mercredi, 27 août 2008
Pas le temps de jacasser
ce soir ! Ma fille vient juste de me téléphoner pour m'inviter à dîner et surtout pour faire joujou, vous savez ces jeux de stratégie où l'on construit des villes, où l'on se fabrique un circuit en chemin de fer à travers l'Europe. Bref, il me reste peu de temps pour me préparer.
C'est toujours comme ça, justement j'avais plein de choses à vous raconter :
Ma visite de dimanche dans un site troglodytique du côté de Saumur ( j'en profite pour vous mettre une vue du château ), ma promenade d'hier au jardin botanique, mon rendez-vous de ce matin, quoique ça, je le garde pour moi..., vous parler aussi du dernier livre de Catherine Millet intitulé " Jour de souffrance ". Vous connaissez Catherine Millet ?
Bon, il faut que je me sauve. Voici la photo de l'énigme d'hier : il s'agissait du cœur d'un nénuphar. La nature est véritablement très étrange.
Bonne soiré et à demain ! JE PROMETS DE NE PAS TRICHER...
18:56 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 26 août 2008
Devinette
A votre humble avis, qu'est-ce donc ?
Je précise que ça ne se suce pas, ça se mange encore moins et que tous les commentaires obscènes seront virés aussitôt !
Maintenant, mettez vos méninges en action...
A part ça, la santé va mieux.
19:28 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (15)
lundi, 25 août 2008
Il aura donc fallu attendre
soixante quatre ans pour qu'enfin le massacre de Maillé soit reconnu officiellement. Il est probable que maintenant le nom de ce petit village figurera au côté de celui d'Oradour-sur-Glane dans les livres d'histoire. La cérémonie était particulièrement émouvante et l'émotion perceptible chez les rescapés et les familles de victimes.
Cela s'est déroulé ce matin, à Maillé, en présence du président de la République. Voici un aperçu de la cérémonie :
21:00 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maillé, massacre, guerre, mémoire, musée
Jamais de leur vie
les habitants du village de Maillé, en Touraine, n'avaient vu autant de monde débarquer sur la place de la mairie. Et pourquoi tout ce peuple, d'un seul coup ? Tout simplement parce que le président de la République doit y venir et tenir un discours.
Maillé, tout comme Oradour-sur-Glane- fait partie de ces villages qui ont subi des massacres au moment de la retraite de l'armée allemande. A Maillé, le massacre eut lieu le 25 août 1944. 124 personnes y périrent.
A la différence d'Oradour, toutes les traces d'atrocité furent volontairement supprimées. Les habitants voulaient se débarrasser au plus vite de cet effroyable souvenir. Et plus personne de reparla de Maillé.
Il y a deux ans environ, une maison du souvenir a été créée. J'y étais allée peu après l'ouverture et j'avais d'ailleurs mis une note sur mon blog. Hélas, depuis la note est passée aux oubliettes. Si vous voulez en savoir davantage, cliquez ICI.
Mais revenons maintenant à la visite en elle-même.
Je suis partie tôt de chez moi, vers 7h. Il y avait un brouillard à couper au couteau. Julie avait écrit dans son commentaire que les routes seraient barrées, donc j'ai choisi de passer par les petites routes. Avant même d'atteindre Nouâtre, j'ai commencé à voir les gendarmes sur le bord de la route. Cela s'est envenimé au moment où je suis arrivée au carrefour. Plusieurs voitures étaient déjà arrêtées et les conducteurs parlementaient avec les gendarmes. Quand ce fut mon tour, je ne me suis pas démontée et quand le gendarme m'a demandé ce que j'allais faire à Maillé, je lui ai sorti ma carte-bidon et d'un air sérieux qui n'admet aucune réplique je lui ai simplement dit : PHOTO. Dans le coup il a hésité un moment puis a fini par me laisser passer. premier barrage passé, mais je n'étais pas encore arrivée. Il y eut encore deux autres barrages où j'ai adopté la même technique et bientôt j'ai enfin pu me garer sur le terrain de sport du village. Il était 8h et j'étais la première voiture à cet endroit.
Un bref tour pour repérer les installations, le temps ensuite d'aller boire un petit café et au moment où je ressortais, le bouclage était déjà place. Quelques malheureux habitants qui étaient allés acheter leur journal n'avaient plus droit de repasser sur la place. Une confusion comme j'en ai rarement vue !
Dans le coup, il ne me restait plus qu'à bien me positionner par rapport à l'estrade qui avait été mise en place et qui supposait que c'est à cet endroit que Nicolas Sarkozy allait prononcer son discours. Et toc, me voilà juste au premier rang, le long de la haie et contre la barrière. Et plus question d'en bouger car "qui va à la chasse perd sa place", c'est bien connu. Il n'y a plus maintenant qu'à prendre son mal en patience. Bientôt un couple de personnes âgées venant de Montoire s'installent à côté de moi et nous entamons la conversation, histoire de faire passer le temps. Et puis, c'est amusant d'observer toutes les préparations : le maître chien qui lâche son fauve à la recherche d'objets suspects, les techniciens de la télé qui règlent leur matériel, les cars des soldats qui arrivent peu à peu, la fanfare qui prend place, les anciens combattants qui se mettent en place avec leurs drapeaux, les habitants de Maillé qui ont survécu au massacre s'installent, quant à eux, sur des chaises avec les membres de leur famille. Peu à peu les officiels de la région arrivent, j'aperçois l'archevêque de Tours, Marie France Beaufils maire de St-Pierre-des-Corps, le député de Chambray, puis Hervé Novelli que l'on voit souvent près de Sarkozy à l'Elysée, et enfin d'autres que je ne connais pas.
Il est midi - et oui, ça fait déjà 4h que je suis sur place- quand soudain on aperçoit l'hélicoptère blanc dans le ciel qui s'est dégagé depuis une petite heure. Alors là, tout le monde commence à s'exciter: je regarde derrière moi et je m'aperçois qu'il y a foule !
Ça court un peu dans tous les sens, les anciens combattants s'entraînent pour lever et baisser leurs drapeaux en cadence, les musiciens répètent une dernière fois leur morceau et soudain...
Il arrive ! Poignées de mains avec les officiels qui sont en rang d'oignons sur le côté, réception et dépôt de la gerbe devant le monument et une minute de silence. Derrière moi, les gens se bousculent, je suis aplatie contre la barrière, d'ici que tout s'écroûle il y a peu.
Ensuite le président monte sur l'estrade et prononce un discours d'environ 10 minutes. Devoir de mémoire, ne pas oublier mais savoir tourner la page, puis la lutte contre le terrorisme est venue sur le plateau, comme la cerise sur le gâteau. La présence de la France en Afghanistan...
Ensuite, il descendit et alla serrer les mains des familles présentes. Je pensais que c'était fini, mais pas du tout : le voilà qui se dirige de mon côté ! Derrière moi, les gens deviennent hystériques: NICOLAS, NICOLAS !!!! On se croirait à un récital de Johnny.
Quand il est arrivé à ma hauteur, il s'est mis alors à grimacer et s'est exclamé : Ah mais voilà Tinou, l'affreuse blogueuse !
Oui, bon d'accord, j'en rajoute un peu, mais il m'a quand même serré la main et comme je ne voulais pas être en reste je me suis sentie obligée de dire quelque chose. Alors, tout en continuant à lui maintenir la main pour ne pas qu'il s'en aille trop vite, je lui ai dit : " Très beau discours, vraiment. Merci beaucoup pour les habitants de Maillé". Et ça c'est vrai !
Voilà, après je suis rentrée chez moi. J'attends les informations du soir. Si vous voyez une nana avec un pantalon noir et une sorte de chemisier crème par-dessus, c'est moi.
Conclusion : c'est la première et la dernière fois que je joue les paparazzi !
17:00 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : maillé, massacre, guerre, mémoire, musée
Ce matin, toutes mes pensées
vont vers ceux et celles qui reprennent le chemin du travail et tout particulièrement pour ma fille Peggy. Ah les rentrées scolaires ! Ça me rappelle bien des souvenirs. J'adorais préparer mon cartable la veille au soir, y mettre mon cahier-journal tout neuf dont la première page était déjà manuscrite, avec la liste des élèves. Et puis, plus le temps passait, plus c'était mal écrit, mais bon, c'est un autre sujet.
Miriam Makeba
L'autre soir, nous parlions ensemble de musique africaine. Nous ne savions pas quel était le pays d'origine de Miriam Makeba. C'est l'Afrique du sud où elle est née en 1932. Et voilà la fameuse chanteuse béninoise, Angélique Kidjo, qui par bien des aspects, est la digne héritière de Makeba.
Angélique Kidjo
Voici une VIDEO que je trouve excellente.
BONNE RENTRÉE À VOUS TOUTES ET TOUS ET SURTOUT, MÉNAGEZ VOS FORCES !
Sur ce je file à M..., il parait que les routes vont être barrées. J'emporte avec moi des mots croisés pour m'occuper en attendant l'arrivée des officiels. Espérons qu'il y ait un café dans le village !
06:56 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (0)