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mardi, 30 juin 2009

229. Si Balzac était encore parmi nous

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"Moncontour" est ce magnifique château que l'on peut apercevoir sur le côteau de la Loire, juste avant d'entrer dans Vouvray. Balzac rêva longtemps de pouvoir l'acquérir, mais malheureusement il n'y parvint jamais. Quand il avait l'argent nécessaire, le château n'était pas à vendre et quand le château fut mis en vente, il n'avait pas les moyens suffisants. Je compte me rendre à Moncontour jeudi prochain, non pas que je sois une passionnée de la vigne et du vin - il y a un musée du vin à visiter dans cette propriété- mais tout simplement parce que je vais porter mon petit diaporama sur le château du Coudray-Montpensier. Figurez-vous que ces deux châteaux appartiennent à la même famille.

J'attends de voir quel accueil je vais recevoir. Si j'étais le propriétaire, j'offrirais une bouteille -voir deux- en remerciement. Je vous tiendrai informés !

228. La petite maison dans la prairie

Cher(e) Tinou

Félicitations pour votre vidéo concernant notre fête du 27 et 28 juin et de notre petite maison du Coudray. Comment le propriétaire que je suis peut obtenir un exemplaire ?

Cordialement

Christian Feray

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Vous vous doutez bien que je me suis renseignée pour savoir s'il ne s'agissait pas d'un canular. Mais non, il s'agit bien du propriétaire de ce MAGNIFIQUE château qu'il a acheté en 2005.

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Je pense avec une certaine tristesse à cet autre propriétaire de château (celui de Crissay-sur-Manse) qui installe des seaux sous les charpentes afin d'éviter les infiltrations d'eau depuis la toiture.

227. J'irai revoir ma Normandie...

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Ça m'a pris d'un coup, le Yemen attendra. Hier matin je suis donc allée à l'agence et j'ai pris un billet d'avion pour ...

J'ai également réservé une chambre d'hôtel pour une semaine et je me débrouillerai seule, comme une grande, dans cette ville immense, grouillante et magique. Qui, mieux que Pierre Loti, pourrait en parler ?

«Oh ! ( …) ! De tous les noms qui m’enchantent encore, c’est toujours celui-là le plus magique. Sitôt qu’il est prononcé, devant moi une vision s’ébauche : très haut, très haut en l’air, et d’abord dans le vague des lointains, s’esquisse quelque chose de gigantesque, une incomparable silhouette de ville. La mer est à ses pieds ; une mer que sillonnent par  milliers des navires, des barques, dans une agitation sans trêve, et d’où monte une clameur de Babel, en toutes les langues du Levant ; la fumée flotte, comme un long nuage horizontal, sur l’amoncellement des paquebots noirs et des caïques dorés, sur la foule bariolée qui crie ses transactions et ses marchandages ; l’incessante fumée recouvre tout de son voile. Et c’est là-bas, au-dessus de ces buées et de ces poussières de houille, que la ville immense apparaît comme suspendue. En plein ciel clair, pointent des minarets aussi aigus que des lances, montent des dômes et des dômes, de grands dômes ronds, d’un blanc gris, d’un blanc mort, qui s’étagent les uns sur les autres comme des pyramides de cloches de pierre : les immobiles mosquées, que les siècles ne changent pas ; — plus blanches, peut-être, aux vieux âges, ces mosquées saintes, quand nos vapeurs d’Occident n’avaient pas encore terni l’air alentour et que les voiliers d’autrefois venaient seuls mouiller à leur ombre, mais pareilles toujours, et depuis des siècles couronnant (…) de leurs mêmes coupoles géantes, lui donnant cette même silhouette unique, plus grandiose que celle d’aucune ville de la terre. Elles sont l’immuable passé, ces mosquées ; elles recèlent dans leurs pierres et leurs marbres le vieil esprit musulman, qui domine encore là-haut où elles se tiennent.

La grande ville, éparse le long des rives, égrène ses foules bigarrées sur la mer — et la mer est couverte de passants, la mer est un lieu qui s’anime chaque jour d’un perpétuel va-et-vient.

Quartiers bien distincts, dont les habitants sont de race, de religion, de costumes différents ; quartiers qui jamais ne se ressemblent.

Aucune capitale n’est plus diverse par elle-même, ni surtout plus changeante d’heure en heure, avec les aspects du ciel, avec les vents et les nuages — dans ce climat qui a des étés brûlants et une admirable lumière, mais qui, par contre, a des hivers assombris, des pluies, des manteaux de neige tout à coup jetés sur les milliers de toits noirs».

 

Je pars le 22 septembre.

08:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (5)

lundi, 29 juin 2009

226. Dans les jardins de Crissay

Revenons donc à la journée d'hier : certains propriétaires avaient accepté d'ouvrir la porte de leur jardin afin de permettre à une bonne cinquantaine d'artistes de venir présenter quelques-unes de leurs œuvres. Le choix était varié : peinture, sculpture, photographie, ferronnerie, vannerie, encadrement, tissage etc.

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Crissay-sur-Manse avait un petit air de fête inhabituel. De plus le temps fut splendide.  Un plan permettait de découvrir les jardins ouverts, de véritables petits bijoux de verdure ! Parmi les artistes présents, j'ai rencontré Isabelle Terrasse, sculpteur qui  habite à Paris mais qui possède une maison à crissay.Elle est l'arrière-petite-nièce du peintre Pierre Bonnard.

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Aux abords du château j'ai également rencontré le propriétaire qui m'a fait visiter les lieux. Hélas son château, qu'il a hérité de son grand-père, est dans un bien piteux état. Cela me rappelle une auberge du XVe siècle que j'avais découverte à Neuil. J'étais tombée amoureuse de cette vieille bâtisse et j'avais failli l'acheter. Heureusement que la Raison m'est revenue à temps ! La vente était fixée à 17 000 euros. Je vous laisse imaginer l'état des lieux...

En 1999, la tempête a provoqué d'importants dégâts sur la toiture du château de Crissay. Aussi le propriétaire a été contraint de vendre les bâtiments des communs, rachetés par un Américain d'origine coréenne. Cette partie est entièrement restaurée mais ne se visite pas évidemment.

Avant de quitter Crissay, j'ai acheté des "fouées" garnies de rillettes.

Dans le diaporama vous ne verrez pas bien sûr tous les artistes présents à Crissay. Mais c'est un aperçu de cette expostion qui, je l'espère fortement, se renouvellera l'année prochaine !

225. À chacun ses rêves

Envoi de Jocelyne, ce matin.

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Sur ces bonnes paroles, je vous quitte pour aller chez le coiffeur.