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samedi, 26 novembre 2011

255. Bilan d'une décennie -70-

Mercredi 19 décembre 2007 :

Matinée libre à bord. Le bateau a jeté l’ancre dans les hautes herbes non loin du parc national du Djoudj , la troisième réserve ornithologique mondiale classée par l’UNESCO depuis 1971. La visite du parc est ouverte de novembre à mai et s’effectue à bord de longues pirogues qui permettent une approche assez silencieuse afin de mieux observer les oiseaux.

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Je ne me faisais guère d’illusion pour les photos et je n’ai donc pas été déçue du résultat très médiocre obtenu. Il est très difficile de photographier des animaux à moins de se poster à un endroit et d’attendre, d’attendre… 

 

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 Ce ne pouvait pas être le cas ici. Donc je m’estime assez heureuse d’avoir quand même pu  prendre quelques groupes de pélicans sur leur nichoir, un crocodile en pleine sieste et un varan.

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J’ai loupé les phacochères.

 

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Le menu du soir, après le cocktail ( qui ce jour-là était une tequila sun-rise) :

Crevettes sautées, filets de poisson sauce au beurre, pommes vapeur, tarte aux pommes et la rituelle infusion à la citronnelle.

 

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A suivre …

jeudi, 24 novembre 2011

253. Bilan d'une décennie -69-


podcast

Mardi 18 décembre 2007, suite et fin :

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

Après la visite dans le village Peul, nous revenons déjeuner à bord. Nous assistons à la tractation entre des pêcheurs qui viennent d’attraper un énorme « capitaine » et essaient de le vendre au cuisinier. Mais la transaction ne se fait pas .

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

Peu après, une vedette vient chercher des touristes de passage sur le bateau. Ce sont deux couples que l’on qualifierait de « ringards », copie pâlote de riches américains en vadrouille !  Les deux femmes font penser aux actrices des années cinquante, tant pour l’âge que pour la mise ! Et la vedette repart avec son chargement dans une immense gerbe d’eau… au risque de faire chavirer la barque des pêcheurs.

Après le déjeuner, nous embarquons sur la barge qui nous conduit à l’embarcadère du  « Gîte d’étape du fleuve». Nous y apercevons les couples du matin qui sont toujours à table sur la terrasse ombragée.

Ce gîte est particulièrement fréquenté par des chasseurs (de décembre à mars).  Je n’ai pas trouvé de site web. Dommage !

Ce qui nous attend n’a rien de réjouissant –enfin pour moi : visite de l’usine de raffinage de la canne à sucre. Un ancien employé nous attend, il va nous servir de guide et nous expliquer les différentes étapes pour passer de la canne au sucre.

 

voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

 Je vous avouerai que j’ai zappé une partie de ses explications, j’ai cependant noté que cette usine fournit la totalité du sucre utilisé dans le pays. Elle fonctionne sans discontinuer et emploie un nombre considérable de personnes.

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

 Bref, cela semble un modèle dont les Sénégalais sont extrêmement fiers. Après la visite, il est prévu d’assister au brûlage d’une parcelle de canne. En effet, la coupe reste manuelle et le brûlage permet de neutraliser les éventuels dangers que représentent les serpents, les  phacochères et autres bestioles.

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

Nous sommes invités à grimper dans un bus qui va nous conduire sur la parcelle à brûler…Trois quarts d’heure plus tard, nous arrivons enfin sur les lieux ! La nuit commence déjà à tomber. Moi je pense surtout qu’il va falloir se farcir encore trois quarts d’heure de route pour le retour, sur un chemin  passablement défoncé, en évitant d’accrocher les convois de canne qui rapportent leur chargement à l’usine.

 

voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

La parcelle mise en feu s’étend sur cinq hectares. Il faut bien avouer que le spectacle est assez impressionnant !  

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad

 Retour vers l’usine, un peu plus long encore car il fait nuit maintenant.

Le menu du soir va bien vite me faire oublier ces désagréments (je parle pour moi car cette visite semble avoir fait l’unanimité, comme quoi les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas). Donc au menu :

Langouste grillée, poisson en papillote avec purée de patate douce, glace. Et pour faire digérer, une infusion à la citronnelle ! Bonne nuit tout le monde, à demain.

A suivre ...

 voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad


 

lundi, 21 novembre 2011

251. Bilan d'une décennie -68-

Mardi 18 décembre 2007 :
Au programme de la matinée : visite d’un village de nomades Peuls dont les troupeaux de zébus paissent pour quelques mois près des rivages du Sénégal.

Avant d’y aller, Ansou nous a donné la veille au soir quelques recommandations :

« Nous devrons marcher un peu, le chemin est très épineux, prévoyez donc des chaussures montantes. D’autre part, dans les arbres il y a des essaims d’abeilles sauvages. Il faudra passer rapidement. Evitez surtout de mettre du parfum ou tout autre déodorant qui pourraient les attirer. Mettez des vêtements à manches longues. Enfin, ne vous approchez pas des zébus. Les femelles sont plutôt agressives et vous risqueriez d’attraper un coup de corne !»

Bon, ça promet, je n’ai pas de manches longues, les seules chaussures montantes sont mes chaussures de ville…Il faut savoir que les abeilles ont tout de même la taille de nos frelons, ça laisse songeur !

A huit heures nous embarquons sur la barge qui nous conduit sur le rivage. Après une petite demi-heure de marche sans véritable danger, nous arrivons soudain dans une vaste clairière verdoyante où paissent en toute liberté des troupeaux de zébus.

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Le spectacle est très bucolique, il règne en ce lieu  une beauté, une quiétude inégalable. Les nomades vivent dans des cases qu’ils construisent en paille tressée.

 

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Les agneaux sont regroupés dans un enclos entouré d’épines afin de les protéger d’éventuels prédateurs.

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Toute leur richesse est dans leurs troupeaux (zébus, moutons, chèvres) qu’ils transmettront plus tard à leurs enfants.

 

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Nous rencontrons le chef du village, un respectable vieil homme de 90 ans qui, malheureusement, souffre de la vue.

 

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Retour au bateau et départ vers la prochaine escale : Richard-Toll.

A suivre…

jeudi, 17 novembre 2011

249. Bilan d'une décennie -67-

podcast

Lundi 17 décembre 2007, suite :

La cloche du bateau retentit : c’est l’heure du départ pour Dagana.

Nous descendons le fleuve avec la barge et bientôt, après un méandre, nous apercevons le quai de cet ancien comptoir colonial qui eut ses heures de gloire au XIXe siècle, tout comme Podor.

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Les belles maisons sont  très endommagées faute de restauration. Dans une rue adjacente, Ansou nous montre la maison ayant appartenu à la famille de Chaban-Delmas.

 On ressent un certain malaise à voir ainsi ce paysage qui semble figé dans le temps. Nous visitons la cour intérieure d’une de ces maisons. Sur le quai, le bâtiment de l’ancien fort a été l’objet d’une restauration inachevée.

Au bout du quai, nous bifurquons sur la gauche. Ansou nous prévient :

« Nous allons traverser le marché. Pour les photos, faites très attention, les gens ici n’apprécient pas !»

 

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C’est un marché typiquement local. Nous ne semblons pas être particulièrement les bienvenus, enfin c’est ce qu’il m'a paru. Un peu plus loin, nous arrivons devant l’école primaire. L’accueil y est un peu plus chaleureux. Les classes vont du CP au CM2.

Je délaisse le groupe un instant pour aller jeter un œil dans la classe de CE2. La maîtresse est dans la cour avec les autres. A mon arrivée, tous les élèves se lèvent et disent : «Bonjour madame !».

 

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Il y a de quoi être surpris, n’est-ce pas ? Dans la classe de CM2 surveillée par le plus grand de la classe, c’est par une chanson que je suis reçue !... Cela fait rêver quand même !

J’ai fait un échange d’adresse avec Mme Diop Abibatou Sarr, la maîtresse du CE2 que vous voyez sur la photo.

Après cette visite, nous allons voir un atelier de batik créé par des jeunes.

 

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Le soleil décline rapidement et nous quittons Dagana pour rejoindre le bateau. Coucher de soleil sur le fleuve.

 

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A suivre …

D'autres photos de Dagana :

lundi, 14 novembre 2011

247. Bilan d'une décennie -66-

Dimanche 16 décembre 2007, suite et fin :

Nous rejoignons le bateau vers 19h. Je vous avais dit qu’une surprise nous attendait : ce soir nous dînons à terre ! Durant notre absence l’équipage est allé sur la rive sénégalaise préparer un méchoui, installer des nattes sur le sol et disposer tout le long du chemin des lampes tempête. Et à 20h30 nous voici tous embarqués sur la barge, une petite laine sur le dos car il fait frais (tout est relatif, disons 20°), et la lampe torche dans le sac pour ne pas se perdre en chemin au retour.

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Un grand feu est allumé et des gamins surgis dont on ne sait où sont assis tout autour. Dans le ciel des centaines d’étoiles scintillent, c’est un moment à la fois féerique et festif !

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 La journée se termine vers 23h.

 Lundi 17 décembre 2007 :

 

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Le bateau a levé l'ancre et repris sa lente progression sur le fleuve. Après le petit déjeuner je me suis installée sur le pont supérieur pour photographier les rives du fleuve.

 

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C’est une succession de villages animés où les femmes sont occupées au lavage. A l’approche du bateau, qui de temps à autre émet un strident coup de corne, des hordes d’enfants déboulent sur le rivage et se mettent à crier, gesticuler, danser, taper dans les mains, faire de grands signes. Il faut dire que le «Bou-el-Mogdad» est le seul bateau à naviguer sur le fleuve.

 

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Toutes ces scènes sont joyeuses, colorées et je me retrouve avec plein de photos qui se ressemblent toutes. Le choix va être difficile à faire !

Nous approchons de Dagana. Le bateau jette l’ancre un peu en amont, et nous partons pique-niquer sous les manguiers.

Au menu, le plat traditionnel du Sénégal, le tiéboudienne, appelé aussi riz au poisson. Je peux vous garantir que ça vaut toutes les paellas du monde !Parmi les légumes accompagnant le poisson il y a du tamarin, des carottes, un genre de potiron et d’autres légumes dont les noms m’échappent totalement aujourd'hui. Bref, ce fut un délice !

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Une petite sieste n’est pas de refus.

A 16h la barge nous emmène à la découverte de la ville de Dagana.

A suivre…