Scotchée devant la télé (2)

Dans son deuxième film, « Powaqqatsi » ( la vie en transformation), sorti en 1988, Godfrey Reggio s'attache à démontrer les effets de l'occidentalisation sur les pays en voie de développement. En première partie, on découvre de magnifiques images de populations indiennes, sud-américaines ou africaines accomplissant les tâches quotidiennes en accord avec leurs traditions.

Vient ensuite la modernisation brutale et les conséquences que cela implique dans la façon de vivre. Perte de repères pour la population, apparition des bidonvilles dans les mégalopoles jouant un rôle attractif. Paupérisation à outrance...

La fin du film met l'accent sur le développement des religions qui devient alors le seul refuge entrevu par les gens, avec les dangers de dérive que cela comporte.  

Chacun peut interpréter le film à sa guise puisqu'il n'y a aucun dialogue. Je vous fais part de mes impressions, peut-être que les vôtres seront différentes.

Vingt ans plus tard, dans les pays comme la Chine, l'Inde et d'autres encore en Afrique et en Amérique du sud, les bouleversements des modes de vie ancestraux se continuent de plus belle. Il n'y a pas de place pour ceux qui n'ont pas de qualification. Il faut s'adapter à tout prix, c'est une question de survie ! S'adapter à un monde artificiel créé par les pays occidentaux qui veulent imposer au monde leur mode de vie.

Je pense avec nostalgie au berger nomade croisé au Sénégal et qui promène son troupeau de chèvres le long des rives du fleuve. Quand il n'y a plus assez d'herbe il part dans une autre contrée. Libre, pauvre... mais libre !

Qu'adviendra t-il de lui lorsqu'on lui prendra ses bêtes ? Il grossira les rangs des miséreux dans la banlieue de Dakar.

Elle est pas belle la vie ?  

Quelques photos du film ICI et LÀ.

Scotchée devant la télé

durant trois heures, voilà bien longtemps que cela ne m'était pas arrrivé ! Que proposaient donc les chaînes hier soir pour retenir ainsi mon attention ? AUCUNE IDÉE car c'est une cassette que j'ai visionnée et je ne le regrette pas du tout.

Au programme, deux films de Godfrey Reggio dont je n'avais jamais entendu parler et au passage je remercie vivement Catherine de m'avoir fait découvrir ce réalisateur !

Godfrey Reggio a réalisé une trilogie. On pourrait classer ces trois films dans la catégorie documentaire car il n'y a pas d'histoire ni de dialogues. Simplement des images de notre planète sur une musique de Philip Glass.

Le premier film s'intitule « Koyaanisqatsi », qui signifie la vie en déséquilibre en langue Hopi ( ethnie sud-amérindienne). Il a été tourné en 1983 aux Etats Unis et montre de façon surprenante pour l'époque ( il y a quand même plus de vingt ans !) la vie dans les pays industrialisés. Les villes transformées en foumilières géantes, l'urbanisation à outrance, la vie de plus en plus accélérée.

Ce qui peut  effrayer d'une certaine manière, c'est que rien n'a changé, bien au contraire ! On nous parle de la planète en danger mais on continue de construire des autoroutes, des buildings, on éventre le sol pour en extraire toutes les richesses possibles... jusqu'au jour où... car il y aura un retour du bâton !

Quelques extraits du film si vous ne connaissez pas, ICI et LÀ.   

A suivre...

Jamais le titre de mon blog

n'aura été aussi exact : à chaque jour suffit sa peine !

Entre le chat dont la plaie tarde à se fermer et qui refuse d'avaler les comprimés et l'ordinateur qui ce matin a refusé de se mettre en route ( eh oui, encore une fois), je me suis chopée un mal au crâne comme rarement j'en ai eu !

Où en est-on ce soir ? Le réparateur vient juste de partir, pour l'instant tout fonctionne, j'ai même récupéré l'ancienne barrette de mémoire . Le chat est dehors et mon mal à la tête tend à se dissiper. Bon sang, quelle journée de galère ! 

Voici les toutes premières ...

fleurs de l'année 2008 ! Je suis allée me balader au jardin botanique cet après-midi. On aurait pu se croire au printemps, les oiseaux gazouillaient dans les branchages,

les petits vieux papotaient sur les bancs et les gamins, nombreux en ce mercredi, jouaient sous l'œil plus ou moins attentif de leurs parents. J'ai enfin pu utiliser mon nouvel objectif. Pour sûr que ça change vraiment !

Bref une journée bien remplie ( pour une fois !), avec une matinée où nous avons presque atteint les 500 repas aux restos.

Une seule ombre au tableau en ce moment, c'est mon chat Théo qui a été une fois de plus agressé par l'affreux rouquin qui sévit dans le quartier. Il a une méchante plaie sur le dos. Je l'ai conduit chez le vétérinaire hier dans l'après-midi. Pour l'instant je dois lui mettre de la crème cicatrisante et lui faire prendre des antibiotiques. Si dans cinq jours la plaie s'étend, il va falloir alors l'endormir puis nettoyer en profondeur et recoudre ...

Pourvu que le traitement agisse !

COUCOU !

Eh oui, me revoilà ! Oh je manque un peu de rapidité, l'âge obligeant, mais c'est surtout l'ordinateur qui va hoqueter un peu durant un certain temps. La panne était dûe à une barrette de mémoire défaillante. Du coup, il n'a plus que 512... ( quelque chose, mais je sais plus quoi au juste), bref il avance doucement.

QUI VA PIANO VA SANO, n'est-ce pas ? EN TOUT CAS JE SUIS BIEN CONTENTE DE VOUS RETROUVER. J'en profite pour souhaiter de très bonnes vacances à Juju et Olivier.

Ah, quel plaisir tout de même de tapoter sur les touches ... Je revis !