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mercredi, 10 avril 2013

65. La boucle est bouclée

podcast

Depuis une semaine, j’ai ressorti mes dossiers de généalogie et actuellement je recopie toutes mes informations dans un très gros cahier. Je fais partir l’arbre de ma fille Peggy qui porte donc le numéro 1, le 2 étant mon mari, je suis le numéro 3 et ainsi de suite.

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Actuellement je suis en train de recopier la onzième génération qui débute avec le numéro 1024, un certain Jacques Ligier (le patronyme se transformera en  Léger un peu plus tard). Il est dit substitut, nait  le 11 septembre 1634 et demeure à Fains-les-Sources dans l'actuel département de la Meuse où il décède en 1687. Pour cette famille, je remonte encore une génération avec son père, François, né vers 1608, décédé le 8 octobre 1647 à Fains-les-Sources et marié avec Anne Morel. Je ne pourrai pas aller plus loin.

À la fin du XVIIIe siècle, on retrouve la famille Léger à Paris, paroisse Saint-Paul. Puis les recherches m’emmènent ensuite à Liège, en Belgique où l’un des ancêtres décède en 1816. La famille s’allie avec une famille du Pas-de-Calais, les Perkin de Lille, elle-même alliée à la famille de Bonnières. C’est ainsi que, de fil en aiguille, je remonte loin, je dirai même très loin puisque l’arbre s’achève avec le numéro 9.602.009.155.858.535.840 à la soixante-quatrième génération ! Non, ce n’est pas le résultat du loto mais le numéro correspondant à Marcomir de Toxandrie, chef franc, né probablement vers 220 et décédé en 281.

Les recherches me conduisent en Allemagne, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne et même en Tunisie. Bref un brassage extraordinaire, l’Europe dans toute sa splendeur avant même son institution. 

Du côté de mon nom de jeune fille, c’est nettement plus modeste. C’est une famille originaire de Vignol, petit village situé dans la Nièvre. Mes ancêtres étaient laboureurs, vignerons. Mon ancêtre quitte son village au milieu du XIXe siècle pour Paris. J’ai d’ailleurs des cousins –que je ne connais pas- qui habitent toujours dans la capitale.

Une fois que j’en aurai fini la copie, je donnerai ce cahier à Peggy puisque c’est un peu pour elle que j’avais fait toutes ces recherches qui m’ont pris énormément de temps (plus d’une vingtaine d’années) ; des centaines d’heures passées aux archives à déchiffrer les vieux registres, puis les microfilms ; des moments de grande joie quand je parvenais à remonter toute une branche ; des moments de lassitude aussi quand je ne trouvais rien.

Cet arbre est à peu près complet pour les mille premiers ancêtres, à l’exception de trois ou quatre familles introuvables à ce jour.

Quelque part, ça fait du bien de savoir d’où l’on vient, ça rassure. Quant à savoir où l’on va, la question ne se pose pas, n’est-ce pas ? 

mardi, 09 avril 2013

64. La pensée camusienne

livre, onfray, camus, philosophieActuellement je lis l’ordre libertaire, ouvrage écrit par Michel Onfray sur la vie et les engagements d’Albert Camus.

C’est un gros pavé d’environ huit cents pages, mais la lecture est fort intéressante pour qui –comme moi- sait peu de choses sur ce philosophe existentiel. Bien sûr dans ma jeunesse,  j’ai parcouru L’étranger ou encore La peste, mais je suis passée à côté de bien des choses, faute de compréhension.

Onfray met en relation la pensée de Camus et ses engagements. Tout se tient, on est face à quelqu’un qui vit en parfait accord avec ses idées. Ça change évidemment d’un Sartre qui était loin de mettre en pratique ce qu’il disait ! Les exemples ne manquent pas dans ce livre et ça me ravit.

Michel Onfray n’en a pas fini avec ses détracteurs …

Si le sujet vous intéresse, voici la présentation du livre :

19:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, onfray, camus, philosophie

dimanche, 07 avril 2013

63. Rêvons un peu

Le beau temps tarde à venir ; ras le bol du manteau et de l'écharpe, des chaussettes et des chaussures d'hiver. Alors, pour se consoler comme on peut, je vous propose une balade au jardin botanique ; c'était en avril 2010 !


Printemps 2010-2- par cheztinou

samedi, 06 avril 2013

62. De retour du Laos

Ce matin, j'ai reçu des nouvelles de ma petite copine Sonia qui était partie en voyage avec moi l'année dernière au Cameroun. Fin mars elle s'est envolée pour le Laos, un voyage dit de découverte où l'on passe quelques jours chez les habitants et où l'on participe également à la vie quotidienne chez les minorités du nord du pays.  Ayant vu les conditions de vie des minorités au Vietnam du nord, je n'étais pas très partante pour ce voyage !

En lisant son message, je me suis réjouie de ne pas l'avoir accompagnée car il semblerait que ce fut assez  éprouvant :

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Mon voyage s'est très bien passé, hormis une rhino-bronchite que j'ai eue là-bas. Heureusement, j'avais des antibiotiques avec moi. J'ai pu profiter et mon état s'était stabilisé malgré une toux persistante. Le retour en France avec les températures glaciales m'ont fait rechuter. Je suis allée travailler mardi dernier et mercredi j'étais arrêtée, avec 39°C de fièvre. De nouveau, antibiotiques et en espérant que j'aille mieux d'ici lundi (ce qui n'est pas gagné) sinon examens médicaux car j'ai été beaucoup en contact avec les volailles, les cochons et les buffles..... Les conditions sanitaires étaient déplorables dans les villages, et notamment là où nous avons dormi chez l'habitant.

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Donc, tu as eu raison de ne pas vouloir venir. Ce voyage fut très éprouvant physiquement avec des randonnées de 4 h, sous 45°C. Certains ont craqué psychologiquement et physiquement....

 Je ne pensais pas que le Laos était si peu développé. Quasi aucune circulation automobile en dehors des villes, pas de feu de circulation, peu d'infrastructures, un pays resté tel quel même si les chinois ont commencé à le grignoter.
Le groupe était bof, nous étions 10, j'étais la plus jeune et de loin.... Un couple de 50 ans, un de 60 ans, un de 65 ans et un de 75 ans. Bref, cela a été dur pour certains. Lorsque les conditions d'hébergement ont commencé à se dégrader, l'ambiance s'est détériorée. 
La nourriture était bof, toujours les mêmes plats et du riz vraiment trop gluant parfois à mon goût. Les plus vieux comptaient les morceaux de viande et  de fruits pour un partage "équitable".....ce qui m'a beaucoup irrité Emoji
Les paysages sont très beaux, les laotiens très attachants avec toujours le sourire. J'ai pu faire de beaux portraits.

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Toutefois, il y a beaucoup de misère dans les villages des minorités ethniques.

Je n'ose imaginer dans quel état je serais revenue si je l'avais accompagnée.

Soigne-toi bien Sonia !

jeudi, 04 avril 2013

61. La trahison

Les yeux dans les yeux, croix de bois, croix de fer, si j'mens, j'vais en enfer !

Eh bien, ça y est, il y est en enfer. J'aimerais connaître les réactions de ses collègues du Grand Orient de France dont il est membre !

Je ne suis pas socialiste, mais je comprends aisément le choc que le mensonge du sieur Cahuzac a pu provoquer chez les sympathisants et élus socialistes  qui ont encore un peu de morale, comme -par exemple- :

Émouvant, n'est-ce pas ?