jeudi, 27 novembre 2008
Problème de robinet
Lundi des travaux ont débuté dans la résidence où j’habite afin d’installer des compteurs d’eau individuels. Jusqu’à présent la consommation était répartie sur l’ensemble des résidents sans tenir compte de la consommation de chacun. Je pense que je vais être gagnante, étant toute seule.
Mardi matin, voilà donc la pelleteuse qui effectue un énorme trou devant ma fenêtre de cuisine. L’ouvrier sonne à la porte pour me prévenir que je vais être privée d’eau durant quelques heures. Pas gênant…
En début d’après-midi, le trou était rebouché, l’eau revenue et soudain, en m’approchant de l’évier, je constate que j’ai les pieds dans l’eau ! (je marche toujours pieds-nus à la maison).
Catastrophe ! Panique à bord. J’ai de plus en plus tendance à m’angoisser pour un rien… Là je me voyais déjà envahie par un océan recouvrant le sol de toute la maison.
Je prends une lampe et m’accroupis sous l’évier afin de voir d’où provenait l’eau. C’était à la jonction avec la machine à laver. Je ferme donc le robinet d’arrivée d’eau, puis j’éponge le sol de la cuisine. Et maintenant, que faire ?
Hier matin, au moment où je partais faire les courses, j’aperçois l’ouvrier et sa pelleteuse un peu plus loin. Aussitôt je vais le trouver et lui explique mon problème. Il y a des gens sympas quand même ! Il est venu voir, a tout de suite réalisé qu’il manquait un joint et entre midi et deux il m’a réparé tout ça. J’étais bien contente.
17:04 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3)
Jackson Pollock
s'expose à la Pinacothèque de Paris jusqu'en février 2009. j'aime bien cette citation de Pollock :
« Regarder simplement un tableau donne du plaisir. C'est comme regarder des fleurs, on ne leur cherche pas un sens. »
Tiens, je vous propose un petit jeu. Voici trois dessins, un seul est réalisé par Jackson Pollock. Lequel ? 1, 2 ou 3 ?
1.
2.
3.
10:20 Publié dans Bô Zar | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : exposition, peinture, jackson pollock, pinacotheque
mardi, 25 novembre 2008
Le mauvais chemin (fin)
Il faisait doux, Marcel n’était pas pressé de rentrer chez lui. Et contrairement à son habitude, il changea de trajet, il passa par les bords de la Loire, à l’opposé de son lieu d’habitation, histoire de voir les pêcheurs. Pendant ce temps, le petit Louis était arrivé depuis déjà un bon moment place Rabelais et toujours pas de Marcel en vue. Il commençait à s’inquiéter, il ne savait pas quoi faire. Son père lui avait dit d’attendre, oui, mais combien de temps fallait-il qu’il reste là ? Il aperçut soudain un cycliste qu’il reconnut. C’était un employé de la cité qui travaillait avec Marcel. Il alla au devant de lui et lui demanda s’il savait où était Marcel. « Marcel ? Ça fait déjà un bon moment qu’il est parti ! Il doit être chez lui ou au bistro à l’heure qu’il est ! Pourquoi ? » Le gamin lui expliqua les raisons de sa présence ici et l’autre eut soudain un air grave. « Mince, dit-il ça sent mauvais tout ça ! Reste là, moi de mon côté je vais voir si je ne le vois pas dans le coin ». Il repartit en sens inverse.
Marcel venait de rejoindre le boulevard Tonnellé. Il longea l’hôpital Bretonneau puis atteignit bientôt sa rue… Au moment où il tournait, il aperçut alors l’arrière noir de la traction devant sa porte. Mais c’était déjà trop tard. Le conducteur de l’autre traction l’avait vu arriver et la voiture se positionna juste derrière lui. Deux hommes en sortirent brusquement et se précipitèrent sur Marcel qui tomba de vélo. Ils le jetèrent sans ménagement dans la voiture qui redémarra aussitôt et disparut bientôt. L’autre traction klaxonna et bientôt on vit deux hommes en imperméable sortir. Ils soutenaient la pauvre mère de Marcel, le visage ensanglanté et la poussèrent à l’intérieur de la voiture. Marcel fut conduit dans les locaux de la Gestapo. Là on le tortura pour obtenir des informations. Quelles informations aurait-il bien pu fournir ? Il ne connaissait rien du véritable réseau .Son arrestation était arrivée à la suite d’une lettre anonyme. Quelques semaines plus tard Marcel fut fusillé. Sa mère fut envoyée quelque part loin, très loin de chez elle, dans un endroit d’où peu revinrent. Elle mourut à Matthausen en 1944.
Depuis, tous les ans à la date anniversaire de la mort de Marcel, les anciens de la cité déposent une gerbe de fleurs devant la maison, sous la plaque qui a été scellée dans le mur de la maison et qui rappelle aux plus jeunes les misères qu’ont vécues les générations précédentes.
FIN
11:44 Publié dans Petites nouvelles de rien du tout | Lien permanent | Commentaires (0)
Blanche, 6
11:31 Publié dans Photos de famille | Lien permanent | Commentaires (1)
Une bien étrange rencontre
Très tôt ce matin, bien avant le lever du jour, j'ai fait une bien inquiétante rencontre. heureusement elle n'était que virtuelle !
Qu'est-ce à dire encore ?
Eh bien oui, je n'ai pas résisté. Exit le blog "C'est en France" et bonjour "Un monde imaginaire".
J'aimais bien le blog sur les régions de France, seulement le problème c'est que je n'avais plus rien à y mettre. Il aurait fallu que je continue mes escapades. Or pour le moment je reste au chaud à la maison.
L'avantage de ce nouveau blog est que je peux laisser libre cours à mon imagination, fertile à en croire certaines personnes.
Ah, pendant que j'y pense, si toutefois vous allez jeter un œil sur ce blog, n'oubliez pas de mettre le son qui est associé à la note. Cela a son importance !
Quant à Célestine Chardon, elle semble vouloir sortir de sa torpeur. Pour combien de temps ? Mystère ! Oui, je sais, vous avez peut-être déjà lu les notes. C'est pour ceux qui ne connaîtraient pas encore.
05:48 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog