Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 10 juillet 2008

Encore des Néerlandais ?

Mais oui, je vous avais dit qu'ils étaient nombreux. En voici donc quatre supplémentaires :

antigua3.jpgL'Antigua : trois-mâts goélette de 48m de long.

Petite histoire : cette goélette fut construite en 1956 pour la navigation de pêche. En 1993 et 1995 elle subit d'importantes modifications et devient un bateau à vocation commerciale, transportant des passagers et accueillant des entreprises. Elle navigue principalement sur la mer Baltique et la mer du Nord.thalassa20.jpg

Le Thalassa : trois-mâts barque de 50m de long. Equipage de 6 marins.

Petite histoire : ce bateau, construit en 1980 était à l'origine un chalutier. En 1984 il fait naufrage en mer de Frise. Renfloué et remorqué, sa coque est récupérée. Deux amis rachètent l'épave et transforment le bateau en un grand voilier. Il navigue sur toutes les mers du monde et peut recevoir 34 passagers dans ses 18 cabines plus que confortables.

atlantis1.jpgL'Atlantis : trois-mâts barquentine de 57m. Ce bateau fut lancé en 1905 à Hambourg. Pendant plusieurs années il servait au transport dans l'estuaire de l'Elbe et s'appelait à l'époque  "Elbe 2". Il n'avait pas de mâts. Il fut racheté par la suite par un Néerlandais qui le transforma en voilier. Depuis, cet élégant voilier navigue en Europe et dans les Caraïbes.loth4.jpg

Le Loth Loriën : trois-mâts goélette de 48m. A l'origine ce bateau fut construit en Norvège en 1907 et servit à la pêche au hareng pendant une trentaine d'années. Durant la guerre il fut laissé à l'abandon. C'est en 1989 qu'un Néerlandais racheta l'épave et fit reconstruire tout le gréement. L'armateur le conçut d'abord comme un navire-école, puis le destina à la navigation et au charter de haute-mer. En 2001, on lui adjoignit un mât supplémentaire. L'équipage est composé de 4 marins et le voilier peut embarquer 90 personnes à son bord.  

Et maintenant voici les photos de ces voiliers : Armada 2008 Rouen-3- 

Escapade à Rouen, III

Rouen b 187a.JPGSamedi 5 juillet : à sept heures tapantes j’étais dans la salle du petit déjeuner. Evidemment j’étais toute seule à cette heure.

Une demi-heure plus tard, me voici dans la rue, équipée du K-way ( on ne  sait jamais) et de l’attirail photographique. J’ai eu le temps d’aller voir les bateaux de la rive gauche avant d’embarquer sur la Jolie France. Pas de bol ! A ce moment précis, le temps s’est obscurci et il a même plu un peu. Regardez un peu le manque de luminosité sur la photo !

Le bateau descend la Seine jusqu’aux premiers voiliers amarrés puis remonte ensuite. Durant la nuit d’autres bateaux sont arrivés.

Après cette promenade d’une heure sur la Seine , je décide de faire à pied le quai de la rive droite. La foule devient de plus en plus compacte au fur et à mesure que le temps s’écoule. D’autre part, j’ai manqué d’organisation. Je ne m’en suis rendue compte qu’au retour, en regardant les photos. douillet1.jpgTellement absorbée par le détail intéressant ( comme cette rencontre ) je n’ai pas pensé qu’il me fallait des repères précis pour ne pas mélanger tous les voiliers.

Pause déjeuner : un cornet de chichis.

En début d’après-midi je quitte les quais car il y a trop de monde et je retourne dans les vieux quartiers. Je m’arrête à l’hôtel au passage pour y faire une petite sieste ( j’ai quand même au moins 6km dans les jambes et j’ai mal dormi la nuit précédente).

train.jpg Vers 16h je ressors. J’ai prévu de faire un tour en petit train afin de repérer les endroits intéressants à visiter. C’est un bon moyen de voir l’essentiel. robec.jpg

Ainsi je découvre la fameuse rue Eau de Robec, traversée en son milieu par un cours d’eau. Je flâne dans les rues, dans une librairie je trouve un livre intéressant sur Rouen, un peu plus loin dans une boulangerie j’achète une salade et une tarte aux pommes puis  je rentre à l’hôtel. Il est environ 21h. Je termine la soirée en  me plongeant dans la lecture. Cette nuit, je laisserai la fenêtre fermée !

A suivre…

mercredi, 09 juillet 2008

Les voiliers néerlandais

eendracht11.jpgOnze voiliers néerlandais sont présents sur les quais de la Seine. En voici 4 :

L'Eendracht II : c'est un trois-mâts goélette de 1989, d'une longueur d'environ 58m. Il a été construit aux chantiers navals de Damen Werf à Gorinchem. Son port d'attache est Rotterdam. Ce voilier appartient à la Fondation Het Zeilend Zeeschip.

Petite histoire : de mai à septembre l'Eendracht navigue sur les eaux d'Europe du Nord puis, quand arrive l'hiver, il se déplace vers les îles Canaries. Pendant les vacances d'été seuls les jeunes de 15 à 25 ans sont admis à bord afin de participer à de grandes courses.

Le voilier compte 16 officiers et peut embarquer une cinquantaine de personnes.stad5.jpg

Le Stad Amsterdam : trois-mâts carré d'une longueur de 76m. Il a été lancé en 2000 au chantier OSDH BV, à Amsterdam qui est son port d'attache.

Petite histoire : il a été construit par des chômeurs en réorientation et des jeunes ayant terminé leurs études secondaires.

mercedes3.jpgLe Mercedes : c'est un brick récent puisqu'il fut lancé en 2005. Long de 50m, sa coque est en acier noir. L'équipage permanent se compose d'une douzaine de personnes.

Ce voilier a été conçu pour des réceptions qui peuvent compter jusqu'à 150 invités.morgenster1.jpg

Le Morgenster : ce brick a été mis à l'eau cette année. il mesure 49m de long. Ce bateau convient à des fêtes, des mariages, des réceptions diverses. On devrait le retrouver sur les mers d'Europe de l'ouest. Il participera également à divers évènements nautiques.

Pour voir plus de photos : Armada 2008 Rouen-2-

A suivre... 

Escapade à Rouen, II

joliefrance.jpgSur les quais, des bateaux proposent des balades sur la Seine à partir du samedi. Je réserve une place pour le lendemain à bord de la Jolie France. Puis je commence ma déambulation sur la rive droite. A l’office de tourisme j’ai obtenu un plan des quais avec la position de tous les voiliers. La plus grande partie des bateaux se situe rive droite sur une longueur d’environ 2,5km. Sur la rive gauche il faut compter environ 1km. Ça promet de la marche !Rouen 1 090a.JPG

On voit les voiliers qui arrivent peu à peu, tirés par les remorqueurs. Certains bateaux ont des passagers à bord.

Cette balade m’a surtout permis de repérer les lieux et je remonte la rive droite pour aller maintenant à la découverte du centre de Rouen. Rouen 1 269a.JPG

La ville a conservé des quartiers entiers datant du Moyen Age. Entre 1865 et 1870, la construction de deux grands axes dans la ville entraîna la démolition d’une partie des anciennes maisons. Puis en 1940, un incendie ravagea tout un quartier situé entre la cathédrale et la Seine. Néanmoins il reste une bonne centaine de maisons à pans de bois.

«  Ce qui est admirable à Rouen, c’est que les murs de toutes les maisons sont formés de grands morceaux de bois placés verticalement à un pied les uns des autres (…) Les morceaux de bois ne sont point recouverts par le crépi, de façon que de tous les côtés l’œil aperçoit des angles aigus et des lignes verticales… » Stendhal, Mémoires d’un touriste.

Soudainement j’ai eu très faim. Il est vrai que j’avais totalement oublié de déjeuner à midi. Je n’aime pas aller toute seule au restaurant, c’est ennuyeux. Pourtant j’ai dû m’y résoudre car j’avais envie de viande. Finalement je me suis rapprochée de l’hôtel et j’ai trouvé un troquet où j’ai pu commander un steak-frites.

La nuit fut brève en raison du tapage nocturne ! J’avais une chambre à double-vitrage mais je dors toujours avec la fenêtre ouverte. J’ai somnolé plus que dormi, réveillée  par les sirènes des pompiers, la musique à fond la caisse dans les voitures qui passaient sous les fenêtres, les jeunes qui sortaient des boites de la rue ( oui, dans cette rue il y avait des endroits louches ), et le bouquet final a été un type complètement saoul qui, vers 4h du matin, est resté plus d’une demi-heure au milieu de la rue à hurler des injures à je ne sais qui. Bref, j’ai dormi de 5h à 7h.

A suivre...

mardi, 08 juillet 2008

Où sont-ils donc ces fameux voiliers ?

Dans vos commentaires, je sens une certaine impatience à découvrir les voiliers. Ça vient, ça vient, laissez-moi juste un peu de temps à m'y retrouver dans mes photos.

amerigo10.jpgVoici donc le premier voilier, arrivé dès vendredi et amarré sur la rive gauche de la Seine : l'Amerigo Vespucci.

Présentation : C'est un trois-mâts barque, long de 101m et large de 15,50m. Il fut construit sur les chantiers navals de castellammare di Stabia en Italie et  lancé en 1931. Son port d'attache est La Spezia.

Petite histoire : sa construction a débuté le 12 mai 1930 à la demande de Mussolini. Ce navire école est l'un des plus grands voiliers d'école militaire du monde. A son bord on compte 13 officiers, 238 marins et 160 cadets. Il navigue principalement en Méditerranée.

" Mince alors, une seule photo ? "... Mais non, rassurez-vous, en voici d'autres, ICI.