Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 25 novembre 2012

271. La démystification

crepusucule1.jpgC'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur un article portant sur le livre de Michel Onfray, "Le crépuscule d'une idôle", livre dans lequel il décortique méticuleusement la vie du père de la psychanalyse, à savoir Sigmund Freud, en dévoilant toutes les incohérences du personnage. 

Voilà de quoi me réjouir et attiser ma curiosité ! Je me suis donc précipitée à la médiathèque pour retirer l'ouvrage et depuis quelques jours, je dois bien avouer que la lecture de cet ouvrage de près de 600 pages occupe une grande partie de mon temps, car entre-temps, je fais des bifurcations sur d'autres psychanalistes tels Lacan, Jung, Adler, etc.

Vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que la polémique fut grande à la sortie de l'ouvrage en 2010. Comment ose-t-on déboulonner la statue freudienne de son piédestal ? 

Mensonges, mensonges, rétorquent les opposants d'Onfray. La psychanalyse est bien une science et elle guérit ! 

Oui, comme il y a aussi des guérisons à la grotte de Lourdes, mais cela ne prouve en rien l'existence de Dieu.

Bref, il faut bien reconnaître que le portrait de Freud fait par Onfray dévoile un personnage bien ambigu :

Mysogine, phallocrate, affabulateur, antisémite, homophobe, j'en passe et des meilleurs !

Quid alors du complexe d'Œdipe ? Une pure invention de l'esprit ? Sans doute pas, mais ce qu'Onfray reproche à Freud c'est surtout d'avoir voulu généraliser ses concepts à tous les humains. Qu'il ait voulu tuer son père pour coucher avec sa mère, c'est son problème, pas forcément celui des autres, n'est-ce pas ? Et qu'on ne vienne pas me dire que si je ne suis pas dans le même cas( avoir voulu tuer ma mère pour coucher avec mon père)  c'est parce que je refoule cette pensée dans mon inconscient !

Il y a quelques années, je suis allée consulter un psychiatre, parce que, suite au décès de mon mari, je me sentais mal dans ma peau, je n'envisageais pas d'avenir. J'ai donc commencé, non pas une psychanalyse -où l'on se couche sur un divan et où l'on déballe sa poubelle interne pendant que le psychanaliste "écoute" parait-il , car des fois il s'endort !-- mais un long monologue face à un type qui avait la mine d'un chien battu, qui ne disait pas un mot et à sa seule vue je déprimais encore plus. Au final, au bout de trois séances, je n'avais plus rien à dire et comme il ne parlait pas, j'ai laissé tomber.

Je ne devais pas être aussi déprimée que ça puisque depuis ça va très bien. Je me suis "psychanalysée" moi-même, face à mon miroir, sans indulgence. J'ai rouvert le grand livre de l'enfance, j'ai analysé les différentes époques de ma vie en essayant de comprendre le pourquoi de mes choix et de mes actions. Je n'ai pas été tendre avec moi-même ni avec mes proches -tous décédés - mais aujourd'hui, je peux me regarder en face en connaissant mes faiblesses.

Si le sujet vous intéresse, voici trois vidéos à regarder :

 

 

13:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 24 novembre 2012

270. La tarte aux fraises

La tarte aux myrtilles n'était pas une franche réussite. Essayons alors la tarte aux fraises :

05:49 Publié dans Vidéos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kaamelott, tarte, fraises

vendredi, 23 novembre 2012

269. Quand la réalité rejoint la fiction

podcast

Un jour deux pèlerins sur le sable rencontrent

Une huître que le flot y venait d’apporter :

Ils l’avalent des yeux, du doigt ils se la montrent

A l’égard de la dent il fallut contester.

L’un se baissait déjà pour amasser la proie ;

L’autre le pousse et dit : Il est bon de savoir

Qui de nous en aura la joie.

Celui qui le premier a pu l’apercevoir

En sera le gobeur, l’autre le verra faire. —

Si par là l’on juge l’affaire,

Reprit son compagnon, j’ai l’œil bon, Dieu merci. —

Je ne l’ai pas mauvais aussi,

Dit l’autre ; et je l’ai vue avant vous, sur ma vie. —

Eh bien, vous l’avez vue ; et moi, je l’ai sentie !

Pendant tout ce bel incident,

Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge.

Perrin, fort gravement, ouvre l’huître et la gruge,

Nos deux messieurs le regardant.

Ce repas fait, il dit d’un ton de président :

Tenez, la Cour vous donne à chacun une écaille

Sans dépens ; et qu’en paix chacun chez soi s’en aille.

Mettez ce qu’il en coûte à plaider aujourd’hui ;

Comptez ce qu’il en reste à beaucoup de familles

Vous verrez que Perrin tire l’argent à lui,

Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles.  [ expression proverbiale signifiant qu’il ne laisse rien]

 

Jean de La Fontaine, L’huître et les plaideurs, Livre IX, fable VIII.

 Dans le rôle des plaideurs 

copéfillon.jpg

Dans le rôle du juge 

juppé.jpg

 Amusant, non ?

 

 

268. Galerie de portraits -22-

podcast

Petit retour vers les portraits avec :

1. Le canotier, février 2009, Carnaval de Manthelan

Manthelan 158.JPG

2. La tête en bas, septembre 2006, Barcelone, ESPAGNE

Barcelone 685.jpg

3. Transport en commun, décembre 2007, Saint-Louis, SÉNÉGAL

dec07 058.jpg

4. Contrôle de police, juin 2010, Pékin, CHINE

Mongolie 1116.JPG

5. Coucou ! juillet 2008, à bord du Southampton, Rouen.

Rouen b 141.JPG

6. Les belles bacchantes, septembre 2009, les îles des Princes, TURQUIE

Turquie 1 869.JPG

7.La p'tite auto, décembre 2009, Montbazon

Montbazon 075.JPG

8. Sur le trottoir, janvier 2007, Saïgon, VIETNAM

vietnam3 932.jpg

9. Le peintre du dimanche, juillet 2010, Crissay-sur-Manse

Crissay 002a.jpg

10. Les marchandes, septembre 2004, Louxor, ÉGYPTE

P6160241.jpg



jeudi, 22 novembre 2012

267. La tarte aux myrtilles

Une tarte aux myrtilles, c'est bon, à condition bien sûr qu'elle soit bien préparée !

Ce qui ne semble pas le cas ici, au royaume de Kaamelott, à la Cour du roi Arthur remise au goût du jour :

Je suis une inconditionnelle de cette série qui passe quotidiennement sur la chaîne PARIS PREMIERE.