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vendredi, 09 avril 2010

140. Solutions locales pour un désordre mondial

colineserreau.jpgOn ne peut que regretter que les grands groupes de salles de projection ( du type MEGA etc) aient dédaigné de mettre à l'affiche le film de Coline Serreau, "Solutions locales pour un désordre mondial". Il est vrai que cela fait moins recette que la dernière création des studios américains ( je ne citerai pas de titres).

Et pourtant ... Il serait nécessaire parfois de mettre les gens en face des réalités de ce monde. Les grandes firmes agro-alimentaires font la pluie et le beau temps depuis plus de trente ans. Je les soupçonne même d'avoir pensé à transformer la merde pour la mettre en boîte. Remarquez, ils ne sont pas loin de réussir, ne nous font-ils pas déjà manger des produits qui n'ont plus rien de commun avec les produits naturels fournis par la terre et cultivés par la main de l'homme ? Les agriculteurs ont leur part de responsabilité dans ce dérèglement mondial en ayant cru pouvoir s'enrichir en produisant plus sans se soucier de ce qu'ils faisaient. Aujourd'hui ils en paient le prix fort, ayant pieds et poings liés par les grands groupes (Monsanto et quelques autres du même acabit).

Est-il encore temps de faire marche arrière ? ... La lutte du pot de terre contre le pot de fer aura-t-elle lieu ?

mercredi, 27 janvier 2010

34. Océans

presentation-oceans-film-jasques-perrin.jpg" Un jour, un enfant qui découvrait la mer m'a demandé :  L'océan, c'est quoi l'océan ?"

Jacques Perrin.

Le dernier film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud sort aujourd'hui dans les salles de cinéma. C'est un évènement à ne pas manquer si vous avez l'envie de découvrir tout ce que le monde aquatique recèle de trésors ...

Je vais voir le film ce matin. J'emporte des kleenex au cas où... Lorsque j'avais vu "Le peuple migrateur", j'avais été tellement bouleversée par la beauté des images que j'en avais pleuré ! C'est embêtant d'être émotive à ce point.

Je sors de moins en moins, je vois peu de gens, le contact avec mes semblables me lasse très vite. Mon cercle d'amis est des plus restreints. Mais cela ne me gêne pas, les relations entre humains sont toujours très complexes. Je pense que mes plus fortes émotions, c'est la nature qui me les procure, la nature dans ce qu'elle a de sublime et aussi de redoutable. Elle nous remet à notre juste place, celle de pantins gesticulant et braillant, croyant tout connaître. 

jeudi, 31 décembre 2009

482. Merci France 5 !

peuplemigrateur.jpgIl y a des fois où je suis bien contente d'avoir la télé et c'est le cas aujour'd'hui. Je viens de regarder le magnifique, que dis-je, le SUBLIME FILM DOCUMENTAIRE sur les oiseaux migrateurs réalisé par Jacques Perrin, Jacques Cluzaud et Michel Debats, sur une musique tout aussi sublime de Bruno Coulais. Et comme je suis très sensible, j'y ai été de ma petite larme, non que le film soit triste, mais la beauté des images m'a  bouleversée.

Si des fois, vous ne connaissiez pas ce film, je ne peux que vous inciter à le regarder ! Voici la bande-annonce :

dimanche, 13 décembre 2009

459. La neige

Je vous propose ce petit film d'animation canadien pour bien commencer ce dimanche :

 

mercredi, 02 décembre 2009

436. La route

Voici la note que j'avais écrite le 15 janvier 2008 à propos du livre de Cormac Mac Carthy, "The road" :

Cela commence ainsi :  

«Quand il se réveillait dans les bois dans l’obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant. Comme l’assaut d’on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie. » …

 Et pour finir :

 «Autrefois il y avait des truites de torrent dans les montagnes. On pouvait les voir immobiles dressées dans le courant couleur d’ambre où les bordures blanches de leurs nageoires ondulaient doucement au fil de l’eau. Elles avaient un parfum de mousse quand on les prenait dans la main. Lisses et musclées et élastiques. Sur leur dos il y avait des dessins en pointillé qui étaient des cartes du monde en son devenir. Des cartes et des labyrinthes. D’une chose qu’on ne pourrait pas refaire. Ni réparer. Dans les vals profonds qu’elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l’homme et leur murmure était de mystère.»41V2n9q4yVL._SS500_[1].jpg

 

J’ai commencé ce livre hier soir et j’en ai terminé la lecture ce matin. En regardant la pluie tomber par la fenêtre, je songe à la pluie froide et noire de suie qui dégouline tout au long des pages de ce livre. Un merle vient de se poser sur le rebord de la fenêtre, oh, un oiseau !... Une brusque averse de grêle vient de s’abattre soudain, accompagnée d’une rafale de vent. Et si un jour le monde devenait tel qu’il est décrit dans ce livre ?  

« La route », Cormac McCarthy, Ed. de l'Olivier.

Personnellement, j'opterais plutôt pour une brouette avec des côtés amovibles. Je n'ai jamais très bien su manœuvrer un caddie !

Aujourd'hui, 2 décembre 2009, le film tiré de ce roman sort dans les salles de cinéma. Les quelques extraits que j' ai vus semblent bien rendre l'atmosphère d'apocalypse du livre.

The-Road-La-Route-Poster-USA[1].jpg

Si vous n'avez pas lu le livre, vous pouvez toujours aller voir le film. Attention, ça n'est pas une partie de plaisir ! Je pense que vous en ressortirez assez déprimés. Personnellement, je ne me sens pas le courage d'aller le voir...

Voici la bande annonce :