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jeudi, 24 avril 2008

Amateurs de violence

449814744.jpgréjouissez-vous ! Le film Funny Games.U.S sort aujourd'hui dans les salles de cinéma.

L'auteur, Michael Haneke, a repris plan par plan son précédent film " Funny Games", sorti en 1997, mais cette fois-ci il a choisi de le produire en anglais avec des acteurs pur jus américain.

Dénoncer la violence par la violence. Voilà en gros le message du cinéaste... Comme en leur temps avaient fait  Pasolini avec Salo ou les 120 jours de Sodome ou bien encore Kubrick avec Orange mécanique. Or il s'est avéré que les cinéastes avaient échoué dans leur but.

Les gens ne retiennent que la violence, c'est d'ailleurs ce qui les fait se déplacer. Peut-on rester indifférent face à des scènes violentes ? Je ne pense pas, on finit forcément par s'identifier  soit aux victimes, soit aux bourreaux. Personnellement j'ai tendance à m'identifier aux victimes, c'est pour cela que je ne peux pas supporter ce genre de film. Mais que penser alors des gens qui assitent sans émotion apparente à toutes ces scènes de torture gratuite ? Ne venez pas me dire qu'ils prennent du recul face aux images, je ne vous croirai pas. Par contre, je ne suis pas loin de penser qu'ils éprouvent une jouissance malsaine à la vue des tortures. Et de là à penser que ce sont des refoulés dans la vie, il n'y a qu'un pas que je franchis d'emblée.

En tout cas, une chose est sûre : je n'irai pas voir ce film ! Ou alors ce serait plutôt pour observer les réactions des spectateurs. Je pense que ce doit être assez édifiant.

Voici quelques extraits ICI.

samedi, 16 février 2008

Envie d'un bain d'hémoglobine ?

d02adefaa2c6d842109751085d87e744.jpgDans ce cas, c'est bien simple, allez voir le dernier film des frères Coen, "No country for old men ", tiré du livre de Cormac McCarthy.

C'est ce que j'ai fait hier, en compagnie de Maria et de Maryse. Comme je ne suis pas très cinéphile, je les ai laissées choisir le film que nous allions voir.

Tout débute dans le grand ouest américain, vastes plaines désertiques où errent quelques troupeaux d'animaux sauvages. Le cow-boy est présent, joué par Josh Brolin. Il ne manque plus que quelques Indiens. Les voici, mais ce sont des traficants de drogue, évolution oblige. Et puis le méchant arrive ( Javier Bardem) a545cf68281c3dd1c29a92b0e245f8f8.jpget le carnage commence. Combien de morts ? Oh, plus d'une trentaine certainement. Avec sa bouteille à oxygène et son pistolet à air comprimé, il dégomme tous ceux qui se mettent en travers de sa route, sans aucun état d'âme.

Rajoutons le vieux sherif, tout droit sorti d'un western des années cinquante et qui, complètement dépassé par les évènements, ne peut que constater les massacres.

Le sang gicle de toutes parts, le méchant est bien sûr immortel. Bref, je n'ai pas aimé du tout ce film, il y a beaucoup  trop de violence. J'ai passé une partie du film à ne regarder que d'un œil afin d'éviter les scènes sanglantes.

En lisant quelques critiques, je me suis aperçue que ce film est considéré comme un - sinon LE- meilleur film des frères Coen. Ah, bon ?  Quelqu'un peut m'expliquer ce que je n'ai pas compris dans ce film ?

VOIR LA BANDE ANNONCE.

mercredi, 30 janvier 2008

Ce matin je vous offre

54ade88cc8245ace17ba9e1e51ce9407.jpg28 minutes de pure merveille ! Réalisé en 1993 par Godfrey Reggio ( eh oui, encore lui) sur une musique de Philip Glass, ce film nous offre des images d'une rare beauté.

Si des fois vous n'aviez pas le temps de le visionner, sachez que j'ai mis un lien permanent que vous trouverez sur la gauche de mon blog dans la rubrique " A découvrir".

J'espère que vous prendrez autant de plaisir que j'ai pu en ressentir en voyant ce film !

Prêts ? C'est ICI que ça se passe.

dimanche, 27 janvier 2008

Scotchée devant la télé (3)

1fdc61a5953bceeb192c06106e9d33f1.jpgEnfin, pour terminer ce billet sur la trilogie de Godfrey Reggio, voici donc son dernier film consacré aux dangers courus par la planète. Sorti sur les écrans en 2002, il s'intitule « Naqoyqatsi » ( violence civilisée) et dénonce la montée des violences diverses dûes en grande partie à un développement technologique trop rapide. L'homme est dépassé par les évènements, il ne contrôle plus guère ce qu'il a engendré ... Ça promet bien du plaisir pour les années à venir !

Je n'ai pas encore vu ce film, si vous connaissez, je serais curieuse de connaître vos impressions.

Un extrait ICI.

Scotchée devant la télé (2)

3877cdd645b722489dc3aba8bd83e14d.jpgDans son deuxième film, « Powaqqatsi » ( la vie en transformation), sorti en 1988, Godfrey Reggio s'attache à démontrer les effets de l'occidentalisation sur les pays en voie de développement. En première partie, on découvre de magnifiques images de populations indiennes, sud-américaines ou africaines accomplissant les tâches quotidiennes en accord avec leurs traditions.

Vient ensuite la modernisation brutale et les conséquences que cela implique dans la façon de vivre. Perte de repères pour la population, apparition des bidonvilles dans les mégalopoles jouant un rôle attractif. Paupérisation à outrance...

La fin du film met l'accent sur le développement des religions qui devient alors le seul refuge entrevu par les gens, avec les dangers de dérive que cela comporte.  

Chacun peut interpréter le film à sa guise puisqu'il n'y a aucun dialogue. Je vous fais part de mes impressions, peut-être que les vôtres seront différentes.

Vingt ans plus tard, dans les pays comme la Chine, l'Inde et d'autres encore en Afrique et en Amérique du sud, les bouleversements des modes de vie ancestraux se continuent de plus belle. Il n'y a pas de place pour ceux qui n'ont pas de qualification. Il faut s'adapter à tout prix, c'est une question de survie ! S'adapter à un monde artificiel créé par les pays occidentaux qui veulent imposer au monde leur mode de vie.7724deda7e958f3b239fa7426974c7b0.jpg

Je pense avec nostalgie au berger nomade croisé au Sénégal et qui promène son troupeau de chèvres le long des rives du fleuve. Quand il n'y a plus assez d'herbe il part dans une autre contrée. Libre, pauvre... mais libre !

Qu'adviendra t-il de lui lorsqu'on lui prendra ses bêtes ? Il grossira les rangs des miséreux dans la banlieue de Dakar.

Elle est pas belle la vie ?  

Quelques photos du film ICI et .