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vendredi, 30 novembre 2012

276. Galerie de portraits -23-

podcast

Au départ, j'ai appelé cette série "Portraits" parce que je montrais des gros plans de personnes. Mais j'ai également rajouté des photos de groupes de gens prises dans des lieux divers. On pourrait donc intituler cette série "Scènes de vie" ou encore "scènes de rue". Mais peu importe !

Mon but premier est de saisir des instantanés, des moments pris sur le vif. Ce qui explique parfois la qualité médiocre de mes photos (surtout quand je suis dans un car !). Il faut faire vite et je n'ai pas alors le temps de cadrer correctement. Mais bon, je vais finir par m'améliorer.

Ce qui pourrait être intéressant, c'est de regrouper ces photos par thèmes. Exemple : les petits marchands de rue, ou encore les pêcheurs, les femmes et la cuisine, etc.

Voici donc aujourd'hui une nouvelle série :

1. Sur le tarmac, septembre 2006, aéroport de Sharme el Sheikh, ÉGYPTE

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2. Dans la cour, janvier 2009, BÉNIN

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3. L'effraie, Chauvigny (86).

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4. Une, deux, juin 2010, place Tian'anmen, Pékin, CHINE

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5. La ruelle, août 2009, Chinon (37)

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6. Sur la Loire, 2007, Montsoreau (49)

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7. Les sculpteurs, janvier 2007, Saïgon, VIETNAM

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8. À bord du De Grasse, juillet 2008, Rouen (76)

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9. Marchande de poissons, décembre 2007, Saint-Louis, SÉNÉGAL

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10. Sortie de métro, mai 2010, Moscou, RUSSIE

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jeudi, 29 novembre 2012

275. Une autre approche de la philosophie

Il est bien loin le temps où j’ai découvert la philosophie sur les bancs du lycée ! En à peine une année, on devait aborder les principaux philosophes, étudier leurs idées, en débattre à l’occasion. Une année tronquée puisque c’était en 1968 et que les cours se sont brutalement arrêtés en avril ! 

Ainsi donc, tous les sujets ne furent pas abordés. À l’intérieur de mon dossier scolaire il y a d’ailleurs des feuilles ajoutées sur lesquelles sont inscrits les sujets qui ne furent pas étudiés afin que les examinateurs ne nous interrogent pas dessus.

En philosophie, nous n’avions donc pas eu le temps d'étudier :

La méthode en sociologie, la création artistique, la contemplation esthétique, le Beau, la nature et l’art et enfin les Beaux Arts.

Après le bac, je me suis orientée vers des études de langue, puis ayant abandonné au bout de deux ans, je me suis retrouvée dans le monde de l’enseignement. Pendant plusieurs années, j’ai beaucoup lu, essentiellement des livres de sociologie et psychologie jusqu’à en vomir.  J’ai toujours été très naïve, prenant pour vérité tout ce que je lisais. Freud a dit ça, Freud a sûrement raison, qui oserait remettre en doute le maître de la psychanalyse ?

Au final, le résultat fut un dégoût profond pour la lecture quelle qu’elle soit. Trop, c’est trop ! J’ai tout remisé au fond de l’armoire. J’avais perdu le goût de lire et cela a duré fort longtemps je dois bien l’avouer. Mon boulot était assez fastidieux et le soir quand je rentrais chez moi, mon seul plaisir était d’aller me ressourcer dans mon jardin à cultiver … mes fleurs et mes légumes.

Depuis que j’ai cessé tout travail, j’ai du temps, beaucoup de temps et j’ai donc repris le chemin de la bibliothèque. Pas de façon régulière encore, mais c’est sur la bonne voie.

Je lis principalement des récits historiques, des romans et je découvre donc les auteurs contemporains que j’ai tellement négligés au cours de ces vingt dernières années. Le choix est si vaste que je m’y perds ! J’ai donc décidé de limiter mon champ d’action. Comme j’aime bien voyager, il me parait intéressant de lire des livres en rapport avec le pays où je compte me rendre (récits de voyage, romans où l’action se passe dans le pays, etc).

C’est ainsi que j’ai redécouvert les romans de Pierre Loti qui m’ont transportée à Istanbul, au Sénégal, au Maroc, en Chine, et plus récemment au Cambodge (Le pèlerin d’Angkor).

Pour mon prochain voyage au Cambodge et au Vietnam, j’ai déjà lu  L’amant, Barrage contre le Pacifique, de Marguerite Duras. La curiosité m’a poussée à lire sa biographie écrite par Laure Adler. Je n’ai pas terminé ce gros pavé.

Je me suis alors souvenue de l’affaire Malraux et j’ai donc lu La voie royale. J’ai surtout recherché le passage où il raconte la découverte des deux statues qu’il convoite de voler.

J’attends toujours Sur la route mandarine de Roland Dorgelès, livre que j’ai commandé à la FNAC depuis plus de trois semaines.

Et pour mieux comprendre le génocide khmer, j’ai donc lu L’élimination de Rithy Panh.

Il me reste encore à lire Le portail, suivi de Le silence du bourreau, deux livres écrits par François Bizot, ethnologue, membre de l’École française d’Extrême-Orient qui fut fait prisonnier par les Khmers rouges en 1971.

Et la philosophie dans tout ça ?

J’y viens !

Pleine de bonne volonté, j’ai cru naïvement qu’il suffisait de prendre un livre de philosophie pour aussitôt s’imprégner des idées de l’auteur. Je me suis aussitôt heurtée au langage trop abstrait, à des concepts que je ne maîtrisais absolument pas. Bref, j’ai vite fait une croix sur la philosophie jusqu’au jour où …philosophie, onfray, hédonisme

Il y a peu de temps, j’ai suivi un débat à la télé au cours duquel j’ai découvert le philosophe Michel Onfray. J’avais déjà entendu parler de lui, je savais aussi qu’il avait ouvert une Université populaire à Caen, mais je n’avais encore lu aucun de ses ouvrages. J’ai été surprise de « comprendre » ce qu’il disait ! Enfin quelqu’un qui s’exprime clairement.

Le débat portait sur la psychanalyse, et sur Freud en particulier. Faut-il considérer les propos de Freud comme paroles d’évangile (ce qu’on nous a enseigné au lycée !) ou bien n’y aurait-il pas une autre façon de penser la psychanalyse ? Voilà qui est intéressant ! 

Bref, le sujet est passionnant et la lecture du livre Le crépuscule d’une idôle est très abordable.

Hier, n’ayant rien de particulier à faire, j’ai donc suivi un premier cours de philosophie :

Comment peut-on être hédoniste ? ICI pour ceux qui sont intéressés.

Si l’on s’en réfère à Chamfort, la définition de l’hédonisme pourrait être :

Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà, je crois, toute la  morale.

L’idée de jouissance dans ce contexte n’est pas prise au sens sexuel bien sûr, mais plutôt dans le sens de procure du bien.

À bien y réfléchir, cette pensée hédoniste me plait beaucoup et je m’y retrouve un peu dans ma façon de vivre. Cela tient peut-être au fait que je suis athée et  ignorante des choses religieuses qui ont mis des interdits dans tous les domaines. Allez savoir !

En tout cas, merci Monsieur Onfray de nous permettre d’accéder enfin à des connaissances trop longtemps réservées à une élite !

Complément d'informations :

L'université populaire de Caen 

mercredi, 28 novembre 2012

274. Méli-mélo 7

Le précédent méli-mélo vous a montré :

Vitrail de la cathédrale de Srasbourg.

Publicité "Dubonnet" sur une maison à Bréhémont.

Café "La Trinquette" sur l'île d'Hoëdic. 

Statues dans le parc de Maulévrier.

Le pont Wilson vu depuis l'octroi à Tours.

Aujourd'hui :

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lundi, 26 novembre 2012

273. Passe-moi la clef !

Par où commencer ce coup de gueule ?

Remontons à vendredi dernier, dans l'après-midi. J'étais avec Christine dans le magasin Kiabi, en train de changer un pantalon qui m'était nettement trop grand. Juste auparavant nous étions allées à Super U où j'avais fait retentir l'alarme parce j'avais oublié d'enlever une étiquette. Mais là n'est pas le sujet !

En sortant du magasin, Christine me dit :

— Si nous allions chez Cultura voir si le livre de Pierre Bellemare est sorti ?

—Pierre Bellemare ? ... Ah oui, c'est vrai, je n'y pensais plus ! En principe il doit y avoir une de mes photos dans son livre "Incroyable".

Aussitôt dit, aussitôt fait. La vendeuse nous sort un exemplaire que l'on s'empresse de feuilleter.

— Ça y est, j'ai trouvé ! C'est à la fin.

Effectivement, ma photo est bien là et mon nom apparait bien dans la liste des sources photographiques. Ils ont même mis l'adresse de mon site. Contente la Tinou !

Le soir, en rentrant à la maison, je recontacte par mail la responsable chez Flammarion pour me rappeler à son bon souvenir. En théorie,, je vais recevoir un exemplaire du livre courant décembre.

— Et le coup de gueule alors ?

— J'y viens, un peu de patience !

Aujourd'hui, j'ai fait une recherche " la tombe de Yul Brynner" sur Google et là je tombe sur Ça !

— Mais c'est MA PHOTO ! Qu'est-ce qu'elle fait sur ce site belge ?

Ce qui m'a le plus offusquée, c'est le titre même : " Tombe de Yul Brynner à Hautefort" ! C'est du grand n'importe quoi.

Vous pensez bien que j'ai aussitôt envoyé un mail à ce site ; j'attends la réponse !

Ah, Ça va mieux. Premier coup de gueule fini.

— Parce qu'il y en a un autre ?

— Oui, bien sûr, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.

Reprenant les commentaires sous la photo mise sur mon blog, je m'aperçois qu'une certaine Jackie Boullier a laissé un commentaire auquel j'ai répondu mais je n'ai pas donné suite [ Je devais téléphoner pour avoir de plus amples renseignements]. C'était le 27 mars dernier. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Hop, je saisis le téléphone et j'appelle en premier la communauté orthodoxe (pas facile de trouver le numéro de téléphone). Pas de réponse.

En consultant Google, je découvre le nom du nouveau propriétaire de l'abbaye, un certain Marc-Olivier Gribomont, celui qui s'est approprié le cimetière de la communauté orthodoxe dans lequel reposent 5 personnes :

1 B. G...

2. Alain BAUDRY-CHAINTOU ( 9/04/1949- 26/03/2004)

3. Yul BRYNNER (11/07/1920-10/10/1985)

4. André JUSSIAUME (09/12/1928-21/04/2005)

5. Monique LEFEBVRE (13/09/1954-24/01/2004)

Une femme me répond :cle1.jpg

— Oui, bonjour, je vous téléphone car en me rendant il y a quelques temps déjà à Luzé, j'ai été surprise de ne pas pouvoir accéder au cimetière de la communauté orthodoxe. Pouvez-vous m'expliquer comment il se fait que le cimetière est entouré de fils de fer ?

— C'est devenu privatif depuis que nous avons racheté les lieux.

— Oui, mais alors comment fait-on si l'on veut se rendre sur une tombe ?

— Vous nous demandez la clef.

Je sens bien que ma question dérange quelque peu. Je raccroche et je rappelle la communauté orthodoxe. Une voix de femme me répond :

— Je vous prie de m'excuser du dérangement, mais j'ai quelques renseignements à vous demander. Il y a peu, j'ai voulu me rendre dans votre petit cimetière, mais j'ai vu que l'accès en avait été fermé.

— Hélas oui, nous avons dû vendre l'abbaye car nous n'étions pas en mesure d'effectuer les travaux nécessaires à sa réhabilitation.  Et malheureusement nous n'avons pas eu la possibilité de conserver le cimetière.

— Mais alors, comment faites-vous pour y aller ?

— Nous avons une clef du cadenas. Si vous voulez venir, sonnez à la cloche et nous vous conduirons jusqu'au cimetière.

— C'est quand même un peu scandaleux, non ?

— Tout à fait, me répond cette brave femme. Ma fille est enterrée dans le cimetière ( Monique LEFEBVRE).

Je sens que je touche là une corde sensible.

— Vous êtes combien dans votre communauté ?

— Nous sommes quatre !

Je prends congé, touchée par la lutte du pot de terre contre le pot de fer.

COMMENT PEUT-ON OSER S'APPROPRIER UN CIMETIÈRE ?

De l'autre côté de la route s'élève la tour de l'abbaye, relevée de ses ruines. À côté une immense piscine a été construite pour attirer les bobos. Quelle hérésie !

Bon, mon coup de gueule est écrit. Je me sens mieux, je vais aller dîner ! 

En savoir plus sur l'église orthodoxe.

 

 

272. Méli-mélo 6

Lors du précédent méli-mélo (note 266), je vous avais présenté :

L'auberge de la route d'or à Candes-Saint-Martin.

Bateau dans le port de Barcelone en Espagne.

Barques de pêche dans le port d'Essaouira au Maroc.

Guêpes prisonnières.

Aquarium de La Rochelle.

Aujourd'hui :

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