jeudi, 29 septembre 2016
Escapade polonaise -10-
07:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, pologne
mercredi, 28 septembre 2016
Escapade polonaise -9-
Lundi 12 septembre
Après deux nuits passées à Zakopane, nous prenons ce matin la direction de Cracovie. Le temps est toujours aussi serein, et l'ambiance du groupe agréable.
En chemin, nous nous arrêtons à Lanckorona, village typique du Piémont carpatique.
La veille, une fête agricole avait eu lieu et il en restait quelques traces !
Notre prochaine étape nous conduit à Wadowice. ville natale de Karol Wojtyla. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais si je dis Jean-Paul II, tout le monde comprendra aussitôt.
Le pape est donc né ici,en 1920, dans une maison qui se situe dans la rue longeant l'église sur le côté gauche. Après la chute du communisme, l'ancien propriétaire de cette demeure a récupéré son bien qu'il a ensuite vendu et la maison a été transformée en musée consacré au pape. Nous ne visitons pas le musée, mais une partie du groupe assiste à la fin de la messe qui se déroulait à cet instant précis dans l'église.
Direction le restaurant Miodowa ! Au dessert, nous avons droit au "Kremowka", gâteau préféré de Jean-Paul II d'après les dires. Il s'agit d'une sorte de mille feuilles.
Maintenant, une visite particulièrement redoutée sur le plan émotionnel nous attend, celle du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz.
Et là, rien ne se passe comme j'avais pu l'imaginer. Quand nous arrivons à l'entrée, il y a un monde fou, des dizaines de cars déglutissent leur horde de visiteurs venus de tous les coins du monde. S'ajoutent à eux les malheureux visiteurs solitaires qui ont bien du mal à se frayer un passage entre les groupes. On nous distribue un casque et on nous donne le numéro du canal sur lequel se brancher pour pouvoir entendre les explications de la guide. Puis on passe les portiques de sécurité. Tout sac dépassant 20cm de côté est proscrit.
Une fois à l'intérieur du camp, je suis d'abord frappée par les couleurs contrastées entre le vert de la nature environnante et la couleur lumineuse des briques des bâtiments. L'ensemble a un coquet propret qui me met mal à l'aise.
On visite plusieurs blocs, chacun ayant une spécificité. On passe devant le bloc n°24. Là, Himmler avait eu l'idée de créer un bordel au bénéfice des gardiens et de certains prisonniers collabos. Les 200 femmes étaient des prisonnières - la plupart des Polonaises-.
Dans d'autres blocs, les visages des prisonniers couvrent les longs murs du couloir. On défile devant, pas le temps de lire les noms, ils sont si nombreux ... À la fin, je ne regarde même plus.
Dans certains blocs, on se retrouve à plusieurs groupes entassés dans la pièce principale, bousculades ... Et pour finir, mon casque tombe en panne. Alors je ressors et vais m'asseoir un peu plus loin. Je ferme les yeux et je me repasse les images en noir et blanc des films pris à l'époque de la libération du camp. J'essaie d'imaginer ce qu'a pu être l'horreur de ce lieu. Mais non, je ne peux y arriver, seuls ceux qui ont vécu cette atrocité peuvent ressentir quelque chose.
La visite d'Auschwitz se termine devant la chambre à gaz ; elle servait également d'abri antiaérien pour les SS. Nous pénétrons dans la salle de désinfection et c'est à cet instant précis que j'ai ressenti une vive émotion. L'angoisse m'a soudain saisie, une angoisse salutaire car elle m'a permis, quelques secondes, de vraiment ressentir ce qu'est la peur de mourir, celle qui fait que les murs des lieux gardent encore les stigmates des ongles qui raclaient le béton.
J'étais tellement troublée que je n'ai même pas vu les fours crématoires situés dans la pièce suivante. Chaque jour 340 corps y étaient brûlés et les cendres servaient ensuite d'engrais.
Le car nous conduit à présent à Birkenau (Auschwitz II). Là aussi, il y a foule ; les cars ont du mal à trouver une place libre sur le parking et une longue file de visiteurs se presse sur le chemin de l'entrée. Je ne visite pas.
Demain, je vous montrerai quelques photos d'Auschwitz I que j'ai mises en noir et blanc.
Le soir, nous arrivons à Cracovie.
À suivre
Pour en savoir davantage :
Ce documentaire est composé de quatre parties qui - en théorie- se suivent sur la vidéo.
07:32 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, pologne
samedi, 24 septembre 2016
Escapade polonaise -8-
Valse en C Mineur de Frédéric Chopin
Dimanche 11 septembre :
Nous sommes donc à Zakopane, station de ski réputée en Pologne et située dans les Tatras. Après avoir quitté l'hôtel vers 9h, nous visitons une ancienne chapelle construite en bois dans les environs de la ville.
Il y en a beaucoup dans cette région, elles remplacent les églises où les gens ne peuvent obligatoirement aller en hiver en raison de la neige.
Ensuite, nous allons dans le village de Chocholow, réputé pour ses maisons en bois lavé.
Tous les ans les femmes se chargent de laver la charpente pour qu'elle demeure claire.
Un peu plus loin, dans la campagne verdoyante, arrêt dans une fumerie de fromage de brebis. Nous avons droit à une dégustation accompagnée de vodka.
Retour à Zakopane, balade à pied et visite du vieux cimetière de la ville :
L'après midi nous avons quartier libre, un peu trop long à mon goût car au bout de deux heures à avoir arpenté la rue principale bondée de monde, je n'avais plus envie de rien.
Enfin, le soir, dîner dans un restaurant typique montagnard avec les musiciens et les danseurs. Au menu :
— un thé brûlant fortement alcoolisé qui vous met tout de suite dans l'ambiance !
— Zurek, soupe de farine de seigle fermentée et sa saucisse fumée.
— Koryto, assiette de cochonaille accompagnée de choucroute, lentilles et pommes de terre.
— Jablecznik, gâteau traditionnel aux pommes servi chaud, sauce aux myrtilles.
Tout ça était très bon, bien qu'un peu bourratif !
Et tout ce petit monde a chanté et guinché ...
À suivre
Pour en savoir plus :
18:25 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, pologne
vendredi, 23 septembre 2016
Escapade polonaise -7-
Grande valse brillante de Frédéric Chopin.
Samedi 10 septembre :
Départ de Sandomierz à 8h. À une trentaine de kilomètres plus au sud, nous nous arrêtons pour admirer le château Baranow Sandomierski, fleuron de l'architecture Renaissance construit au XVIe siècle. C'est surtout la cour qui vaut le déplacement ... quand elle n'est pas envahie par une immense tente blanche servant d'abri pour un repas de mariage. Et aujourd'hui, c'est le cas ! Difficile donc de photographier.
Ce château appartint à la famille Leszczynski ; Mais si, vous connaissez ! C'est au roi Stanislas Lesczynski - qui était à l'époque duc de Lorraine- que l'on doit la magnifique place Stanislas à Nancy. Sa fille, Marie, fut reine de France après avoir été mariée à Louis XV.
Bref, revenons à nos moutons. Pas de photos donc (ou si peu).
Un peu plus loin nous visitons un village, Zalipie, qui a la particularité d'avoir des maisons peintes. Je m'attendais à voir de vieilles chaumières en bois, mais hélas, il s'agit surtout de vouloir perpétuer une tradition qui se perd peu à peu. Et la plupart des peintures sont faites sur des maisons neuves ; Cela ne représente guère d'intérêt. Certaines sont même très kitsch !
Nous déjeunons à cet endroit et au restaurant nous avons droit à un cours de cuisine : la fabrication des pierogis, qui sont de grosses ravioles fourrées la plupart du temps avec des pommes de terre et du fromage, mais aussi de la viande, du chou ou encore des fruits. Bref, on peut mettre tout ce qu'on veut.
Donc, au menu, nous avons mangé des Pierogis - pas les nôtres car ils n'étaient pas spécialement réussis-. En entrée, nous avons pu goûter à une autre spécialité polonaise, la soupe à la betterave, appelée "Barszcz ".
— En route maintenant pour les mines de sel !
Voici donc la mine de Wieliczka. Elle a été inscrite en 1978 au Patrimoine Mondial de la Culture et de la Nature par l'UNESCO.
Elle compte neuf étages, le premier situé à 64m au-dessous de la surface du sol et le dernier jusqu'à 327m. Les mineurs y ont creusé plus de 2040 chambres. La longueur totale des galeries de la mine s'élève à plus de 250 km.
Après avoir attendu un guide local, nous pénétrons dans la mine et descendons au premier niveau (- 64m) ... à pied ! Soit environ 390 marches.
La vie des mineurs au fond a été mise en scène. Ce sont eux qui ont réalisé toutes les sculptures dans le sel. La mine compte également plusieurs chapelles, un grand sanctuaire et une salle de restaurant.
La température y est agréable (entre 14 et 16°). L'air y est propice pour soigner les maladies respiratoires et des gens viennent ici en cure.
Toutefois, je ne me vois pas passer quinze jours sous terre !
— On peut remonter ?
— Oui, la visite est terminée, l'escalier est à gauche !
— C'est une blague ?
— Mais oui ! On remonte en ascenseur !
OUF ...
À peine le temps d'acheter un livre et un paquet de sel pour Peggy que nous voici repartis en direction de Zakopane.
Bel hôtel (le Grand Nosalowy Dwor) avec des chambres spacieuses, une jolie vue sur les environs.
Au menu du soir, une autre spécialité régionale :
L'Oscypek, fromage de brebis fumé, au lard et à la sauce de canneberge.
À suivre
12:30 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, pologne
mercredi, 21 septembre 2016
Escapade polonaise -6-
Étude en E Majeur de Frédéric Chopin
Vendredi 9 septembre :
Notre séjour à Varsovie s'achève donc ce matin. À 8h nous prenons le car qui prend la direction du sud de la Pologne en longeant la Vistule. Sur la carte, les villes inscrites en rouge seront nos prochaines étapes :
Nous traversons une campagne merveilleusement verte alors que chez nous tout est grillé par le soleil.
Premier arrêt à Kazimierz Dolny. Ce gros village tranquille porte le nom de son fondateur, Kazimierz Wielki (Casimir le Grand) au XIVe siècle.
Située sur un axe commercial important, la ville progresse très rapidement ; Mais, suite aux attaques des Suédois et aux épidémies, elle finit peu à peu par décliner. Aujourd'hui on compte environ 3 000 habitants.
La place est ornée de belles constructions Renaissance - la maison des frères Przybyb en particulier et de jolies maisons en bois.
Le chien qui -selon la légende- protégea la ville des invasions et des épidémies a droit aussi à une statue. Le toucher porte bonheur dit-on.
Vous remarquerez au passage quelles parties du chien sont les plus caressées !
Nous allons ensuite déjeuner dans une auberge. L'après midi, petite balade en bateau sur la Vistule.
On aperçoit l'ancien château fort médiéval en cours de restauration. La promenade dure environ une heure, mais rien de vraiment intéressant. La Vistule me fait penser un peu à la Loire avec quelques petites îles sauvages parfois. Elle est malheureusement extrêmement polluée.
Nous reprenons la route et à la soirée nous arrivons vers 17h30 à Sandomierz. Cette ancienne ville royale est perchée sur une colline qui domine la Vistule. Très longtemps elle fut un important comptoir fluvial et un carrefour sur les routes de l'Est. Aujourd'hui cette ville de 24 000 habitants joue la carte du tourisme.
Après avoir déposé les valises dans les chambres de l'hôtel, nous ressortons pour un tour à pied dans le centre qui est tout proche.
On pénètre dans la vieille ville par la porte dite de "Silésie" et on arrive bientôt sur le Rynek (place du marché).
Au centre de la place se dresse le petit hôtel de ville flanqué d'une tour blanche.
La ville est spécialisée dans la création de bijoux en silex rayé. Cette roche est presque aussi dure que le diamant.
En passant devant la cathédrale, nous tombons par hasard sur une jeune religieuse. Nous entendant parler français, elle nous invite alors à pénétrer à l'intérieur de l'église qui est fermée à cette heure. À l'intérieur c'est un déluge rococo. Je n'ai pas de photos à vous montrer.
Quelques magasins :
Le soir, nous dînons au restaurant de l'hôtel.
À suivre
16:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, pologne