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vendredi, 29 mai 2009

180. La grenouille, la libellule et le nénuphar.

Cela commence comme une fable de La Fontaine :

Une jeune libellule , par le frêle nénuphar fut attirée...

Chaumont 027a.jpg

La suite, on l'imagine aisément. La libellule, tout enivrée du nectar de la fleur, reprend son vol sans voir le danger qui la guette et hop ! elle finit dans le gosier de la grenouille.

La morale pourrait être : Boire ou conduire, il faut choisir.

179. J'ai attendu, attendu...

 


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mais il n’est jamais venu !

Qui donc, me direz-vous ?

Le soleil ! Pourtant la météo avait annoncé pour jeudi un beau ciel dégagé dans le courant de la journée. En réalité ce fut une journée grise, à peine chaude même. A force d’attendre, j’ai fini par m’endormir. Vers 16 heures je suis sortie pour aller chercher mon panier de légumes chez l’esthéticienne. Je me suis inscrite pour un essai d’un mois. Ce qui me chiffonne un peu c’est d’être obligée de pénétrer dans le magasin de l’esthéticienne. Je vais me sentir obligée d’ici peu de lui acheter quelque chose ! Oui, mais quoi ? Pourtant ce n’est pas le choix qui manque…

Dans mon panier il y avait : des pommes de terre nouvelles, des petites courgettes, une belle salade, une botte de radis, un chou rouge et des fraises.

Comme mercredi j’ai eu la bonne idée d’acheter de la crème de Normandie et du beurre demi-sel en motte sur le marché, je vais faire un vrai festin !

Est-ce bien raisonnable tout ça pour la ligne ? Bof, je m’en fiche un peu. Par contre ce qui me turlupine c’est que, depuis quelque temps déjà, je me suis aperçue que je maigrissais. Certaines pousseraient des cris de joie, mais ce n’est pas mon cas. En effet comme je ne fais rien pour perdre du poids, il n’est donc pas normal de maigrir d’un coup, sans raison apparente. D’un autre côté, je n’ai mal nulle part, sauf aux dents, mais le dentiste s’en charge. J’attends donc de voir le résultat produit par la crème et le beurre sur mon organisme et j’aviserai –ou pas- d’aller voir ma toubib.

Hier encore, j’ai eu un appel d’Annick, des restos du cœur. Depuis la reprise, mi-avril, je n’y suis pas retournée. J’aurais pu, j’aurais du même, les prévenir que je faisais une pause. Et puis, je me suis dit qu’il serait intéressant de voir comment les gens réagiraient à mon absence. Le manque total de réactions ne m’a pas surprise, il m’a même confortée dans l’idée que, de nos jours, on peut crever seul dans son coin sans que personne s’en aperçoive. A quoi servent  alors tous ces moyens de communications censés rapprocher les gens ? De la foutaise, oui…

Je remercie donc Annick pour ce petit coup de fil. Oui, je reviendrai, enfin, peut-être.  

Mercredi, si la vie avait été un long fleuve tranquille, je serais allée déjeuner au restaurant avec mon mari. Nous aurions fêté alors nos 37 années de mariage.

Mercredi, en sortant de chez le dentiste et en regagnant Joué-les-Tours en voiture, j’ai soudain réalisé que nous étions le 27 mai. J’ai alors fait demi-tour et suis retournée à Esvres. Je comptais acheter une rose rouge que j’aurais ensuite déposée au cimetière. Mais la fleuriste était fermée ! J’étais d’autant plus en colère contre moi que j’avais pourtant prévu de cueillir des roses du jardin. Mais l’appréhension du rendez-vous avec le dentiste m’a fait complètement oublier la date.

Cela fait maintenant plus d’un an que je ne suis pas allée au cimetière. Aurais-je enfin fait mon deuil ? Je ne comprends pas très bien la signification de cette expression « faire son deuil ». Si cela signifie accepter l’idée de la mort de l’autre, il y a longtemps que cette acceptation est en moi. Peut-être est-ce du au fait que je m’y étais préparée depuis longtemps déjà, bien avant son décès.

Si « faire son deuil » signifie tourner la page, fermer le dossier, le classer dans les archives et passer à autre chose, cela devient plus difficile. Je n’ai d’ailleurs pas envie. Pour avancer, j’ai besoin de me retourner sur le chemin parcouru. Le chagrin a perdu beaucoup de son intensité mais je pense que c’est normal, le temps fait son travail de sape. Ce qui me désole le plus c’est la voix de l’autre que l’on oublie…

mercredi, 27 mai 2009

178. Musica ex machina

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C’est tout simple mais il fallait encore y penser : vous prenez de vieux objets bons pour la casse (vélo, machine à coudre, baignoire usagée, vieilles casseroles, etc).

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Puis, à l’aide de quelques outils-marteau, clous, fil de fer-  d’un peu d’huile de coude et d’un fer à souder, vous obtenez des objets insolites ayant la capacité d’émettre des sons. Ce sont des machines sonores qui, une fois réunies, vont jouer une aubade.

Perraudière 023a.JPGTout cela a été réalisé par des étudiants, des artistes ( coucou Ür !) que l’idée a séduits et qui ont adhéré au projet de François Delarozière, vous savez, le créateur de l’éléphant de Nantes.Perraudière 016a.JPG

Durant toute la semaine les machines se sont déplacées à divers endroits de la ville pour une aubade improvisée. Dimanche ils étaient dans le parc de la Perraudière à Saint-Cyr et demain matin, ils arpenteront le marché de la Rabière à Joué-les-Tours.

Enfin samedi et dimanche prochain aura lieu une symphonie dite « mécanique » (forcément) place de la Résistance à Tours.

Les gens semblaient assez conquis par cette présentation. Pour ma part, je suis beaucoup plus réservée. C’est original, certes, mais côté harmonieux…

Et vous, général, qu’en pensez-vous ?

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177. J'aime bien mon dentiste


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dentiste.jpgC'est un homme charmant, souriant, cultivé, intéressant. Eh bien, malgré tout ça, je n'aime pas le rencontrer, surtout quand je sais que je vais être en tête à tête avec lui pendant une heure ! C'est ce qui malheureusement m'attend ce matin. Il me connait bien, aussi a-t-il bloqué deux rendez-vous à la suite... Vivement midi !

176. Carnet de voyage au Maroc -12-

Samedi 16 mai : les dernières heures à Marrakech

 

Ce matin je dois boucler ma valise avant 8h30, heure à laquelle je pars en excursion dans la médina. Nous sommes un petit groupe restreint de huit personnes, parmi lesquelles deux couples de Belges- dont un qui ne parle pas français-  et une dame allemande d’un âge certain. Le guide donnera donc les explications en français et allemand. Je suis assez étonnée de me rendre compte que je comprends ce qu’il dit en allemand. Sans doute parce qu’il parle assez lentement.

Nous entrons dans la médina par « la porte du millet » et nous flânons dans les ruelles. Une belle cigogne a élu domicile sur le toit de la mosquée.

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Rencontre avec le boulanger qui fait cuire dans son four les pains apportés par les femmes du quartier. Un peu plus loin nous pénétrons dans l’antre du chauffeur de l’eau d’un hammam. La promenade continue, tranquille. J’ai le temps de photographier quelques enseignes :

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Le guide nous emmène ensuite visiter le musée. Comme j’y suis déjà allée, j’attends le groupe dans le jardin et j’en profite pour faire une pause devant un café et des cornes de gazelle.

La balade s’achève vers 13 heures et je rejoins l’hôtel. Maintenant c’est l’attente :

Ah, tiens, pour m’occuper je vais aller faire un tour dans le quartier. Nous sommes à Guéliz, la ville nouvelle et si les avenues sont larges et fleuries, il n’y a rien d’exceptionnel à découvrir. Comme toutes les grandes villes on trouve des immeubles ultramodernes, des grands magasins qui n’ont rien à envier à ceux des grandes villes européennes.

Je regagne donc l’hôtel, non sans m’être arrêtée au préalable dans une belle pâtisserie pour acheter des cornes de gazelle !

A 15h45 pile, on vient me chercher pour me conduire à l’aéroport. Voilà, c’est fini (déjà ?).

La suite ne présente qu’un intérêt relatif. Le voyage du retour fut extrêmement rapide puisque, à peine 3 heures plus tard, l’avion atterrissait à Orly. Il était 23 heures quand, après avoir récupéré ma valise, je suis sortie de l’aéroport. Il pleuvait… Je me voyais mal attendre le petit matin pour prendre la navette jusqu’à Paris. Aussi j’ai hélé un taxi qui m’a conduite jusqu’à la gare Montparnasse. Là, pas un chat ! Enfin, deux pelés et un tondu… En plus il faisait un froid de canard. De l’autre côté de la rue j’aperçois alors l’enseigne lumineuse d’un hôtel. Je décide de tenter ma chance et c’est ainsi que je me suis bientôt retrouvée dans un lit, bien au chaud, la fenêtre grande ouverte pour écouter la pluie tomber sur les toits !

Le lendemain matin , j’ai pris le TGV et à 10 heures j’étais chez moi. 

L’après-midi Peggy et Thierry sont venus prendre le café à la maison et nous avons englouti tous les gâteaux.

Pour terminer ce récit, voici quelques photos prises dans la médina.

 

07:12 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, maroc, marrakech, médina