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mardi, 05 août 2008

J'arrive à un âge

ph1.jpgoù plus grand chose ne me surprend et ne m'enthousiasme véritablement. Mais aujourd'hui ce fut pourtant le cas. J'étais partie ce matin vers 10h30 pour aller visiter la maison et le musée d'un artiste. Après m'être perdue -faute d'avoir pris une carte- j'ai failli tomber en panne d'essence en pleine cambrousse, parmi les champs fraîchement arrosés de purin ! Ah, les joies de la campagne profonde... Finalement j'ai trouvé une station et j'en ai profité pour demander mon chemin.ph2.jpg

Finalement je suis arrivée vers 13h. L'endroit est ouvert tous les jours de 10h à 19h, donc je ne me faisais pas de souci pour la visite.

ph4.jpgJ'avais une vague idée de ce que j'allais découvrir, ayant jeté un œil sur le site web. Mais la réalité dépasse tout ! J'en suis restée toute chose, époustouflée par l'originalité du lieu et la foule de détails à voir. Cet endroit est unique au monde, l'œuvre d'un artiste qui y a consacré les vingt dernières années de sa vie, après avoir voyagé un peu partout dans le monde entier.ph5.jpg

C'est sûr que je vais y retourner, d'abord parce que je n'avais pas pris mon objectif normal, je n'avais que le plus gros donc j'étais obligée de prendre beaucoup de recul et je n'ai pas pu faire de vues d'ensemble. Et puis il y a tellement de détails que je n'ai pas vus. Pourtant je suis restée presque trois heures...

ph6.jpgUne petite idée de l'endroit ? Pour vous mettre sur la voie, je vous dirai que cela se situe à environ 130km au nord-ouest de Tours. 

lundi, 04 août 2008

Il ne faut jamais perdre espoir

C'était en avril 2007. Je venais de retrouver la trace de ma meilleure amie de lycée. Depuis, j'avais reçu une carte de vacances, une carte pour la nouvelle année et, cet après-midi :

« Dring ! Allo, Danielle C... ?

Tiens, qui peut me téléphoner en utilisant mon nom de jeune fille ? Mais oui, c'est bien Nicole, de passage à Tours chez sa mère avant de partir pour Mayotte.

- Je peux passer chez toi ?

- Bien sûr, sans problème. Je t'explique le chemin...»

Et dix minutes plus tard elle était là. Cela faisait QUARANTE ANS que nous ne nous étions pas vues ! C'est énorme et en même temps on a eu l'impression de s'être quittées la veille. Je l'ai reconnue tout de suite et ce fut la même chose pour elle. Nous avons eu chacune un parcours très différent. Elle travaille toujours dans un hôpital parisien où elle a créé son propre laboratoire de recherche. Je pense qu'on aura l'occasion de se revoir à Paris...

On continue la descente du fleuve Sénégal. Voici la deuxième partie ICI.

dimanche, 03 août 2008

Rien de nouveau sous le soleil

C'est ainsi que je pourrais résumer ces trois derniers jours. Depuis mon retour de Paris, je n'ai rien fait, si ce n'est aller à la médiathèque pour chercher des CD et des films. Le temps est sombre, il pleut par moment ce qui contribue à augmenter la morosité.

Pendant ce temps, c'est le grand chassé-croisé des vacanciers sur les autoroutes.

Cet après-midi, France 2 proposait un documentaire de Yann Arthus-Bertrand sur l'état de la planète. C'est totalement déprimant. Durant le reportage j'ai revu les élevages intensifs de bétail aux Etats Unis. J'ai eu l'occasion de voir ces élevages et j'en garde un souvenir effroyable : imaginez, sur des dizaines de kilomètres, des milliers de bêtes dans des enclos restreints, nourries uniquement au maïs transgénique, pour produire ensuite de la viande pour les hamburgers. C'est une puanteur indescriptible ! Nous étions en voiture et même à l'intérieur de la voiture cela devenait irrespirable !

Ces troupeaux sont copieusement arrosés par des jets d'eau à intervalle régulier. UNE VERITABLE HORREUR ! Je regrette de ne pas avoir eu le temps de faire des photos, mais nous n'avions qu'une idée en tête : nous éloigner  au plus tôt de cet endroit de cauchemar. 

Ensuite, on a découvert la déforestation d'Haïti, puis la forêt amazonienne qui disparait peu à peu au Pérou au profit de zones  agricoles avec l'introduction d'engrais chimiques qui polluent les eaux, les vastes vergers californiens où depuis longtemps les abeilles ont disparu et où la pollinisation se fait artificiellement par avion et d'autres sujets tout aussi alarmants.

Nous sommes 6 milliards sur cette terre et bientôt 9 milliards selon les prévisions pour 2020. C'est demain ! Nous ne sommes actuellement pas capables de subvenir aux besoins vitaux d'un bon nombre de populations. Qu'en sera t-il dans les prochaines années ? Et on s'étonne de voir arriver chez nous des milliers d'immigrés. Mais quel choix ont-ils chez eux à part mourir de faim ? Ce n'est sûrement pas par plaisir qu'ils quittent leur village pour venir balayer les trottoirs de Paris. Prenons le cas de l'Afrique. Jusqu'ici nos gouvernements se sont contentés de verser des milliards qui disparaissent on ne sait où ( enfin si, on sait, ça sert à enrichir les gens en place). dagana19.jpg

Les petits, eux, n'en voient jamais la couleur. Ne pourrait-on pas apporter une aide plus appropriée ? C'est bien difficile à réaliser. Jusqu'à présent on s'est contenté de puiser les ressources de l'Afrique. Ah, c'est sûr, en contre partie, on leur apporte toute la modernité. Ils ont tous un portable dernier cri dans la poche, mais rien à manger !

Les Chinois continuent sans aucun état d'âme. Peut-être s'y prennent-ils mieux en développant parallèlement les infrastructures des pays occupés. Mais leur "invasion" est de moins en moins bien perçue par les populations locales. 

J'arrête car le problème est tellement compliqué que je vais bientôt y perdre le peu de latin qu'il me reste. Tiens, il pleut...  

En diaporama, la descente du fleuve Sénégal. Les rives désertiques sont du côté mauritanien. Il n'y a plus d'arbres, tous coupés pour faire du charbon de bois qui est ensuite revendu au Sénégal.

Dans les jours qui viennent, je mettrai la suite ( en 4 parties).

vendredi, 01 août 2008

Mails insolites

Il m'arrive de plus en plus fréquemment de recevoir des mails insolites, surtout depuis que je mets en ligne des diaporamas. Ainsi par exemple, j'ai reçu tout à l'heure le mail d'un second-maître marin-pompier qui s'est reconnu sur des photos prises de la frégate DE GRASSE ! Il me demandait si j'acceptais de lui envoyer les photos. Ce à quoi j'ai répondu par la négative...

grasse7.jpgMais non, je plaisante, bien sûr que je lui ai adressé les photos et j'en profite même pour les remettre ici :

Lequel est-ce ? Ah ah, vous voudriez bien le savoir, n'est-ce pas ? grasse9.jpg

grasse10.jpgEh bien, c'est celui qui est accoudé au bastingage de la couronne de veille. 

Faut-il encore savoir ce qu'est la couronne de veille !

Parapluie, lampe de poche...


podcast

tickets de métro et plan de Paris. Voilà, nous sommes fin prêtes pour affronter la capitale.

- Plan de Paris et tickets de métro, on comprend. Mais pourquoi un parapluie ?

- La météo annonce des risques d'orage, donc je prends mes précautions. Julie a carrément emporté son anorak.

- D'accord, d'accord ! Mais une lampe de poche ?...

- Ah, c'est indispensable pour l'endroit où j'emmène Juju ! » austerlitz.jpg

Pour certaines, aller à Paris est l'occasion de faire les grands magasins. Nous, nous recherchons plutôt l'insolite, des lieux que l'on ne retrouve nulle part ailleurs et ce n'est pas ce qui manque dans Paris !

La lampe torche devait nous servir dans les catacombes. Hélas ! en arrivant place Denfert Rochereau, nous avons constaté que nous n'étions pas les seules. Une queue interminable de touristes s'étirait tout au long du trottoir. Et il était déjà 11h20. Et bien tant pis, nous remettons la visite à une date ultérieure. Pour l'instant nous allons déjeuner.

Un coup de fil à Mimi et nous nous fixons rendez-vous à la station Cour-Saint-Emilion. Il fait une chaleur suffocante.  Nous sortons du métro à Bercy et poursuivons le chemin en traversant les jardins de Bercy. C'est un endroit particulièrement agréable, un havre de verdure ombragé et assez frais. Il y a même un petit potager. Ah, mais j'aperçois bientôt la tête de Mimi émergeant de la foule.

Nous déjeunons tous les trois à la terrasse d'un des nombreux restaurants du quartier. Chacun commande une salade.

« Pour moi, ce sera une Beauceronne !

- et moi je prendrai une Parisienne.

- pour ma part, j'opte pour les Balkans.»

Les assiettes sont gigantesques, mais quand vous avez enlevé la salade, vous vous rendez vite compte qu'il ne reste pas grand chose. Mais il fait si chaud, l'atmosphère est si lourde que nous suons à grosses gouttes même en ne faisant rien ...

« Atmosphère ? Atmosphère ? ... Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » Vous comprendrez plus loin pourquoi j'emploie cette expression bien connue des cinéphiles.

Le temps du déjeuner, nous faisons le tour de nos vies respectives :

« Où en es-tu ?

- Je suis bientôt en vacances, je vais aller sur mon bateau, j'ai encore des réparations à effectuer. Sinon, c'est toujours la même galère. Et toi ?

- Oh, pour moi c'est toujours la traversée du désert en solitaire. Mais j'en ai pris mon parti et puis, tu sais très bien que je n'ai besoin de personne ! Ne souris pas ...

- Et le British ?

- Je l'ai abandonné en compagnie de ses pieds de framboisiers !

- Et qu'avez-vous prévu pour cet après-midi ?

- Nous allons faire une balade en bateau sur le canal Saint Martin. Mais je dois appeler avant pour savoir s'il reste encore des places

C'est là qu'on apprécie d'avoir un portable. Je tombe sur un répondeur qui indique qu'il reste quelques places de libre et qu'il faut se trouver à 14h15 à La Villette pour embarquer.

Nous quittons Mimi à la gare de Lyon et courageusement nous traversons en pleine chaleur le pont Charles-de-Gaulle pour rejoindre le métro à Austerlitz. Après la ligne est directe... mais un peu longue cependant et le temps passe si vite !

Il est 14h20 quand nous ressortons devant le pavillon de la Villette. Je téléphone très vite pour savoir s'il n'est pas trop tard.

« On vous attend !» me répond gentiment la dame à l'autre bout du fil.

Bon, il nous reste à trouver l'embarcadère !... Au bout d'un quart d'heure nous arrivons sur le quai. Ah, le bateau est encore là, chouette. Le temps de monter à bord, de régler la promenade et nous nous écroulons en sueur sur un banc.

Paris 092a.JPGNous voilà embarquées pour une balade de plus de deux heures qui va nous mener du parc de la Villette jusqu'au musée d'Orsay. Une balade extraordinaire, pleine de charme, loin de la foule et du bruit.hoteldunord.jpg

- Ah, tiens, l'hôtel du Nord ! On comprend maintenant pour quoi tu parlais d'atmosphère. Mais où est Arletty ?

- Tu entendras sa voix dans la chanson du diaporama. »

parisplage.jpgPeu à peu, au fil des écluses, nous rejoignons la Seine et pouvons apercevoir les adeptes de "Paris-plage". orsay.jpg

Il est 17h quand le bateau nous laisse face au musée d'Orsay. Il ne nous reste plus qu'une heure pour rejoindre la gare, juste le temps de boire une menthe à l'eau avant de monter dans le train.

Un violent orage éclate entre Orléans et Beaugency. Olivier est venu nous attendre à Saint-Pierre-des-Corps. Voilà, la journée a passé trop vite, beaucoup trop vite. Nous avons l'impression de n'avoir pas fait grand chose. Et c'est vrai que nous n'avons pas fait grand chose. Les raisons en sont vite trouvées :

Premièrement, nous arrivons trop tard à Paris le matin. Il faudrait prendre le train de 6h qui arrive à Paris vers 8h50. Ensuite, il faut prévoir un circuit plus restreint pour éviter les trop longs déplacements dans Paris.

Paris 147a.JPGNous le saurons pour la prochaine fois !

En attendant, voici un bref aperçu de notre balade en bateau :

Le canal Saint Martin.