mercredi, 31 mars 2010
126. Les narcisses
Un dimanche d'avril, cinq ou six gamins de la ZUP rêvassaient au soleil, assis sur les marches du hall d'entrée et ne sachant pas trop bien comment occuper le temps. Soudain Hassan, le plus grand, un jeune Marocain dont la couleur de la peau indiquait que ses ancêtres venaient d'une lointaine contrée d'Afrique noire, s'exclama :
- Et si on allait chez la maîtresse ? Je sais où elle habite.
- Tu crois qu'elle nous ouvrira ? répondit alors Mohamed l'air sceptique.
- Pour sûr !
- On devrait peut-être lui apporter quelque chose, non ? répliqua alors Kelil, le plus petit mais aussi le plus malin d'entre eux.
- Ah oui, mais quoi ?
- J'ai une idée les gars ! s'exclame alors Kelil. Et si ...
Par ce beau dimanche d'avril, Madame L. est assise dans son salon. Elle corrige un paquet de cahiers tout en jetant distraitement un œil sur la télé. Soudain la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Elle se lève et va ouvrir. Sa surprise est grande quand elle aperçoit sur le seuil d'entrée une bande de gamins, la mine réjouie et tenant chacun à la main un beau bouquet de narcisses. Jamais encore elle n'avait vu autant de fleurs à la fois !
Elle fit alors entrer les enfants et leur prépara un bon goûter.
En ce lundi matin d'avril, Monsieur X qui exerce la profession de gardien dans la très bourgeoise résidence privée de la M..., s'apprête à rentrer les poubelles vidées quelques heures auparavant par les éboueurs. Alors qu'il se dirige tranquillement vers l'entrée de la résidence en empruntant une belle allée de marronniers, son regard est attiré soudainement vers l'étang. Il accélère alors brusquement l'allure et se précipite vers l'étang. Là où deux jours auparavant s'étalait un magnifique tapis jaune produit par la floraison de quelques centaines de narcisses d'espèces variées, il ne reste plus que quelques dizaines de fleurs, éparpillées ça et là sur les bords de l'eau !
Ce matin-là dans la classe les élèves eurent droit à une leçon de morale leur expliquant qu'une visite n'oblige en rien à apporter quelque chose. Sa seule présence est en elle-même un cadeau !
08:10 Publié dans Petites nouvelles de rien du tout | Lien permanent | Commentaires (7)
mardi, 30 mars 2010
125. Ça reste flou
Je viens d'effectuer la réservation d'une chambre dans un hôtel proche de Roissy. J'ai repris le même hôtel que précédemment et, en imprimant la feuille de réservation, je constate qu'une partie est écrite en ... ?
18:12 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4)
124. Hier, au jardin botanique
11:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : animaux, jardin, nature
lundi, 29 mars 2010
123. Lecture piquante
le livre a subi quelques modifications et je crains fort que tu aies bien du mal à tourner les pages !
J'ai piqué l'idée chez Catherine. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas. Bon, maintenant j' attaque "Le petit futé" sur Tours, année 2001.
Et puisqu'on parle de piquants, en voici de bien réels, ICI.
09:29 Publié dans Créations personnelles | Lien permanent | Commentaires (2)
122. À vos tronçonneuses
Les 834 habitants de Favars, en Corrèze -les Favarois- ont dû être bien surpris de voir surgir dans leur commune si paisible d'ordinaire sept Ostrogoths, armés de tronçonneuses et de bidons d'huile et d'essence... Qu'ils se rassurent ! Si nos sept mercenaires hommes sont ainsi armés, c'est pour mieux s'attaquer aux arbres morts.
Au final, les troncs abattus sont devenus des sculptures. Thierry, qui faisait partie de l'équipe, m'a envoyé des photos et j'ai donc fait un montage que voici !
Sculpture à la tronçonneuse
envoyé par cheztinou. - Regardez plus de courts métrages.
08:12 Publié dans Gens peu ordinaires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sculpture, arbres, tronçonneuse, favars, corrèze