vendredi, 02 octobre 2009
343. Carnet de voyage à Istanbul -5-
Mercredi 23 septembre, deuxième partie
Après la visite du Bazar égyptien nous remontons dans le minibus qui nous conduit à l’embarcadère de Kabatas. Nous traversons le pont de Galata et remontons les rives du Bosphore sur quelques kilomètres.
La croisière peut commencer : le départ est indiqué sur la carte par un gros rectangle rouge. Dans un premier temps, nous remontons donc le Bosphore en longeant la rive occidentale, passons sous les deux grands ponts qui relient les deux rives, puis le bateau vire à tribord et nous redescendons en longeant la rive asiatique. J’avais pris soin de changer d’objectif afin de pouvoir zoomer un maximum. En bas de cette note vous trouverez un diaporama !
De retour à Kabatas, nous prenons congé du couple d’Américains. Cette balade sur l'eau nous a quelque peu creusé l’estomac. Aussi le guide nous indique que nous allons maintenant déjeuner. Le bus nous emmène alors sur la rive asiatique. Nous traversons un des deux grands ponts, puis grimpons sur une colline d’où la vue sur Istanbul est à couper le souffle !
Le restaurant est situé tout en haut de la colline et il est indiqué sur la carte par le rond rouge.
Je me retrouve alors à table avec le couple de Roumains et la jeune Philippine. Je découvre pour mon plus grand plaisir que le Roumain parle couramment le français !
Après le déjeuner, nous faisons une petite marche digestive et je file en direction de l’est pour découvrir un autre aspect de la ville beaucoup moins attractif : les immeubles semblent sortir de terre comme des champignons.
La promenade sur le Bosphore en diaporama :
17:19 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, turquie, istanbul, bosphore
342. Carnet de voyage à Istanbul -4-
Mercredi 23 septembre, première partie.
Je mets mon portable à sonner à 6h. La rue est déjà très animée : les voitures passent à vive allure, les automobilistes ont ici la fâcheuse manie de klaxonner à tout bout de champ pour un oui ou un non. Des hommes passent en tirant de lourds chariots remplis de ballots solidement empaquetés.
Je vais prendre le petit déjeuner dès l’ouverture de la salle, c'est-à-dire à 7h. C’est un buffet assez bien garni avec des crudités, des olives, du pain, des viennoiseries, du fromage battu. Le café est du Nescafé, mais avec le lait il se laisse boire volontiers. La journée commence donc fort bien.
Il ne me reste plus qu’à attendre le minibus qui vient me prendre à l’hôtel à 8h pour une première excursion.
Le guide s’appelle Burhan. Je le salue au passage au cas où il passerait par ici !
Nous allons ensuite chercher d’autres touristes dans divers hôtels de la ville. Au total nous sommes un petit groupe de 11 personnes. Il y a là un couple d’Américains assez âgés. La femme semble très fragile et marche avec difficulté. On a l’impression qu’elle va se casser en deux à chaque pas. D’ailleurs ils ne feront qu’une partie des visites prévues, nous abandonnant en cours de matinée. Puis vient un couple d’Espagnols, deux Pakistanais accompagnés de leur fils, un couple de Roumains et une jeune fille des Philippines.
La visite se fera en anglais mais cela ne me gêne guère car ce sont surtout les photos qui m’intéressent, les explications je les aurai dans le guide du routard.
La matinée commence par la visite de la mosquée de Rüstem Pasa. Elle n’est pas très grande mais c’est une pure merveille de l’art ottoman. L’intérieur est richement décoré de céramique d’Iznik. A la fin de cette note, vous trouverez une vidéo que j’ai récupérée sur Internet.
Un peu plus loin, face au pont de Galata et sur une large esplanade couverte de pigeons qui forme la place d’Eminönü voici la mosquée Neuve dont la construction débuta en 1597 pour ne s’achever qu’en 1660.
Nous sommes juste entrés dans la cour intérieure pour admirer la fontaine et les colonnades.
En retrait de la place, voici l’entrée du Bazar égyptien. Pourquoi égyptien ? Parce que sa construction qui remonte à 1660 fut faite grace aux impôts rapportés d'Egypte.C’est un marché couvert où il faut venir pour s’approvisionner en épices divers. Il fut entièrement restauré en 1943.
Certaines boutiques d’épices furent alors remplacées par des bijouteries et autres babioles n’ayant rien à voir avec les épices. Arrêt dans une boutique où l’un des vendeurs est Marocain. Chouette, je peux papoter un moment avec lui tandis que les autres touristes achètent différents produits. On nous offre le thé et quelques confiseries.
Dans les rues adjacentes, on trouve encore plein de marchands qui proposent des fromages, de la viande séchée, des fruits secs etc. Sur la partie gauche du bazar se tiennent les vendeurs de plantes et d’animaux. Ce marché à ciel ouvert est des plus agréables et l’on peut s’y promener sans crainte d’être harcelés par les vendeurs.
Le guide nous laisse vingt bonnes minutes afin de flâner à notre guise, puis nous reprenons le bus.
À suivre …
Vidéo de la mosquée de Rüstem Pasa
Une petite mosquée d'Istanbul, située à proximité du Bazar Egyptien.
Une pure merveille.
En dehors de la Mosquée Bleue, vous devez visiter cette mosquée si vous passez par Istanbul.
02:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, turquie
jeudi, 01 octobre 2009
341. Carnet de voyage à Istanbul -3-
Mardi 22 septembre, suite et fin.
Avant d’aller plus loin dans le récit, je dois vous montrer le plan de la ville afin que vous compreniez mieux par la suite.
Istanbul est une mégalopole construite sur les deux rives du Bosphore. La partie occidentale se divise elle-même en deux zones bien distinctes, séparées par un bras de la mer de Marmara que l’on appelle « La Corne d’Or ».
La partie la plus célèbre, celle où l’on trouve, entre autres, l’église Sainte-Sophie, la mosquée Bleue ou encore le palais de Topkapi se situe au sud du bras de mer. Mon hôtel était à peu près à l’endroit indiqué par le numéro 71 sur le plan.
Deux immenses ponts relient la rive occidentale à la rive « asiatique ». Mais, de fait, cette partie d’Istanbul est beaucoup moins connue des touristes. Sur la carte ci-dessus VOUS NE VOYEZ QUE LA PARTIE OCCIDENTALE DE LA VILLE.
Revenons maintenant à la journée de mardi. Je viens de quitter l’hôtel et je m’engage sur l’avenue en direction du nord pour rejoindre une grande artère où passe la ligne de tramway. Je reste toutefois prudente et ne me risque pas à prendre ce moyen de locomotion, bien pratique au demeurant. On verra ça une autre fois.
Ma première impression n’est pas bonne. Certes, il fait beau, mais je trouve que la ville est sale, les gens pressés, peu souriants. La multitude des magasins de vêtements me laissent perplexe. Il y a de tout, du pire comme du meilleur. En fait, rien de particulier. Une grande ville comme on en trouve dans tous les pays, avec son lot de publicité et d’affiches. Néanmoins je continue tranquillement ma balade et j’arrive bientôt en vue d’une mosquée près de laquelle se tient un marché. Juste à côté se dresse, magistrale, la porte de l’université d’Istanbul. Je traverse l’avenue (non sans difficulté ! et monte les quelques marches qui mènent à une large esplanade remplie de monde. Hum, ça sent bon les grillades ! Ça sent aussi fortement les crottes d’oiseaux. Je comprends rapidement pourquoi …
Ma mauvaise humeur a fait place à la curiosité. Je pénètre à l’intérieur de la cour de la mosquée. Elle fut érigée sous le règne du sultan Bayezid II au début du XVIe siècle. Et je ne résiste pas au plaisir de vous mettre son portrait car je trouve que ces peintures de sultans sont magnifiques.
La place est remplie de petits marchands ambulants qui vendent des épis de maïs grillés, ou bien encore des fruits.
Il y a aussi les vendeuses de graines pour les pigeons et puis des vendeurs de pacotilles, et de vêtements encore ! La pendule de l’Université m’indique qu’il est bientôt 16h. Je mets ma montre à l’heure turque et je prends quelques photos.
Ce sont les toutes premières ; je reprends ma balade et j’arrive, au bout d’une heure environ, à Sultanahmet, le centre historique. Mon côté pratique refait bientôt surface et je m’enquiers d’un office de tourisme. Hélas, mille fois hélas, non seulement personne ne parle français, mais en plus, toute la documentation est en anglais. Me voilà bien mal barrée. À ce stade de la journée le pessimisme reprend le dessus.
Mais que suis-je venue faire dans cette galère ? J’étais si bien chez moi à faire du patchwork, entourée de mes deux chats !
Néanmoins je persévère dans mes recherches et je finis par trouver une agence de tourisme aux affiches prometteuses. Je pousse la porte, après tout, qui ne risque rien n’a rien.
Un miracle ! Un des employés de l’agence parle allemand. Je suis sauvée.
Parmi les excursions qu’il me propose je retiens en premier celle d’une balade en bateau sur le Bosphore, accompagnée d’une visite guidée de plusieurs endroits dans la ville. J’y reviendrai ultérieurement.
Je me laisse également tenter par un tour de ville en bus découvert. C’est une occasion de voir différents quartiers et de repérer ainsi les endroits où je pourrai revenir faire des photos.
Enfin, une excursion d’une journée sur les îles des Princes me parait une bonne idée pour décompresser un peu. Bon, cette semaine qui s’annonçait assez vide prend peu à peu tournure. J’achète des jetons de tramway et je rentre à l’hôtel pour organiser mon planning.
Il est 19h et je dîne sur place au restaurant de l’hôtel.
Il y a deux pelés et un tondu… Il faut dire qu’il n’y a qu’un seul menu, hors de prix. Les gens préfèrent sortir dîner en ville. On ne m’aura pas une deuxième fois !
Assez fatiguée quand même, je rejoins ma chambre et je reçois un SMS de ma fille. J’en profite pour l’appeler aussitôt afin de lui donner mes premières impressions. Lui dire que ces impressions sont assez mitigées et surtout que je suis très embarrassée pour pouvoir parler.
J’y avais pensé, me dit-elle alors.
Pourquoi ne m’en as-tu rien dit ? J’aurais choisi une autre destination !
Mais, ne t’inquiètes donc pas. Tu es suffisamment débrouillarde pour arriver à te faire comprendre et puis lors des excursions tu vas sûrement rencontrer des gens qui parlent français.
Oui, sans doute as-tu raison. On verra bien.
À suivre …
18:15 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie
340. Carnet de voyage à Istanbul -2-
Mardi 22 septembre, première partie.
J’ai dû passer la nuit dans un hôtel près de Roissy car le départ a lieu ce matin. Le TGV avait une bonne heure de retard en gare de Saint-Pierre-des-Corps et il était donc 20h30 quand je suis arrivée à Roissy. J’avais réservé une chambre à l’hôtel Comfort au Mesnil-Amelot. Je commence à le connaître par cœur cet hôtel puisque c’est la troisième fois que j’y descends.
Lever à 4h du matin. Après un copieux petit déjeuner (ce qui est pris n’est plus à prendre !), j’attends donc la navette qui doit conduire les touristes jusqu’aux terminaux. Nous sommes quatre à attendre cette foutue navette qui tarde à venir. La cour de l’hôtel est encombrée par deux cars venant chercher une petite centaine de touristes. Si cette attente ne m’inquiète pas outre mesure – j’ai de la marge- il n’en est pas de même pour les trois autres personnes, des Américains, dont le visage se décompose peu à peu au fur et à mesure que s’égrènent les minutes. Pour ma part, je reviens à la réception et demande un taxi.
Les Américains- qui ne parlent absolument pas français- semblent au bord du désespoir. A les observer, j’en déduis qu’il s’agit d’une grand-mère accompagnée de sa fille et de son petit-fils âgé d’une bonne vingtaine d’années. Tandis que le jeune homme parlemente avec le réceptionniste, une des femmes vient vers moi et essaie d’entamer le dialogue. Elle est mal tombée avec moi. Cependant, dans la mesure de mes pauvres moyens en anglais, je lui demande :
Ouat Terminal ? oine, tou ou tri ?
Je vois alors que j’ai mis le doigt sur un point sensible car elle ne semble pas savoir. Vite, elle fouille dans son sac à la recherche des papiers.
Je lui fais alors comprendre qu’il reste la solution du taxi. A ce moment, mon taxi arrive. C’est un Espace pouvant sans difficulté prendre six personnes. Je lui explique que ces Américains doivent également aller à Roissy, au terminal 3. Sans complexe aucun, le chauffeur me dit alors :
C’est le tarif de nuit. Pour vous, ce sera vingt euros et trente pour les Américains.
Arnaqueur ! La dernière fois à la même heure j’avais payé quinze euros. Mais bon, j’ai beau lui dire qu’il exagère, il s’en fout royalement. C’est à prendre ou à laisser !
Dix minutes plus tard, le taxi me laisse devant les portes d’entrée du Terminal 1. Première chose à faire : repérer le hall d’enregistrement. C’est le n°3.
Le guichet ouvre à 6h30. J’ai donc de la marge pour me balader dans l’aéroport.
7h50 : début de l’embarquement sur un avion de la compagnie Turkish Airlines.
8h30 : l’avion décolle…
Trois heures et trente minutes plus tard, nous survolons Istanbul. Je ne vois rien car j’ai pris une place côté couloir. Il est 12h30, heure locale (une heure de plus qu’à Paris). Après avoir récupéré ma valise, je quitte l’aéroport. Au dehors c’est une grande agitation. Dans le guide du routard, j’avais lu qu’on pouvait utiliser une navette pour rejoindre le centre d’Istanbul. J’ai en main les papiers de l’hôtel avec le nom, l’adresse et le numéro de téléphone.
Iou go in Yenikapi ?
Après acquiescement du chauffeur je grimpe dans le bus. L’aéroport est situé non loin de la mer de Marmara et nous sommes environ à quinze kilomètres d’Istanbul. La route longe la côte. Sur la mer, des centaines de cargos semblent attendre. Effectivement ils attendent l’autorisation de pouvoir s’engouffrer dans le détroit du Bosphore pour rejoindre la mer Noire. Premier arrêt : Yenikapi. C’est là que je descends.
Sur le plan que j’ai étudié en large et en travers avant mon départ, je sais que l’hôtel se situe pas très loin d’une gare. Donc, quand j’aurai repéré la gare (normalement située sur ma gauche) je ne serai pas loin. Je commence à remonter tranquillement sur une large avenue envahie par les voitures. Je suis très sereine. Au bout d’un quart d’heure, ne voyant toujours pas de gare en vue, je décide de prendre un taxi.
Hep, taxi !
Avant de grimper, je lui donne l’adresse.
Ail go in ze hôtel Orient, Mermercirel Caddesi nomber failve (caddesi signifiant rue).
Le chauffeur me regarde d’un air suspicieux, regarde le plan et la photo de l’hôtel en miniature. Il hausse les épaules me faisant comprendre qu’il ne voit pas du tout où ça se situe.
Bon, il ne veut pas faire d’effort. Je reprends mon chemin et une minute plus tard je hèle un autre taxi. Même réaction du chauffeur !
Un léger vent d’anxiété souffle alors au dessus de ma tête. Bon, pas de panique Tinou, il te reste le téléphone.
Avec mon portable je compose donc le numéro de l’hôtel.
Il n’y a pas de réponse pour le numéro demandé , me susurre alors une voix féminine en français.
Je réitère l’appel en supprimant les trois premiers chiffres du numéro, qui sont ceux de la Turquie. Même réponse. Mais je suis têtue et je recommence en supprimant cette fois-ci les deux numéros suivants. Il ne reste plus que 7 chiffres. Le résultat est toujours nul. Le léger vent qui soufflait précédemment au-dessus de ma tête se transforme soudain en tempête. Et si l’hôtel n’existait pas ?
Le chauffeur s’est arrêté et attend un client. Il me regarde faire, ça m’agace prodigieusement.
Je sors alors de mon sac à dos la pochette où se trouvent tous mes papiers, à la recherche du numéro de téléphone de Nouvelles Frontières.
Allo, c’est Madame L. Je suis bien arrivée à Istanbul mais j’ai un petit souci. Je ne trouve pas l’hôtel que vous m’avez indiqué et personne ne semble connaître. Qu’est-ce que je fais maintenant ?
Donnez-moi votre numéro de portable et je vous rappelle.
Entre-temps le chauffeur de taxi est descendu de voiture et s’approche bientôt. Il tente alors de m’expliquer quelque chose que je comprends très vite finalement et qui me parait judicieux : entrer dans un hôtel proche et demander l’emplacement de mon hôtel. Je le gratifie d’un énorme sourire et reprenant mes affaires, je pénètre à l’intérieur d’un hôtel qui se situe juste derrière moi.
Naturellement la réceptionniste ne parle pas français. Il va donc falloir que je me fasse comprendre :
Hello ! Esquiouze mi, beut aille sirche ze hotel Orient.
Autant vous dire que je n’ai rien compris à ce qu’elle a répondu, mais ses gestes ont été amplement suffisants : son bras s’est alors tendu vers l’avant et sa main s’est pliée sur la gauche. Ouf, cet hôtel n’est donc pas un leurre…
Je ressors pleinement rassurée et j’oblique donc sur la gauche, c'est-à-dire que je reviens sur mes pas. Dix mètres plus loin devant moi se dresse alors un bâtiment de couleur ocre-rouge que je reconnais aussitôt : Orient Hotel.
J’étais passée devant sans le voir. Autant vous dire que c’est avec un sourire radieux que j’ai franchi le seuil de l’hôtel. À ce moment là, le portable se met à sonner :
Alors Madame L, vous en êtes où dans vos recherches ?
Ça y est, j’ai fini par trouver.
Bon tant mieux, je vous souhaite un bon séjour et allez vous reposer !
Aller me reposer ? Il en a de bonnes celui-là. Je ne suis pas venue pour me reposer mais pour profiter au maximum. Ma chambre se situe au premier étage et donne sur la rue. Elle est spacieuse, propre, le lit est bon, la salle de bain possède une baignoire et il y a même un sèche-cheveux. Bref, un hôtel qui correspond tout à fait à mes attentes. Il est situé dans la Corne d’Or, à deux cents mètres de la ligne du tramway qui dessert toute le centre de la ville. De ma chambre la vue n’a rien de folichon. Mais cela ne me gêne pas énormément, je ne suis pas venue pour rester enfermée dans une chambre. Un coup d’œil par la fenêtre :
Après une rapide toilette et un changement de tenue, appareil photo en bandoulière, me voici dans la rue :
A nous deux Istanbul !
À suivre…
06:38 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, istanbul, turquie