mardi, 20 novembre 2012
266. Méli-mélo 5
Dans le précédent méli-mélo, vous avez pu voir :
La plaine de la Gloriette à Tours.
Le phare de la Vieille au large de la Pointe-du-Raz.
Un vieux manège au musée Dufresne à Villandry.
L'ancienne boutique d'un bourrelier à Preuilly-sur-Claise.
Du haut des remparts du Mont Saint-Michel
Et aujourd'hui :
15:35 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (9)
lundi, 19 novembre 2012
265. Du nouveau au Coudray-Montpensier
À la broche, dans la cour du château du Coudray-Montpensier, Seuilly.
Alors que je cherchais le lien de mon diaporama sur ce château en vue de le mettre pour illustrer cette photo, je découvre ce tout nouveau diaporama où l'on apprend qu'un restaurant vient d'ouvrir dans l'enceinte même du château. Il s'appelle " Le plaisir gourmand" et la soirée inaugurale s'est déroulée le 20 octobre dernier.
Je vous ramène trois ans en arrière, le jour où le château était accessible à la visite.
11:18 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chateau, coudray montpensier, seuilly, restaurant
dimanche, 18 novembre 2012
264. Où l'on reparle du Vieux Tours
C'est avec étonnement que j'ai appris par Dadavidov -ce matin même- que La NR -journal local- avait fait paraître un article sur mon livre "L'âme du Vieux Tours" :
" Le Vieux-Tours n'a pas toujours été une addition de bars et de restaurants (la plus forte concentration en mètres carrés dans la région Centre !), faisant le bonheur des étudiants et des touristes, et un peu le malheur de ses habitants !
Avant l'application de la fameuse loi Malraux y vivaient beaucoup de gens aux revenus modestes, beaucoup de Portugais notamment, la première communauté à s'être installée à Tours. Le vieux quartier regroupé autour des Halles, pas encore modernes (!), était, comme dans la plupart de ceux de France, un quartier populaire où vivaient dans des habitations insalubres ceux qu'on a appelés « les petites gens » avant de les nommer « quart-monde » puis « les plus fragiles ». Beaucoup de petits commerces aussi et de bistrots, déjà. Une pensée pour « Le Putois », où le bar était aussi la salle à manger des patrons… : boîte à sucre en métal sur la toile cirée, cafetière sur la cuisinière et des chats dans tous les coins.
La Tourangelle Danielle Léger, s'appuyant sur les photos de Paul Martinaud, qui a séjourné à Tours de 1968 à 1976, vient de publier « L'Ame du Vieux Tours », petit livre qui fait revivre, essentiellement en photos, cette époque pas si lointaine. Avec le rémouleur place des Halles, le forgeron de la rue de la Scellerie, les femmes allant chercher l'eau à la pompe, les gamins jouant dans les ruelles, les clochards affalés contre les façades, les maisons et immeubles au tuffeau rongé par le temps avant leur restauration. Ce n'était pas forcément le bon temps, c'était quand le Vieux-Tours avait une âme ! "
L'Ame du Vieux-Tours, Paul Martinaud et Danielle Léger (éd. Sutton, 9,90 €).
Comme je n'ai pas été prévenue, je n'ai même pas la possibilité de découper l'article en souvenir car je n'achète pour ainsi dire jamais le journal ! Espérons que "mon attachée de presse" trouvera le moyen de se le procurer !
01:56 Publié dans Bienvenue chez moi | Lien permanent | Commentaires (9)
samedi, 17 novembre 2012
263. Le complexe de normalité
Noël approche à grand pas et dans la cour de récréation les gamins sont très occupés à feuilleter les nombreux catalogues de jouets qu’ils ont reçus dans la boîte à lettres depuis fin octobre.
Assis dans un coin, Johnny s’applique à recopier une longue liste. Arrive Pierre, un camarade de classe :
Qu’est-ce que tu fais ?
Bah, tu vois bien, je recopie ma liste de cadeaux.
Ah bon ? Pourquoi ? Tu as peur d’oublier ?
Non, c’est pas ça, mais chez moi on fête Noël au moins quatre fois.
Comment ça, quatre fois ? J’comprends pas bien.
Mais si, c’est simple. Le week-end prochain je vais chez mon père et sa nouvelle femme. Là on va fêter le premier Noël.
Ah, tes parents sont séparés ?
Bah oui depuis déjà un bon bout de temps. Je passe un week-end sur deux chez mon père et l’autre chez ma mère.
C’est où chez toi alors ?
Bah, chez les deux ! J’ai deux chambres.
Ah, la chance !
Oui, si on veut. En fait je partage la chambre avec les deux fils de sa nouvelle femme. Et chez ma mère, je dois laisser de la place au fils de son copain.
Ah oui, je comprends, tu n’es pas seul ?
Bah non, chez mon père on est cinq en tout. Il y a ses deux fils à elle, ma fausse mère, qui viennent une semaine sur deux. Et il y a les jumeaux qui sont nés l’année dernière. Eux, les jumeaux ce sont mes frères pour de vrai puisqu’on a le même père. Les autres sont des faux frères. Tu piges ?
Euh …Oui. Et ta fausse mère, tu l’appelles comment ?
Elle veut que je l’appelle maman pour ne pas faire de différences avec ses enfants. Mais bon, j’ai du mal …
Et chez ta mère, la vraie, comment ça se passe ?
Elle a rencontré un type il y a un an et il est venu s’installer chez nous avec ses trois enfants, deux filles et un garçon. Ah j’oubliais Loana qui est née il y a deux mois.
Pierre, se gratte la tête pensivement puis dit :
Donc, si j’ai bien compris, tu as trois frères et sœur pour de vrai, et les autres c’est du faux ?
Johnny s’arrête d’écrire, pose son crayon et compte sur ses doigts :
Les vrais, Loana, Dylan et Mickaël, ça fait trois… On rajoute les faux, Harry, Brad, Vénus, Junon et … Il m’en manque un ! Ah oui, Hercule.
Et tu arrives à t’y retrouver dans tout ça ? s’exclame Pierre, quelque peu interloqué.
Bah, fastoche !
Donc samedi tu vas fêter Noël chez ton père ?
Oui et en plus il va y avoir l’ancien copain de sa nouvelle femme qui vient avec sa nouvelle copine et ses enfants. On va faire une de ces fêtes, j’ te dis que ça !
Le week-end suivant, ma mère m’emmène chez l’ancienne copine de son nouveau copain. Ils habitent une grande maison à la campagne. On va être au moins vingt !
Tant que ça ?
Bah oui, si tu comptes ma mère, Loana, le copain de ma mère avec ses trois enfants, son ancienne copine avec son nouveau copain qui a deux enfants. Tu m’suis ?
Euh, non, pas très bien, s’excuse Pierre, la mine déconfite.
C’est pourtant pas sorcier !
Et pour le vrai Noël, tu fais quoi alors ?
Ah, c’est simple, mes parents louent une salle et on s'y retrouve tous ensemble. Et on va avoir encore plein de cadeaux ! C’est génial ! Et chez toi, c’est comment à Noël ?
Oh chez moi ?… Bah il y a mon père, ma mère et mes grands-parents s’ils sont revenus de voyage.
C’est tout ? Mon pauvre, j’te plains. Et il donne à Pierre une tape amicale comme pour vouloir le consoler.
La cloche retentit et les enfants vont bientôt se ranger devant leur salle de classe.
À la sortie, Pierre aperçoit au loin sa maman qui l’attend à la grille avec son goûter à la main. Au fur et à mesure qu’il se rapproche d’elle, il sent monter en lui une vague de désespoir qui le submerge bientôt. Il se précipite alors dans les bras de sa mère et, tout en suffoquant, il s’écrie :
Dis, maman, pourquoi on n’est pas comme tout l’monde ?
Fin.
05:50 Publié dans Petites nouvelles de rien du tout | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 16 novembre 2012
262. Méli-mélo 4
16:59 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)