265. L'Ikebana

Le mot Ikebana désigne l'art floral ancestral pratiqué au Japon depuis le VII ème siècle. C'est dire si ça ne date pas d'hier ! Tout y est symbole comme bien souvent dans la culture japonaise. On ne se contente pas de prendre un vase et d'y mettre des fleurs comme c'est la pratique chez nous. Là, tout a son importance : le vase, le choix des couleurs, le nombre de fleurs, leur positionnement dans le vase ... Autant dire qu'il n'y a que les Japonais pour être capables de juger ces compositions florales qui s'appellent des Rikka, des Seika ou encore des Moribana. Vous remarquerez quand même au passage que je me suis un peu documentée !

Cet art floral bien particulier s'apprend dans des écoles qui se diversifient au fil du temps. Chaque école est dirigée par un grand maître, le lemoto. Les compositions florales présentes à Maulévrier sont issues de l'école Senshin Ikenobo-France, dirigée par Marette Renaudin. 

Donc samedi dernier, après ma visite du parc oriental de Maulévrier (j'y reviendrai sous peu), je suis allée voir l'exposition florale qui se tenait dans la salle des fêtes toute proche. J'ai eu beaucoup de difficulté à photographier en raison de l'affluence mais aussi de la mauvaise luminosité ambiante. Pourtant les compositions étaient placées devant un voilage blanc.

J'ai bien sûr pensé à mon copain Gilles, marié à une charmante Japonaise. Elle avait commencé un blog très intéressant mais hélas, elle ne l'a pas continué ! C'est dommage car elle aurait pu nous apprendre plein de choses concernant la culture de ce pays qui reste, avouons-le, assez hermétique à nos yeux d'Occidentaux.

264. Les bébés au service de la pub

Ce n'est pas nouveau, les bébés sont souvent utilisés dans des pubs pour vanter des marques de couches ou de bouillies. Mais là, c'est différent, on les fait parler comme si c'était des adultes. Cette publicité me met très mal à l'aise, je dirai même que cela m'angoisse. Les bébés, dans leurs attitudes d'adultes, ont quelque chose de malsain. Quand ils s'élancent vers le grillage et s'accrochent comme des sangsues, ça me donne des frissons ! Et tout ça pour vanter de l'eau minérale... Jusqu'où ira t-on ?

263. Les tournesols et un été 42

Ils sont actuellement en fleurs dans les champs et la campagne est magnifique. Aussi, ce matin j’ai préparé un diaporama sur les tournesols. J’avais choisi comme fond musical Un été 42 de Michel Legrand. Seulement voilà, à peine le diaporama a-t-il été enregistré sur Youtube qu’il a aussitôt été refusé.

Je ne me décourage pas pour autant et cette fois-ci je vais sur Dailymotion. L’enregistrement s’effectue sans problème … ou presque. En effet, je n’obtiens pas de code pour le mettre sur mon blog. Je me dis qu’il me reste une seule solution : refaire le diaporama en changeant la musique. Ce que je fais aussitôt.

Et, entre-temps, ô miracle, la vidéo apparait enfin sur Dailymotion !

C’est le moment d’en profiter car cela ne va sans doute pas durer si la loi Hadopi est votée…

Les tournesols
envoyé par cheztinou. - Voyage et découverte en vidéo.

262. Bestiaire forain et foire à l'ail

Tel fut le programme d'aujourd'hui.

Ce matin je suis allée à la foire à l'ail et au basilic qui se tient tous les ans le jour de la Sainte Anne. Cette année ça tombe un dimanche et j'ai trouvé qu'il y avait un peu moins d'animation qu'à l'ordinaire. Il y avait toutefois du peuple, au passage vous remarquerez le chapeau rose de Juju et le canotier de Catherine.

Julie et Olivier ont acheté du basilic et moi, une tresse d'ail qui, s'il est de bonne qualité, devrait me suffir pour ma consommation annuelle.

Nous avons déjeuné place du Chateauneuf. Au retour, j'ai terminé le diaporama sur les animaux de manèges. Le voici :

261. Les pensionnaires de Fontevraud

Ma visite à l'abbaye royale de Fontevraud avait un objectif très précis : rencontrer les nouveaux pensionnaires du grand dortoir.

En effet, depuis cette année, le dortoir héberge 120 pensionnaires d’un genre très particulier. Ils viennent d’horizons très différents, certains sont allemands, d’autres anglais ou encore français. Ces pensionnaires sont également du genre tapageur et ne se privent pas, les uns de rugir, les autres d’hennir… Ah oui, j’ai oublié de préciser qu’ils ‘agit d’animaux, pas d’animaux vivants, non non, mais des sculptures d’animaux qui ornaient les manèges d’autrefois !

Les chevaux sont nombreux, bien sûr, puisque ce furent les premiers à l’honneur sur les foires. Puis viennent tous les animaux possibles.

Ces magnifiques pièces appartiennent à la collection de Fabienne et François Marchal qui depuis plus de trente ans chinent un peu partout pour acquérir et restaurer ces animaux oubliés. Ils en possèdent environ 2000 !

J’ai retrouvé avec plaisir les petits cochons de mon enfance ! Je vous prépare donc un diaporama pour résumer cette visite surprenante.