dimanche, 11 octobre 2009
358. Carnet de voyage à Istanbul -13-
Samedi 26 septembre : suite et fin.
En sortant de la mosquée Bleue, je me dirige vers le musée des mosaïques, située juste à côté. Je traverse alors l’Arasta Bazar qui, comme son nom l’indique, est une sorte de bazar, mais de luxe. Que de belles choses…
Voici bientôt l’entrée du musée. Les mosaïques qui y sont exposées proviennent d’anciennes demeures byzantines. Elles datent des IVe, Ve et VIe siècles et figurent des scènes de jeu, de chasse et divers animaux. Vous pourrez les voir intégralement demain dans un diaporama.
En sortant du musée, je m’accorde une pause café. C’est que la journée est loin d’être terminée.
J’ai prévu en effet de retourner à Eminönü, près du pont où sont tous les pêcheurs à la ligne, pour me renseigner sur les horaires des bateaux en partance pour Eyüp, faubourg excentré au fond de la Corne d’Or et où Pierre Loti a vécu. La partie est loin d’être gagnée.
Il y a environ une dizaine de points de départs, tous pour des destinations différentes et, naturellement, celle qui m’intéresse sera la dernière ! Pour longer le quai, il faut passer dans un tunnel. Et là… C’est l’enfer ou presque ! Une foule indescriptible qui se presse jusqu’à l’étouffement et de chaque côté de ce passage des centaines de boutiques vendant les plus affreuses choses qu’il est permis d’imaginer (provenance probable : Chine). Ça va de la voiture qui clignote et émet un hurlement de sirène, au chien qui tourne sur lui en aboyant, en passant par les chaussures clignotantes elles aussi, les vêtements fluo, etc.
En ressortant de cette caverne qui n’a rien à voir avec celle d’Ali Baba, je me trouve alors au beau milieu du parking des cars ! Ils arrivent de partout, je risque à tout moment de me faire renverser. Enfin, j’arrive au bon embarcadère. L’employé me donne alors le petit livret contenant les horaires.
Il ne me reste plus qu’à faire demi-tour, replonger dans l’enfer du tunnel et rejoindre ensuite mon hôtel par le tramway. Et la journée s’achève enfin ! Ouf.
Dans le diaporama qui suit, vous trouverez quelques photos du Grand Bazar ainsi que les maisons en bois (yali) dans le quartier de Sultanahmet.
À suivre
21:53 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul
357. Le syndrome du Titanic
ou comment la planète danse sur le pont du Titanic alors que la fin est proche. Voilà, Nicolas Hulot nous aura prévenus, images à l'appui -ô combien parlantes et insoutenables parfois même !- que le monde dans lequel nous vivons actuellement, court à la catastrophe.
La bande annonce du film :
Pendant combien de temps encore pourrons-nous, Nous, les habitants des pays riches, nous gaver, nous goinfrer, gaspiller les ressources naturelles, alors que d'autres, Ceux des pays pauvres, n'ont rien à se mettre sous la dent ? Il ne faut donc pas s'étonner si la révolte gronde et s'amplifie. En janvier des manifestations de la faim ont eu lieu dans plusieurs pays. Ce n'est que le début...Il faut ajouter à cela les migrations forcées dûes aux catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes.
Certains s'inquiètent de la montée de l'immigration dans nos pays. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Prenons l'image de deux gamins devant la vitrine d'une pâtisserie. L'un entre et achète un énorme gâteau au chocolat dans lequel il mord à pleines dents alors qu'il n'a même pas faim. L'autre reste dehors car il n'a pas d'argent. Cependant il a le ventre vide... Le premier gamin est bientôt repu et jette alors son gâteau dans la poubelle la plus proche.
Soyons francs, nous agissons de la même façon que le premier gamin. Dans nos sociétés hyper-développées, nous sommes tous ou presque standardisés, voire désintégrés. Nous n'arrivons même plus à faire de distinction entre le virtuel et le réel.
Le fim ne m'a rien appris de nouveau hélas. Il y a vingt ans déjà Godfrey Reggio dénonçait les mêmes dérives et pourtant, nous avons continué à vivre de la même façon, peut-être parce que nous n'en connaissons plus d'autres.
Protéger et partager, tel pourrait être le slogan actuel de Nicolas Hulot :
"Ce sera le partage ou le chaos".
Alors, son cri d'alarme sera t-il entendu ? Personnellement je pense que nous nous acheminons doucement mais sûrement vers le chaos, mais je suis foncièrement pessimiste.
15:40 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, film, titanic, syndrome, nicolas hulot
samedi, 10 octobre 2009
356. Carnet de voyage à Istanbul -12-
Samedi 26 septembre, suite.
Avant de poursuivre le récit, voici la fin de la visite du palais de Topkapi. Le premier diaporama est la suite de la visite dans le harem, et le second diaporama vous montre le reste du palais. Il est déjà 13h et je retourne vers tranquillement vers Sultanahmet.
Au passage, je découvre une vieille maison en ruines dont la porte est ouverte et on aperçoit à l’intérieur des toiles accrochées au mur. Intriguée, je pénètre dans la maison et en suivant les flèches dessinées aux murs j’aboutis bientôt dans une galerie de peinture. Vous voulez peut-être jeter un œil ?
Le peintre s’appelle Ilhami Atalay. J’aime beaucoup ses toiles représentant des scènes de la vie traditionnelle turque.
C’est son fils qui m’accueille et me convie à regarder toute une pile d’aquarelles disposée sur une table basse. Et…
Et OUI, je me suis laissé tenter ! J’ai eu un coup de foudre pour ces derviches tourneurs. Après tout, j’avais prévu d’assister à une démonstration dans les jours à venir. Mais en y réfléchissant bien, cela ne pouvait valoir la démonstration que j’avais vue en Cappadoce en hiver 2002.
C’était dans un ancien caravansérail. Il y avait trois derviches qui se sont alors mis à tourner sur eux-mêmes, accompagnés de musiciens. On gelait à l’intérieur de ce caravansérail, au-dehors, il faisait -15° ! Mais le spectacle avait été grandiose. Ce n’est pas dans un restaurant d’Istanbul que je pourrai retrouver une telle ambiance. Alors, autant rapporter cette aquarelle…
Toute contente de mon achat, je suis rentrée à l’hôtel pour reprendre des forces.
Au réveil (c'est-à-dire après une petite sieste) je repars en vadrouille. Cette fois-ci je vais aller visiter la mosquée Bleue. J’ai pris avec moi un foulard pour me couvrir la tête, mais finalement cela ne fut pas nécessaire.
La mosquée Bleue (Sultanahmet Camii) fut construite de 1611 à 1616 sous le règne du sultan Ahmet Ier. Elle fait face à Sainte Sophie, les deux édifices étant séparés par un jardin public. Le sultan voulait dépasser en grandeur la basilique mais il n’y parvint pas complètement. Cependant l’ensemble est très harmonieux. Pourquoi ce qualificatif de bleu ? Quand vous pénétrez à l’intérieur de la mosquée, vous comprenez aussitôt : les murs sont tapissés de 21 043 carreaux de faïence d’Iznik à fond bleu et motifs floraux ! L’aspect extérieur de la mosquée donne également une impression bleutée suivant certaines heures du jour.
Le sultan avait fait construire six minarets comme à la mosquée de La Mecque ce qui provoqua la colère des autorités religieuses. Aussi pour se faire pardonner son audace, il offrit un septième minaret à la mosquée de La Mecque !
On visite ? Avant toute chose, déchaussez-vous et couvrez-vous la tête ! Si si, j’y tiens, sinon je ne vous fais pas entrer. Après tout, c’est moi le guide, non ?
À suivre…
11:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, turquie, istanbul
vendredi, 09 octobre 2009
355. Carnet de voyage à Istanbul-11-
Le soleil baisse à l'horizon, la nuit ne va pas tarder. C'est à ce moment-là que dans toutes les mosquées de la ville retentit cette clameur :
Grâce à ce site -ICI- que Catherine m'avait indiqué, j'ai pu retrouver EXACTEMENT ce que j'entendais chaque soir et chaque matin dans ma chambre d'hôtel.
C'est comme si vous étiez à Istanbul !
Je vous donne rendez-vous demain pour la suite du récit.
21:52 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, turquie, istanbul
354. Bon anniversaire Peggy !
En souvenir de nos fous rires d'antan !
Et deux photos récentes en noir et blanc : doit-on t'appeler désormais Perrette ?
16:23 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (1)