque- et n’ayant qu’une seule idée en tête : Rentrer chez moi et profiter de mon petit jardin !

 

Au final, cette visite fut très décevante.

dimanche, 20 juillet 2014

132. Il faut réagir !

Décidément, j'ai bien du mal à digérer l'imposture du faux village de Pygmées ! J'en ai parlé à la responsable de Nouvelles Frontières à Tours qui m'a dit qu'elle allait faire remonter les renseignements jusqu'au siège de Paris.

De son côté, Sonia a fait de même avec son agence locale et elle a prévenu une autre amie qui avait participé avec nous à ce voyage . Attendons maintenant une éventuelle réaction de Nouvelles Frontières.

Ce matin, mon correspondant m'a envoyé une nouvelle vidéo dans laquelle il a utilisé mes photos - avec mon accord -. C'est ainsi que j'apprends que le petit vieux qui nous avait tous réveillés par ses chants en pleine nuit s'appelle " papa Meyong"

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que David est le nom du grand musicien, etc ...

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Les autres participants figurent sur la vidéo suivante :

Suite au prochain épisode.